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MaLIN – Le rock marseillais envahit le Gambetta Club de Paris

Publié le 07 mars 2016 par Lacapsulerouge @JaniecPH

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A la base MaLIN est un projet musical mené par le marseillais Pabien Malin (aussi aka Kurt Cubain). Très rapidement (enfin après 4 albums solos), le choix est fait d’avoir recours à la technicité de 2 musiciens d’expérience : Ludo (aka Kirst Ludoselic) à la basse et Stéf (aka Dave Savate) à la batterie.

Quelques répétitions plus tard, les voici en tournée nationale pour promouvoir la sortie de leur album Gurl sorti en octobre 2015 chez Ganache Records. J’ai eu la chance de croiser leur route un jeudi soir au Gambetta Club, un club parisien dans lequel les Wampas ont fait leurs premières armes. Je ne me remets toujours pas vraiment de ce moment de rock ‘n’ roll.

Chance pour moi, le groupe joue en dernier (j’arrive évidemment à la bourre). On dira donc qu’il joue en tête d’affiche. Hoochie Koochie Baby ainsi que Pierre & Bastien ouvrent les hostilités. Ça joue bien, se frotte le bonnet, se fait titiller la barbe et ça envoie du très bon son. Le public en redemande.

Pendant ce temps MaLIN se prépare au bar. Stef attend depuis 10 minutes que la serveuse lui apporte une bière mais la tireuse est en fin de vie (plus de pression). Tout le monde attend, c’est un peu l’ambiance d’enterrement … Pendant ce temps Stef boit dans ma bière. Ça lui donne des forces je crois.

Pierre & Bastien finissent leur set. Il est 23h15 environ. MaLIN prend place sur la scène du Gambetta Club et installe son matériel.

Et puis ils jouent.

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Les 2 premiers titres servent à faire comprendre au public que MaLIN est avant tout un projet de bon potes musiciens qui ne cherchent pas à se prendre au sérieux. Le trio se fait ultra plaisir et sait très bien le communiquer. Les titres de Gurl sont dilués avec justesse devant un public salement éméché (fin de soirée oblige). Mais la connexion est là. Le groupe échange régulièrement entre 2 morceaux. Certains spectateurs prennent le micro et tentent de pousser la chansonnette sur le titre « Pull », hymne composé pour les stades (« l’amour ne tient qu’à un fil / à toi d’en faire un pull »). Des gens plus bourrés que d’autres sautent partout pour marquer leur satisfaction totale. L’un d’entres eux (le « manager » ?) se fera même rouler sur la scène en faisant des yeux doux au bassiste. Il avouera aimer tout le monde en fin de soirée.

Puis le groupe y va de sa reprise de Nirvana avec Breed, rebaptisé Bridou. A ce moment-là, la salle baigne dans une folie écrasante. Dehors, certains hipsters à poils de menton semblent ne pas comprendre ce qu’il se passe dans le club. Nous ne les reverrons jamais.

Enfin, le concert se termine dans un déluge d’applaudissements après 45 minutes de bon rock ‘n’ roll.

Au moment de ranger le matos, un jeune homme monte sur scène, branche son smartphone sur la sono et chantera pendant une bonne heure du Stromae ou du Gilbert Montagné pour le plus grand plaisir des survivants de la soirée. Personne ne le connait. C’était son instant. Il lui était accordé. Les MaLINS lui feront même l’honneur d’un featuring sur quelques morceaux dont « Belle » de la comédie musicale « Notre Dame de Paris ».

3h30 le camion repart pour la prochaine date prévue le lendemain à Saint-Etienne. Aux dernières nouvelles ils sont toujours vivants, prêts à refouler les planches des scènes de France.

Information! Plus d’infos sur MaLIN sur facebook et Bandcamp et Ganache Records.


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