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Ulrika Spacek - The Album Paranoia

Publié le 09 mars 2016 par Toto
Ulrika Spacek - The Album Paranoia Il y a une influence qui saute immédiatement aux oreilles, à l'écoute du premier album des anglais de Ulrika Spacek, c'est Deerhunter. Plusieurs morceaux pourraient être l'oeuvre de Bradford Cox ("Porcelain", "Strawberry Glue", etc). On retrouve aussi malheureusement l'attitude nonchalante et énervante qui va avec. Comme si ce genre de musique ne pouvait se dissocier d'un certain état d'esprit supérieur. La différence avec Deerhunter, c'est le côté psychédélique beaucoup plus marqué - ils seront d'ailleurs au Paris International Festival Of Psychedelic Music le 19 juin à la Ferme du Buisson partageant une jolie affiche avec Jacco Gardner et les précieux Woods -, jusqu'à l'écrasant martèlement des rythmiques. Si ce n'était les morceaux précédents, l'introduction bourine de "Nk" par exemple m'aurait dissuadé d'aller plus loin. Beaucoup ont déjà fait de Ulrika Spacek leur révélation rock du début de l'année, parce que leur musique est susceptible de rassembler, des fans de rock indépendant jusqu'aux métalleux.  Ulrika Spacek - The Album Paranoia Ulrika Spacek gagne par son éclectisme, jonglant entre lourdeur et légèreté, ombre et lumière, grâce sa rare habileté à surfer sur les genres et les références. Une victoire aux points donc mais pas encore par KO. Au milieu de cet intelligent maelström sonore, il manque encore une identité propre, un style. Ça viendra sûrement. 

Clip de "Strawberry Glue" :

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