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WILLIAM SHELLER - CIRQUE ROYAL À BRUXELLES - LE 1e MARS 2016

Publié le 01 mars 2016 par Concerts-Review

WILLIAM SHELLER - CIRQUE ROYAL À BRUXELLES - LE 1e MARS 2016

WILLIAM SHELLER - CIRQUE ROYAL À BRUXELLES - LE 1e MARS 2016

Organisation - Live Nation

Cirque Royal, le 1er mars 2016.
Le billet de JPROCK :
William Sheller est un auteur compositeur interprète de grand talent, c'est une évidence, mais même lorsque vous avez une admiration sans borne pour un artiste il se peut qu'un jour il vous déçoive.
Disons le tout de suite, j'aime beaucoup Sheller et je l'ai vu quelques fois déjà en concert dans différentes formules ( solo, quatuor, groupe...) , et sachant qu'il avait connu des problèmes de santé importants l'année dernière je me réjouissais de le revoir sur scène en bonne forme.
Sur ce plan là tout va bien, l'homme semble remis sur pied et vocalement il se défend encore comme un chef. Malheureusement sur le plan de l'émotion et de l'originalité il ne m'a que très rarement fait vibrer.
D'abord parce que la formule piano-quatuor il nous la ressort depuis des lustres, il a d'ailleurs reconnu la chose sur scène en nous annonçant qu'il mettait un terme à cette formule en promettant de nouvelles aventures futures " qui feront plus de bruit ", mais aussi car l'homme dont on connaît la misanthropie évidente semble fatigué, limite blasé, nous servant ses magnifiques compositions en roue libre.
Bien sûr il joue la carte de l'humour cinglant et féroce comme à son habitude ( ce qui d'ailleurs le fait passer pour prétentieux aux yeux de certains) présentant chaque titre longuement en les ponctuant d'anecdotes croustillantes ou de réflexions cyniques, mais ce genre d'exercice casse le rythme et déforce un spectacle très statique et qui musicalement manque d'enthousiasme. Et on en arrive à trouver le temps long, ce qui est quand même le comble lorsqu'on est en présence d'un artiste de cette trempe.
On se dit paradoxalement à certains moments qu' il a l'air heureux d'être là, et à d'autres qu'il le prend un peu sous la jambe lorsqu'il annonce ne pas bien maîtriser un nouveau titre, se plante en effet en plein milieu, recommence, et finalement se vautre quelques minutes plus tard dans un titre plus ancien déjà interprété mille fois. Manque de concentration ? Fatigue ? Personne n'a la réponse mais pour la première fois ce grand Monsieur de la chanson française m'a laissé un goût amer et je me suis parfois ennuyé au cours d'un concert alternant le magique au soporifique.
J'espère donc le revoir bien vite dans un nouveau projet bourré d'émotion et d'énergie comme il a su le faire avec bonheur durant quatre décennies en espérant cette fois que la magie opère à nouveau, car le talent et le répertoire sont là il ne reste plus qu'à les sublimer.
Texte et photos : JP Vanderlinden aka JPROCK THE DARK FEATHER.
Setlist :
J'cours tout seul
Nicolas
Mon hôtel
Cuir de Russie
Babayaga (instr.)
Un archet sur mes veines
Fier et fou de vous
Les orgueilleuses
Youpylong
Les filles de l'aurore
Les machines absurdes
Bus stop
Maman est folle
Petit Pimpon
Pepperland (instr.)
Les souris noires
Simplement
A franchement parler
Un homme heureux
Rappel:
Le carnet à spirale


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