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Seuls les vautours par TheLoveBook

Par Livresque Du Noir @LivresqueduNoir
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Deuxième lecture de l’auteur, après Comme une ombre dans la ville j’ai eu envie de me plonger à nouveau (et rapidement) dans l’univers de Nicolas Zeimet. Il suffisait d’une Lecture Commune de groupe pour accélérer le processus et me voilà totalement désemparée maintenant que le livre est fini. Il va falloir que je range mes bottes de Cowboy et mon Stetson et que j’arrête de faire des hot dog et des brownies maison. Damned que la chute est terrible, aussi vertigineuse que mon immersion fut totale.

Le livre se divise en trois parties, la première pose le décor évidemment. Imaginez une sorte de Desperate Housewifes de l’Utah à la sauce mormone où les glycines sont fanées et les Virevoltants dansent devant vos yeux (ce sont les petites boules qui roulent dans le désert). Comme à Wisteria Lane, les liens de parenté étroits et les secrets enfouis depuis longtemps font de la communauté de Duncan’s Creek un parfait microcosme rempli de miasmes. Et tout cela ne peut que gangrener.

Quand on arrive vers la fin de la deuxième partie, après une scène particulièrement rythmée et angoissante on expire enfin l’air qui comprimait nos poumons et quand la fin tombe comme un couperet bien aiguisé on se rend finalement compte qu’on avait arrêté de respirer depuis le début du livre.

On pense alors que la troisième partie ménagera notre petit coeur meurtri, que nenni ! Môssieur Zeimet n’a pas fini de jouer avec nous, il s’amuse avec nous comme il l’avait déjà démontré dans Comme une ombre dans la ville. Tremblez petits pantins ! Tel un marionnettiste de talent, l’auteur agite ses doigts avec dextérité et nous embobine de plus belle. Pour autant l’histoire n’est pas décousue, bien au contraire et l’on voit se tisser des historiettes à travers les personnages évoluant dans cette communauté et l’on s’attache à bon nombre d’entre eux. Mais un conseil, ne vous liez pas trop, car Nicolas tel la Parque Morta approchera sans tremblement la fatidique main qui coupera impitoyablement le fil… Sans pitié, ni remords…

C’est un livre à atmosphère dans lequel vous vous abandonnerez avec délice.


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