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Relations Canada/États-Unis

Publié le 11 mars 2016 par Hunterjones
Relations Canada/États-Unis Le Premier Minus du Canada d'Amérique, Justin Trudeau, est aujourd'hui au terme d'un séjour de trois jours aux États-Unis d'Amérique de Barack Obama.
On semble dire qu'une relation "spéciale" s'est développée entre Justin et Barack.
Peu importe si Barack quitte la Présidence l'hiver prochain. pour les prochains 10 mois, ce sera bien lui en selle. Moins dans les trois derniers mois, peut-être, mais il sera en poste quand même jusqu'au début 2017.
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Les liens entre le Canada et ses cousins d'en bas n'a pas toujours été facile. Rien ne garantit non plus que cette lune de miel de trois jours ne fera pas de malaises en melasse à moyen terme.
De Diefenbaker à nos jours, les Présidents et Premiers Ministres ne se sont pas toujours bien entendus dans ces mariages forcés entre voisins.
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En mai 1961, JFK et sa femme, jeune couple moderne, font fureur lors de leur visite au Canada. JFK poussera même quelques mots de français, charmant madame et ses filles. C'est son premier voyage comme Président et il l'a réservé à son plus proche voisin, "une amitié des plus cher" clamera-t-il en français. Toutefois dès la crise des missiles de Cuba d'octobre 1962, les États-Unis réclament d'urgence de l'aide militaire canadienne, ce que refuse John Diefenbaker. Pas question de faire tuer nos jeunes pour ce jeune arrogant. JFK, qui trouvait. lui-même le vieux "Dief" ennuyant comme les pierres, ne sera pas plus enjoué de le savoir PM au pays encore jusqu'en avril 1963.
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C'est Lester B. Pearson qui soigne les tensions quand il autorise la présence de missiles Étatuniens en sol canadien lorsque Premier Ministre en 1963. Mais ce même Pearson, Prix Nobel de la Paix pour ses Casques Bleus, irrite presqu'aussitôt ses voisins du Sud quand il refuse avec véhémence d'envoyer des troupes du Canada dans le conflit Vietnamien, ce que réclament aussi les États-Unis.
Les questions sécuritaires et militaires créeront toujours des tensions entre les deux pays.
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Pierre Elliot père-de-l'autre, en rajoute quand il arrive au pouvoir en disant des États-Unis qu'ils sont comme "un éléphant qui dort dans votre lit, vous sentez toujours les effets de ses moindres mouvements et l'entendez toujours grogner et se remuer." Trudeau père, mènera aussi plus tard des croisades contre le désarmement nucléaire, en parfaite opposition avec les positions Étatsuniennes. Quand Trudeau est accueilli en Chine et à Cuba, Richard Nixon n'hésites pas à parler de lui en le traitant de fils de pute et quand Trudeau reconnaît politiquement le République Populaire de Chine en 1970, avant Washington, Nixon le traite alors de trou de cul. Trudeau dira de Nixon qu'il a déjà été traité de pire sobriquet et par des gens nettement plus intelligents que Nixon.
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2003. Jean Chrétien refuse de suivre George Bush dans ses envahissements en Afghanistan. W. Bush s'en trouve offusqué. En 2005, Paul Martin fait de même devant les mêmes demandes du même W. Bush, cette fois dans la mission (vague) du bouclier anti-missile.
Sur les pluies acides et le bois d'oeuvre, on s'entend toujours difficilement entre les deux pays. On règle toujours en perdant du côté du Canada.
La participation à la première guerre du Golfe et la solidarité lors des attaques de Septembre 2001, ont toutefois marqué de très proches et convaincantes collaborations. Le Canada avait accueilli promptement plusieurs vols, entre autre chose, détournés de New York ou d'ailleurs.
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Entre Brian Mulroney et Ronald Reagan, on avait trouvé le même type de conservatisme. C'est sous le règne Mulroney que l'accord de Libre-Échange TQALEU* est ratifié. Mulroney poussera même la chansonnette en chantant pendant le bal des Irlandais au Québec en 1985, en présence de Ronnie Reagan. En revanche, Reagan et Mulroney, n'ont pas la même vision sur les sanctions contre l'Afrique du Sud et ne voient pas Nelson Mandela de la même manière, Les voisins d'en bas en parlent comme d'un terroriste, le reste du monde, comme d'un héros de la résistance à l'Apartheid.
Relations Canada/États-Unis Quand Barack arrive au pouvoir, il rétablit des liens ET avec Cuba ET avec l'Iran, Mais cette fois c'est ce crétin de Stephen Harper qui fait la moue, car lui, il a Israël dans le coeur et les arabes dans le cul. Entre Stephen et Barack, il n'existera pratiquement aucune relation tout comme entre Bill Clinton et Jean Chrétien Dans les deux cas, le Président Étatsunien trouvant le Premier Ministre trop inintéressant. Entre Chrétien et W. Bush,, c'est le petit gars de Shawinigan qui évitera W, le trouvant si bête.
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Bon, ce n'est pas dit comme ça clairement, mais c'est senti ainsi de toute part.
Le bon voisinage n'est pas toujours facile. C'est Mulroney, d'abord avec Reagan, puis avec Bush Père, qui se mérite la palme des meilleures relations avec nos envahissants voisins du Sud.
Si ça semble bien se passer avec Obama et Justin en ce moment, reste à voir ce que ce sera avec Hillary ou Donald...
*Tant Qu'il Avantage Les États-Unis

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