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Le jazz comme ciment des lycéens ?

Publié le 12 mars 2016 par Souillacenjazz

C’était le troisième rendez-vous avec les lycéens du lycée Louis Vicat de Souillac à l’initiative de son proviseur Didier Durieux et de son équipe et en partenariat avec l’Association pour le festival de jazz « Sim Copans » de Souillac.En 2014, quatre musiciens souillagais avaient joué et parlé musique au lycée. En 2015, c’était au cinéma avec la projection du film « Boris Vian, la vie jazz » et le trio Estate.Le 10 mars dernier, nous étions à nouveau au lycée, salle Haure-Placé du nom de ce professeur qui enseigna à Souillac, résistant, correspondant du groupe Combat et mort en déportation. Le jazz, musique de liberté, ne pouvait que trouver sa place ici.
Le jazz comme ciment des lycéens ?On a retrouvé le trio Estate, Jean-Pierre Kuntz, contrebassiste maître de cérémonie d’un soir avec François Bordillon aux claviers et Dominique Perrouault à la batterie, transformé pour un soir en quintet façon hard-bop avec deux souffleurs le trompettiste Hervé Brousse et le saxophoniste ténor Christian Salesse, ce dernier coutumier du festival Souillac en jazz. N’a-t-il pas accueilli Dee Dee Bridgewater sur le quai de la gare de Souillac le 22 juillet 1990 avec notamment Dominique Perrouault !
Le jazz comme ciment des lycéens ?Quand on est dans un lycée, on y fait de la pédagogie, c’est ce que le leader a fait en parlant des styles, des périodes du jazz, de Fats Waller et son Ain’t Misbehavin de 1929, suivi d’un blues, d’un air swing, d’une valse de Walter Gross avec Tenderly, à un thème de Michel Legrand quand il ouvrit le parapluie à Cherbourg avec Watch what happens repris notamment par Ella Fitzgerald. La nuit tombée permit d’entendre How high the moon, chanté aussi par la diva. Le thème d’Herbie Hancok, Driftin’était le lien idéal avec Sylvain Dauriacalias Dr Phonkk qui illustra la House et ses inspirations depuis plus de trente ans avec notamment des thèmes de Hancock comme Cantaloup Island, mais aussi de Count Basie. Cette dernière partie, plus parlante pour les jeunes, démontrait l’importance du jazz, du blues et des gospel songs.Une trentaine de lycéens et lycéennes ont suivi attentivement à la fois ce cours d’histoire et de musique, de musique de jazz, que le festival Souillac en jazz illustre depuis 40 ans.photos : Thierry Lonzième

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