Ce roman Canadien a reçu le Prix Giller, un prix très prestigieux au Canada. Avec ce prix reçu et le quatrième de couverture, j’étais à peu près sûre d’adorer ce roman mais je n’ai malheureusement pas réussi à apprécier cette lecture dans laquelle j’ai trouvé des longueurs, peu d’intérêt malgré le thème prometteur.
Quatrième de couverture:
« Tout commence par un pari alcoolisé entre Hermès et Apollon: si les animaux avaient l’intelligence humaine, seraient-ils aussi malheureux que les hommes? Les deux dieux décident alors d’accorder conscience et langage à un groupe de chiens passant la nuit dans une clinique vétérinaire de Toronto. Tout à coup capable d’élaborer des raisonnements plus complexes, la meute se divise: d’un côté les chiens qui refusent de se soumettre à ce nouveau mode de pensée, de l’autre les canidés progressistes qui y adhèrent sans condition. Depuis l’Olympe, les dieux les observent, témoins de leurs tâtonnements dans ce nouveau monde qui s’offre à eux. Car, si Hermès veut l’emporter, au moins un des chiens doit être heureux à la fin de sa vie. »
Mon avis:
L’idée de départ que les animaux soient dotés d’une conscience humaine m’avait tout d’abord beaucoup plu. J’avais hâte de voir les effets d’une conscience humaine qu’elle soit bénéfique ou dévastatrice. J’avais hâte de voir vers quel côté de l’âme humaine l’auteur allait pencher. L’Homme ne prend pas toujours les décisions adéquates, l’effet de groupe ( ici de meute) à son influence non négligeable et entre eux les humains peuvent parfois être détestables comme adorables.
Ici, on assiste à ces deux penchants, à savoir que certains chiens tournent le dos aux autres, que des trahisons apparaissent tandis que certains autres ne voient que le bon côté de posséder une conscience humaine: ils apprécient l’art de la langue et ses subtilités, ils prennent conscience de ce qui les entourent et de l’attention bonne ou mauvaise que peuvent leur apporter les humains.
Vu comme cela, certains aspects du roman sont intéressants mais l’écriture et la façon d’aborder certains sujets comme le sexe entre autre, beaucoup trop présent à mon goût dans ce livre, m’a lassée et n’a pas réussi à me faire entrer dans ce roman.
J’avais même plutôt hâte de terminer ce livre qui ne me passionnait pas. Je me dis que j’ai dû passer à côté de quelque chose vu la récompense qu’il a reçu, mais cela m’est déjà arrivé de ne pas apprécier un livre malgré l’engouement qu’il pouvait apporter à d’autres lecteurs.
Le pari entre les dieux pour savoir si les chiens auraient une vie heureuse, ou plus exactement si au moment de leurs morts, ces chiens étaient heureux, ne m’a pas plu. Je m’attendais à plus de subtilité et non d’un jeu comme il en existerait entre deux enfants.
J’ai eu l’impression de voir plus de mauvais côtés à posséder une conscience et un langage que de bons côtés. Le réflexion n’est pas assez poussée en ce qui me concerne mais ce n’est encore une fois que mon avis;
Je n’ai donc pas été emballée par cette lecture malgré un sujet qui m’intéressait.
Nom d’un chien d’André Alexis, paru le 18/02/2016 aux Editions Denoël, traduit de l’anglais (Canada) par Santiago Artozqui, 256 pages