L’oiseau dont les ailes sont trouées
ne parvient plus à voler.
Il nous faudrait l’aimer davantage
et aimer fendre le ventre du vent.
Pour ouvrir un passage à l’oiseau :
que celui-ci puisse rejoindre feuillages et nuages d’un au-delà
duquel saluer la ville convoitée
et s’y laisser tomber en cas de fatigue extrême.
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André Schmitz (Erneuville, Belgique 1929-2016) – Pour ainsi dire pour ainsi vivre (2012)