Room de Lenny Abrahamson

:star: Room de Lenny Abrahamson

Date de sortie : 9 mars 2016
Durée : 1h 58min
De : Lenny Abrahamson
Avec : Brie Larson, Jacob Tremblay, Joan Allen…
Genres : Drame, Thriller
Nationalités : Canadien, Irlandais

Synopsis:

Jack, 5 ans, vit seul avec sa mère, Ma. Elle lui apprend à jouer, à rire et à comprendre le monde qui l’entoure. Un monde qui commence et s’arrête aux murs de leur chambre, où ils sont retenus prisonniers, le seul endroit que Jack ait jamais connu. L’amour de Ma pour Jack la pousse à tout risquer pour offrir à son fils une chance de s’échapper et de découvrir l’extérieur, une aventure à laquelle il n’était pas préparé.

Mon avis:

Kidnappée à l’âge de 19 ans, Joy (Ma) est retenue depuis 7 ans dans une pièce aux murs et aux meubles délabrés dont la seule ouverture vers l’extérieure (en dehors d’une porte verrouillée) est une lucarne qui donne vers le ciel. Abusée par son ravisseur, elle donne naissance à un petit garçon qu’elle élèvera dans cet environnement confiné et coupé du monde. La jeune femme tente par tous les moyens de donner à son fils la vie la plus « normale » possible entre éducation, jeux et surtout en lui vouant un amour inconditionnel. Jack, un petit garçon attendrissant et malin, n’a rien connu d’autre que les quatre murs de sa prison et n’a pas conscience de sa captivité.

Et c’est sans doute là l’un des tours de force de ce film époustouflant qui parvient à concilier une intrigue oppressante avec un univers enfantin et presque poétique. Joy réinvente pour son fils un monde où le seul élément angoissant (pour lui) est leur geôlier contre lequel elle tente de le protéger. Pour le petit garçon, l’extérieur n’existe pas, son imagination remplit la pièce de meubles amis et de compagnons à quatre pattes imaginaires. Joy s’ingénie à instaurer des petites habitudes rassurantes dans cette chambre lugubre. La voix off du petit garçon se fait entendre régulièrement tout au long du film afin de nous donner sa vision particulière du monde.

Et le moins que l’on puisse dire est que celle-ci va être sacrément remise en cause lorsque, enfin,  ils vont parvenir à s’échapper. Ce sont deux vies à réinventer, deux êtres qui doivent apprendre ou réapprendre à vivre au milieu des autres. Cela ne se fera pas sans mal ni pour la mère ni pour le fils. La liberté sera difficile à appréhender. Les liens avec la famille sont à reconstruire et cela ne pas pas être simple pour Joy et Jack.

Les deux acteurs Brie Larson (oscarisée pour ce rôle) et Jacob Tremblay sont absolument extraordinaires dans leurs rôles. Ce duo fusionnel est émouvant, leur jeu d’une justesse étonnante. Joy est une jeune femme à la fois forte en apparence, mais brisée par ce qu’elle a vécu. Jack est un subtile mélange d’espièglerie et de gravité. Je ne pense pas qu’il soit possible de rester complètement insensible devant de telles performances.

Ce couple mère-fils est clairement au centre de ce drame. Tant et si bien que certains aspects m’ont semblé occultés à peine avaient-ils été abordés comme la place des médias qui enferment d’une certaine manière les deux personnages dans une autre prison, le rejet du grand-père qui refuse de regarder cet enfant conçu dans la violence ou le procès tout juste évoqué. C’est le seul reproche que je ferai à ce film à découvrir absolument.

Galerie photos

:star: Room de Lenny Abrahamson

Date de sortie : 9 mars 2016
Durée : 1h 58min
De : Lenny Abrahamson
Avec : Brie Larson, Jacob Tremblay, Joan Allen…
Genres : Drame, Thriller
Nationalités : Canadien, Irlandais

Synopsis:

Jack, 5 ans, vit seul avec sa mère, Ma. Elle lui apprend à jouer, à rire et à comprendre le monde qui l’entoure. Un monde qui commence et s’arrête aux murs de leur chambre, où ils sont retenus prisonniers, le seul endroit que Jack ait jamais connu. L’amour de Ma pour Jack la pousse à tout risquer pour offrir à son fils une chance de s’échapper et de découvrir l’extérieur, une aventure à laquelle il n’était pas préparé.

Mon avis:

Kidnappée à l’âge de 19 ans, Joy (Ma) est retenue depuis 7 ans dans une pièce aux murs et aux meubles délabrés dont la seule ouverture vers l’extérieure (en dehors d’une porte verrouillée) est une lucarne qui donne vers le ciel. Abusée par son ravisseur, elle donne naissance à un petit garçon qu’elle élèvera dans cet environnement confiné et coupé du monde. La jeune femme tente par tous les moyens de donner à son fils la vie la plus « normale » possible entre éducation, jeux et surtout en lui vouant un amour inconditionnel. Jack, un petit garçon attendrissant et malin, n’a rien connu d’autre que les quatre murs de sa prison et n’a pas conscience de sa captivité.

Et c’est sans doute là l’un des tours de force de ce film époustouflant qui parvient à concilier une intrigue oppressante avec un univers enfantin et presque poétique. Joy réinvente pour son fils un monde où le seul élément angoissant (pour lui) est leur geôlier contre lequel elle tente de le protéger. Pour le petit garçon, l’extérieur n’existe pas, son imagination remplit la pièce de meubles amis et de compagnons à quatre pattes imaginaires. Joy s’ingénie à instaurer des petites habitudes rassurantes dans cette chambre lugubre. La voix off du petit garçon se fait entendre régulièrement tout au long du film afin de nous donner sa vision particulière du monde.

Et le moins que l’on puisse dire est que celle-ci va être sacrément remise en cause lorsque, enfin,  ils vont parvenir à s’échapper. Ce sont deux vies à réinventer, deux êtres qui doivent apprendre ou réapprendre à vivre au milieu des autres. Cela ne se fera pas sans mal ni pour la mère ni pour le fils. La liberté sera difficile à appréhender. Les liens avec la famille sont à reconstruire et cela ne pas pas être simple pour Joy et Jack.

Les deux acteurs Brie Larson (oscarisée pour ce rôle) et Jacob Tremblay sont absolument extraordinaires dans leurs rôles. Ce duo fusionnel est émouvant, leur jeu d’une justesse étonnante. Joy est une jeune femme à la fois forte en apparence, mais brisée par ce qu’elle a vécu. Jack est un subtile mélange d’espièglerie et de gravité. Je ne pense pas qu’il soit possible de rester complètement insensible devant de telles performances.

Ce couple mère-fils est clairement au centre de ce drame. Tant et si bien que certains aspects m’ont semblé occultés à peine avaient-ils été abordés comme la place des médias qui enferment d’une certaine manière les deux personnages dans une autre prison, le rejet du grand-père qui refuse de regarder cet enfant conçu dans la violence ou le procès tout juste évoqué. C’est le seul reproche que je ferai à ce film à découvrir absolument.

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