Le 15 Mars 2016
Synopsis :
Parfois, il faut savoir quitter sa vie… Un matin comme un autre à Manchester. Ben Coleman se réveille, sa femme Emily n’est pas près de lui. Elle n’est pas non plus dans la maison. Il commence à la chercher, sans trop d’inquiétudes… au début. Londres. Ce matin, Emily est arrivée en train de Manchester. Derrière elle, elle a laissé sa vie. Un mari charmant, un fils adorable, une maison ravissante. Sa nouvelle existence ? Une fausse identité, un appartement miteux, un travail sans avenir… Qu’est-ce qui peut ainsi pousser une femme à abandonner une vie en apparence équilibrée ? Que cherche-t-elle à fuir ?
Mon avis :
Je participe à la lecture du mois pour le Book Club de Pretty Book. Et ce mois-ci, c’est Partir de Tina Seskis qui a été choisi.
Ce roman retrace l’histoire d’Emily, une jeune femme qui avait apparement tout pour être heureuse mais qui plaque tout du jour au lendemain. Elle quitte sa famille, sa maison, pour partir dans une autre ville, sans prévenir personne. Elle reprend son nom de jeune fille et son second prénom, pour changer d’identité sans laisser de trace.
Elle avait un beau métier, juriste, et elle se retrouve dans une maison en collocation miteuse, avec des personnes parfois un peu louches ou bizarres, à devoir rechercher un nouveau boulot. Qu’est ce qui a bien pu lui arriver pour lui faire vouloir changer de vie ? Comment va-t-elle s’en sortir dans cette nouvelle vie ? On sent une grande fragilité chez Emily.
Peu à peu, l’auteure nous livre son histoire, par des flashbacks, des chapitres entiers qui se passent dans son enfance, puis le début de sa vie de jeune femme. Nous suivons également la nouvelle vie d’Emily/Cat, qui change de tout au tout. Mais tout cela n’est qu’apparences, si elle change de look, de personnalité, et se fait de nouveaux amis, son passé n’est jamais loin. Et il finira par la rattraper vers la fin du livre.
Nous connaitrons enfin le fin mot de l’histoire, et le drame qui s’est joué dans la vie d’Emily. Un drame difficile à surmonter.
J’ai beaucoup aimé ce roman, l’auteure s’amuse à lâcher des indices pour mieux perdre le lecteur. Je me suis faite complètement avoir, et je n’ai jamais imaginé le drame qu’il pouvait cacher. Il faut dire que pour une fois, la 4ème de couverture est trompeuse et induit volontairement le lecteur en erreur, mais pour une fois, ça me va. J’ai horreur de trop en savoir.
L’écriture est agréable. J’avoue que les repères chronologiques sont peu nombreux et que ça peut nous perdre par moment. Mais ça ne m’a pas dérangé plus que ça. On reprend vite ses marques.
Je suis ravie d’avoir lu ce livre qui va me laisser un bon souvenir je pense.
A découvrir au format poche chez Pocket depuis mars 2016.