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Interview | Supersonic

Publié le 18 mars 2016 par Le Limonadier @LeLimonadier
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Interview | Supersonic

Depuis un petit moment, un nom revient régulièrement sur notre radar de la vie musicale parisienne : le Supersonic. On a donc mené notre petite enquête, qui nous a amené à rencontrer une partie de l’équipe à l’origine du renouvellement de l’identité et de l’atmosphère du lieu qui a remplacé feu l’OPA Bastille.

Nous nous sommes donc rendus dans cette salle qui peut accueillir jusqu’à 300 personnes, et qui a récemment fait peau neuve. L’espace s’organise entre une scène, à droite du sas anti-bruit par lequel il faut passer pour entrer, faisant face à un bar joliment décoré. En haut du grand escalier, une mezzanine où se côtoient des canapés, le « fake truck » où on peut trouver de quoi se sustenter et un petit fumoir. Pas d’inquiétude, on voit et on entend fort bien depuis ce perchoir.

Ce sont Aurélien, programmateur des concerts, que nous avions pu croiser à Belleville où il organisait des concerts avec son association Jaam Sono ; et Cécilia, responsable de la communication qui officiait au très chouette Espace B qui nous ont accueilli, et répondu sympathiquement à la ribambelle de questions qui piquaient notre curiosité.

• Pouvez-vous vous présentez à nos lecteurs curieux ? Quel est votre rôle au Supersonic ? Vous êtes tous les deux à l’origine du projet ?

Aurélien : J’ai été contacté fin août. J’ai commencé officiellement début octobre sur la programmation du Supersonic. Ils m’ont contacté avec l’arrêt du Buzz en juillet où j’organisais des concerts avec mon asso, Jaam Sono. Pour un lancement du Supersonic nouvelle formule complète en janvier avec le nouveau nom.

Cécilia : J’étais à l’Espace B et il y a eu cette histoire de fermeture… L’article est sorti dans les Inrocks le jour où Aurélien organisait une soirée Jaam Sono à l’Espace B donc on a papoté et il m’a dit « Je viens de voir l’article, tu fais quoi après ? ». Du coup, on a discuté puis j’ai rencontré les patrons pour les entretiens. Artistiquement, j’étais à fond avec le projet et l’idée de changer de nom, de tout reprendre à zéro. Parce que l’OPA

• Donc c’était vraiment ça le projet, de redéfinir l’identité du lieu ?

Aurélien : Ouai, c’était le défi. Le projet c’était de redéfinir un tout nouveau lieu, repartir à zéro. J’avais eu la mauvaise expérience avec le Buzz de continuer à travailler avec un lieu qui avait déjà une réputation qui n’était pas forcément très bonne. Ça ne m’inquiétait donc pas plus que ça de reprendre un lieu comme l’OPA. Au début les patrons ne voulaient pas du tout changer le nom et à force de le leur demander et de leur montrer la réputation de l’OPA, ils se sont rendus compte qu’il fallait changer de nom. Ce qui me plait dans le projet c’est qu’il vient vraiment de notre équipe, c’est notre identité qu’on met là-dedans. C’est ce qui était important.

Cécilia : Moi pareil, quand je suis arrivée à l’Espace B, il y avait cette image du lieu tout pourri, hyper loin dans le XIXe. Et c’était compliqué niveau com’ mais on a réussi à faire de chouettes choses en deux ans. Du coup quand on m’a parlé de l’OPA, franchement je me suis dit « aïe aïe aïe, ça va être dur« . Mais c’était un super défi et puis quand il y a eu cette histoire de changer de nom, la j’étais plutôt du genre « wouah trop bien ».

• Et du coup, il vient d’où ce nouveau nom ? Comment vous l’avez trouvé ?

Aurélien : À force de taper sur les patrons (rires). On a commencé à penser au changement de nom mi-octobre, on s’est dit qu’à la mi-novembre on aurait le nom définitif. Puis début décembre…

Cécilia : On a eu le nom, je crois, dix jours avant l’ouverture !

Aurélien : Ils ne voulaient pas nous le dire donc on l’a su vraiment au dernier moment.

Cécilia : Parce qu’au départ, l’idée c’était plutôt un choix qui viendrait de toute l’équipe. Sauf qu’il y avait trop de propositions.

Aurélien : Ils nous ont dit qu’ils avaient choisi le nom. Et vu les trucs qui sont passés, on est plutôt content de ce nom là. De toute façon, je l’ai toujours dit : c’est pas le nom qui fait le lieu, c’est le lieu qui fait le nom.

• Vous avez donc rouvert en janvier, et pour l’instant tous vos événements sont gratuits…

Aurélien : Et ils le resteront. Quoi qu’il arrive. On hésitait au début pour le club mais je pense que c’est bien parti pour que ça reste gratuit aussi. Et pour le concert, peu importe le concert, ce sera toujours gratuit.

• Et vous arrivez à gérer, financièrement, quand vous avez des grosses affiches ?

Aurélien : Là, on a fait Mademoiselle K et Archive en dj set, ouai.

Cécilia : Ce sont des concerts hyper événement donc ça se fait plus sur invitation.

Aurélien : Mais quoi qu’il arrive, les gens ne paieront jamais pour entrer, c’est le défi qu’on s’est fixé avec le bar pas cher avec la pinte à 5€, 4€ avant 21h, et en club elle passe à 9€ mais à partir d’1h le vendredi et le samedi soir. Les cocktails sont autour de 8-9€ donc on est sur un bar super abordable pour une entrée gratuite en concert. Et c’est ce côté qu’on essaie de garder : c’est un bar avec une entrée gratuite et des produits atypiques, des bières de petits brasseurs ; c’est une salle de concert avec une vraie ligne artistique, une vraie ambiance concert avec ce que j’appelle un rapport frontal avec le public ; et en même temps le côté club avec le lieu un peu biscornu qui part dans tous les sens. C’est vraiment ça notre ligne directrice, c’est d’avoir les trois en même temps.

• Cette ligne directrice dans la programmation se traduit plutôt par la découverte, des groupes émergents, du coup ?

Aurélien : Émergents mais très ouvert dans le sens où il faut que ça colle à une certaine esthétique pour essayer de fidéliser les publics. Le but c’est pas de faire du remplissage, ce qui était un peu le cas de l’OPA avant et de beaucoup de salles à Paris qui galèrent à marcher. Ici, on essaie vraiment de définir un truc et c’est difficile au début parce que j’avais plein de demandes et qu’il y avait un calendrier à remplir. Là, je commence de plus en plus à faire mes choix et c’est quasiment un sans faute pour le moment. Et on fait vraiment des trucs qu’on a envie de faire.

Cécilia : Du coup, émergents, oui mais il y a quand même des noms assez connus dans notre petit milieu.

Aurélien : C’est ça, on tape dans un milieu indé, ce sont des noms qui vont parler à des gens. On cherche aussi des groupes qui ne jouent pas souvent en gratuit, qui jouent pas forcément pour très cher à côté que ce soit à la Méca (la Mécanique Ondulatoire – ndlr), à l’Espace B ou dans d’autres lieux un peu alternatifs. C’est ce qui fait la force de la programmation et le but c’est d’avoir de moins en moins de gros noms et que des tout petits noms parce que le lieu aura brassé suffisamment de monde pour se remplir tous les soirs. On peut pas encore être que émergent parce que sinon on se planterait, financièrement parlant. Le lieu doit fonctionner. Au Buzz ou à l’Espace B autour de 50 ou 100 personnes, on était content. Ici c’est 150 tous les soirs.

Cécilia : Quand on est à moins de 150, c’est un peu le bad alors qu’à l’époque c’était sold out, c’était la folie.

• Les mercredis, vous invitez des labels ou des collectifs, comment ça se passe ?

Cécilia : On donne carte blanche aux labels tous les mercredis.

Aurélien : C’était une idée qu’on voulait lancer depuis le début pour essayer de reconquérir avec le nouveau nom le milieu indé qui bouge.

Cécilia : Et mettre les labels en avant tout simplement.

Aurélien : C’est les progs les plus osées et les plus souvent expérimentales aussi. Et ce ne sont pas les soirées qui marchent le mieux mais celles où on a le plus de presse, pour lesquelles on parle le plus de nous. C’est important de les garder et on réfléchit sur le format qu’on va faire à partir de septembre.

Cécilia : On voudrait les faire moins régulièrement et mieux.

Aurélien : Il faut les motiver surtout les labels parce qu’ils sont tous gérés par des amateurs, qui ont tous des boulots à côté et qui peuvent pas s’en occuper 24h/24, et communiquer sur des soirées. En faire plutôt un gros pas mois, et peut-être un plus petit mais pas quatre. Je pense que c’est un peu beaucoup.

Cécilia : Généralement c’est que des concerts.

Aurélien : On encadre un petit peu mais le but c’est qu’ils s’approprient vraiment le lieu. Plus il y a des soirées comme ça, plus ça me plait personnellement en terme de programmation. On va commencer à développer les after shows pour les gros groupes aussi, et on veut que les gars s’approprient le lieu, qui est petit mais qui est chouette.

• Un autre de vos rendez-vous réguliers, ce sont les « tribute », vous pouvez nous en dire un mot ?

Aurélien : Alors là, c’est tout le contraire, c’était vraiment pour taper le grand public en croisant les doigts pour faire du remplissage le dimanche… Et ce sont les soirées qui marchent le mieux en fait ! On a rarement moins de 300 personnes sur les tributes. Et les trois-quatre derniers ont vraiment bien marché, depuis qu’on a fait Bowie… Maintenant je suis en train de regarder quels sont les groupes qui vont mourir dans l’année pour préparer (rires). C’est cool, c’est le dimanche donc on commence tôt, les concerts démarrent à 19h, la moitié du public a déjà la gueule de bois de la veille donc c’est décontract’. Ça chante, ça danse et les barmans le disent, le public du dimanche est complètement à part du reste de la semaine, super cool, super attentif. On a en général 4 ou 6 groupes par soir qui jouent une vingtaine de minutes, des reprises uniquement.

• Et les groupes qui se produisent, vous les trouvez comment ?

Aurélien : J’avoue que ce sont souvent des copains, par rapport au réseau que j’ai du Buzz où on avait lancé ça sans vraiment le développer. C’est un truc de potes, je joue souvent avec mon groupe et c’est quasiment les mêmes groupes qui reviennent à chaque fois.

Cécilia : Il y en a pas mal qui nous contactent aussi et qui répètent exprès.

Aurélien : C’est souvent des supergroups, le guitariste de l’un, le batteur d’un autre qui font des répètes exprès et c’est mortel parce que ça donne vraiment des trucs cools. C’est vraiment chouette de jouer, après t’es un peu une star. Le tribute pour Bowie était impressionnant parce que c’était noir de monde.

Cécilia : Mais c’était pas prévu ! Enfin, c’était booké depuis septembre…

Aurélien : Là, on fait Bob Dylan en juin, il y a peut-être moyen ! (rires)

Oh non, il vient d’annoncer sa tournée aux US, espérons qu’il soit toujours là !

Aurélien : Dans les prochains tribute il y aura Pink Floyd et Queen Of The Stone Age en avril, les Beatles et Depeche Mode en mai, Dylan et The Cure en juin, et Lou Reed & The Velvet Underground en juillet.

• Joli programme ! Et ça vous permet de donner une couleur, une identité à votre programmation. Ce sont un peu vos influences ou pas du tout ?

Aurélien : Les premiers on a fait Joy Division, Bowie et Radiohead donc, ouai, ça définit un truc ; après tout le monde me demande un Motörhead mais je ne pense pas qu’on l’assumera… Il y en a un que tout le monde me demande mais que je ne ferai pas, à titre personnel. Je ne ferai pas The Smiths !

Cécilia : Je milite pour qu’on ait les Smiths mais il ne veut pas. Mais on l’aura à l’usure ! (rires)

Aurélien : On demande à tous les groupes qui jouent ici leurs trois influences du coup on voit les groupes qui reviennent souvent et là, tu sais que ce sont des groupes qui parlent au public. On a fait Arctic Monkeys par exemple, tout le monde pensait que ce serait un flop parce que ce n’est pas assez fédérateur. Pour l’instant, c’est le plus gros tribute qu’on ait eu à part Bowie. On comprend pas trop, Nirvana était blindé, Radiohead beaucoup moins mais c’était au début. On a fait Blur récemment qui était blindé aussi.

Cécilia : Je pense que ce sont plus des événements où on ne se prend pas la tête, on s’éclate vraiment !

• Alors est-ce que vous diriez que votre souvenir le plus marquant depuis le lancement du Supersonic nouvelle formule, c’est une soirée « tribute » ?

Tous les deux : Non, c’était la soirée avec Balladur !

Cécilia : Et avec Pyrit en première partie.

Aurélien : Je suis complètement amoureux de sa musique. Et Balladur c’était un gros trucs que je voulais faire ici, c’était ma petite tête d’affiche en temps qu’indé-dawa. Ils ont joué au milieu du public comme à leur habitude, du coup on avait mis le public sur scène, et c’était blindé à ras-bord. Il y avait vraiment un super son !

Cécilia : Et une super ambiance !

Aurélien : Après il y a plein de souvenirs… Je me suis retrouvé un soir, limite allongé sur le bar avec Archive, qui sont venus en dj set, à prendre des shots à la fin de la soirée. Le concert de Mademoiselle K était une bonne grosse claque finalement, elle a joué que son dernier album et c’était vraiment vraiment cool ! J’avais peur que ce soit un artiste trop gros dans un lieu trop petit mais le lieu a défoncé ce soir-là, c’était blindé mais pas invivable : t’attendais pas pour aller aux chiottes, t’attendais pas pour prendre ton verre, tu voyais bien, il y avait un son vraiment mortel (leur ingé avait fait une résidence la veille) et ça a donné un concert qui a bien résonné.

Cécilia : Marietta, c’était assez cool aussi.

Aurélien : Moi je flippais, on avait la queue jusqu’au bout de la rue toute la soirée !

Cécilia : On n’a pas géré par rapport à ça, on ne pensait pas qu’il y aurait tant de monde.

Aurélien : Les gens attendaient une heure pour rentrer et c’était mortel. Marietta ont beaucoup aimé cette ambiance un peu bordélique.

Cécilia : La soirée d’inauguration était énorme aussi.

Aurélien : On avait un tatoueur dans un coin, c’était open bar et open crêpe. Il y avait tout le petit milieu parisien. Mais de grosse grosse anecdote, on n’en a pas encore.

• Vous avez de bons retours des groupes qui jouent chez vous ?

Aurélien : Oui, en général ! Après, il y a un truc assez étonnant ici, c’est que quand tu viens jouer, tu tombes la plupart du temps sur le patron en premier puisque l’ingé son est toujours à la bourre, c’est une de ses particularités. Du coup les groupes sont toujours accueillis avec du café et de la bière, et dans un café parisien, c’est pas courant. Il y a un côté café-concert de province, un truc convivial, les barmans s’intéressent à ce qui se passe alors que c’est pas forcément leur style de musique.

• Et le truc un peu fou que vous rêvez de faire ici ?

Cécilia : Frustration ! Une soirée avec Frustration, ce serait trop bien. Mais je pense que les gens sauteraient du haut de la mezzanine… (rires)

Aurélien : Le plus gros truc, je ne sais pas en fait. Depuis que je suis arrivé ici, je programme déjà des trucs dont je rêvais. Ou sinon une soirée mousse, ça peut être vraiment très drôle ! Ce qui est mortel ici, c’est qu’on a pas une idée fixe mais plein.

Cécilia : On peut proposer plein de trucs et si on prépare bien le terrain, le patron nous fait confiance quel que soit le budget.

Aurélien : Ah si ! Il y a un truc que j’aimerais bien faire, c’est un dimanche après-midi faire la boum de Philippe Katerine de 18h à 22h. Un projet avec de gros artistes mais qui reste convivial et décalé. Ou une masterclass de A Place To Bury Strangers qui expliqueraient pendant tout un après-midi comment ils font leurs pédales, des trucs comme ça. Pour que l’endroit devienne un QG pour tout un milieu parisien qui n’a plus vraiment de lieu de référence, où tu peux aller n’importe quand, un peu aveuglément pour voir des concerts et boire pas cher.

• Plus concrètement, quels sont vos projets à venir ?

Aurélien : Le plus gros projet qu’on ait ici, c’est de faire encore quelques travaux. On voudrait bouger l’escalier pour avoir un vrai grand espace, et puis un nouveau système son devrait arriver avant septembre.

Cécilia : J’aimerais bien qu’on ait une petite salle d’expo aussi.

Aurélien : On a plein d’idées pour de la déco d’ici la rentrée. Tous les 6 mois, il faut qu’on trouve un truc, on est déjà en train de réfléchir pour janvier 2017…

Cécilia : Une terrasse !

Aurélien : Ce serait fou, t’imagines ! Et vu les patrons qu’on a, ce n’est pas impossible.

Cécilia : Ah mais la terrasse, elle va arriver un jour, c’est sûr.

Aurélien : On veut vraiment optimiser le lieu. Niveau programmation et dans son fonctionnement, c’est déjà quasiment optimisé et ça ne fait que deux-trois mois qu’on l’exploite comme ça. On sait où on veut aller, on a les budgets pour le faire et les chiffres qui permettent de concevoir des projets sans se planter.

• Imaginons qu’on soit 5 ans dans le futur, à quoi ressemble le Supersonic ?

Aurélien : Je verrais bien plusieurs lieux, partout en France. Dans chaque grande ville, il y aurait un Supersonic qui serait le club-bar-de-concert où tu peux aller à n’importe quel moment de la journée en sachant qu’il y aura quelque chose de cool avec des tarifs plutôt abordables et une entrée gratuite.

Cécilia : Ouai, ça me tente bien. Je n’avais pas pensé à développer le Supersonic dans d’autres villes…

Aurélien : Mais d’ici cinq ans, il y a du boulot à faire !

• Quels sont vos coups de cœur, vos découvertes, ce qui tourne en boucle dans vos oreilles en ce moment ?

Cécilia : Chez les copains de la Méca, il y avait Car Seat Headrest récemment et ça déboite. C’était un super live. On devait les programmer à l’Espace B mais ça avait été annulé donc je suis contente de les avoir vus. Une grosse claque live.

Aurélien : Je suis resté bloqué sur fin 2015, il y a rien encore qui soit sorti et qui m’ait mis de bons gros coups. Ça fait très longtemps que je n’ai pas eu de surprise, c’est presque un peu triste. Je suis toujours à peu près sûr de moi quand je vais voir des trucs, mais il y a beaucoup de grandes déceptions aussi. Mademoiselle K, on ne s’attendait pas à grand chose et bam ! Je ne pensais pas que ça allait me plaire à ce point-là et plaire au public, vu les gens qui étaient là et pas forcément fans. On a un bon créneau de découverte et il y a de belles choses qui arrivent…

• Enfin, la question du Limonadier : si vous étiez une boisson, vous seriez quoi ?

Cécilia : Facile ! Le cocktail du Supersonic, le Sonic Gin. C’est trop bon ! C’est une base de mojito, de la ginger beer et du gin. Et j’adore la bière aussi.

Aurélien : Moi, je serais un Get-Perrier. J’en bois tout le temps mais sans vodka parce que je suis plus en mode concert qu’en mode club. C’est léger, frais et pétillant. Il y en a une autre qui est marrante mais il n’y a que moi qui puisse la boire : bière, Ricard et sirop de citron. Ça fait un truc un peu réglisse…

Merci beaucoup ! On est bien content d’avoir mis le nez chez vous et on garde un œil attentif sur la suite.

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Mathilde

Mathilde

Chroniqueuse et petites mains des partenariats sur l'Internet. Khâgneuse en Histoire des arts dans la vraie vie.
Pop, folk, rock et indies, la monomanie à tous les étages. Team chatons tristes.
Mon Cocktail Préféré : Champomy d'abord ! Et puis la bière. Enfin, tant qu'il y a du gin...
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