Je viens de terminer une oeuvre que j’ai dévorée jusqu’à la fin, jusqu’au dernier rebondissement avec délectation. Pour cet ouvrage, le 2nd, Joël Dicker a reçu le 25ème prix Gongourt des lycéens ainsi que le Grand Prix du roman de l’Académie française. Joël Dicker est un écrivain suisse de langue française. Son premier roman, Les derniers jours de nos pères, a reçu le Prix du Roman des Ecrivains Genevois et une mention spéciale du Prix Erwan Bergot 2012.
Marcus Goldman est un jeune écrivain à succès qui se retrouve en difficulté au moment de rédiger son deuxième roman. Il reprend contact alors avec son maître, Harry Québert, un auteur très respecté. Ce dernier est accusé du meurtre d’une jeune fille de 15 ans, Nola Kellergan, avec laquelle il a eu une relation. Marcus n’hésite pas à prêter main forte à son vieil ami, il souhaite l’innocenter.
Je me suis laissée embarquer dans cette oeuvre qui regorge de fausses pistes, de coups de théâtre et de rebondissements. J’étais happée jusqu’à la fin, jusqu’à la dernière page. J’ai lu les 670 pages du bouquin très rapidement … je ne pensais pas. Dans un univers captivant et haletant, j’ai passé des heures à échafauder des pistes mais quelle surprise de découvrir le fin mot de l’histoire ! « Un bon livre est un livre que l’on regrette d’avoir terminé » et tel était le cas au moment où j’ai lu le dernier mot de ce bouquin.
Pourtant, ce livre ne se laisse pas facilement lire, Dicker alterne les époques, les points de vue et les écrits tout en explorant une Amérique de tous les excès (littéraires, médiatiques et religieux) pour mener une réflexion sur l’écriture. Mais, on se laisse porter dans ce thriller dans cette oeuvre déconcertante et palpitante.
Je conseille vivement de suivre de près cet auteur … je compte bien lire Le livre des Baltimore assez rapidement maintenant …