Synopsis:Le scientifique aux méthodes radicales Victor Frankenstein et son tout aussi brillant protégé Igor Strausman partagent une vision noble : celle d'aider l'humanité à travers leurs recherches innovantes sur l'immortalité. Mais les expériences de Victor vont trop loin, et son obsession engendre de terrifiantes conséquences. Seul Igor peut ramener son ami à la raison et le sauver de sa création monstrueuse.
L’évocation du simple nom de Frankenstein provoque chez moi autant de curiosité que de réticence.Le mythe de cet être aussi monstrueux que fascinant a tellement été exploité et surexploité que je suis toujours dubitative et pas vraiment emballée.Mais je suis tombée par pur hasard sur la bande-annonce de cette version réalisée par Paul McGuigan.Celle-ci m’a convaincue, et je suis partie au cinéma sans avoir lu un quelconque résumé, je partais donc sans aucun a priori ou attente particulière.On est saisi de suite par l’ambiance et l’esthétique sombre du film bien réussie pour ma part.Les couleurs sombres/grises créent une ambiance particulière me font penser à Van Helsing de Stephen Sommers (avec Hugh Jackman et Kate Beckinsale) ou encore à Sherlock Holmes de Guy Ritchie (avec Robert Downey Jr et Jude Law).A l’instar de ces deux films, Frankenstein est truffé de petites boutades qui apportent une certaine fraîcheur.Les maquillages et effets spéciaux sont plutôt bien faits, tout comme les décors sont réalistes.
Copyright Twentieth Century Fox France
La scène d’ouverture, bien rythmée, nous permet de comprendre les liens qui vont unir les deux principaux protagonistes. Et là est l’originalité de cette version. De la rencontre à la collaboration, on voit comment Igor (interprété par Daniel Radcliffe-Insaisissables 2,Horns) passe d’un simple clown atteint d’infirmité au « gendre idéal » doté d’une intelligence supérieure ; le tout orchestré par Victor Frankenstein (interprété par James McAvoy- X-Men: Apocalypse,The Disappearance of Eleanor Rigby).L’interprétation faite par les acteurs est plutôt fluctuante.D’une part, j’ai trouvé James McAvoy plus que convaincant en Docteur Frankenstein. L’énergie qu’il dégage rend ce personnage profondément attachant et humain ; obstiné mais surtout passionné jusqu’à l’obsession au point de s’attirer les foudres de la population et de sa propre famille.
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Sa tendance à se prendre pour le sauveur du Monde et surtout pour Dieu est bien illustrée ici ; et même renforcée par la présence du très énigmatique Inspecteur Turpin (interprété par l’excellent Andrew Scott) qui est un homme très pieux et croyant ne manquant pas de rappeler au bon docteur qu’il va s’attirer la colère Divine.Alors que d’autre part, je suis plus dubitative quant au jeu d’acteur de Daniel Radcliffe en Igor. N’ayant pas vu la série des Harry Potter , je ne connaissais pas l'acteur.Ses expressions et sa gestuelle en début de film sont plutôt intéressantes et son jeu de regard est pas mal. Je suis moins convaincue lorsqu’il devient un jeune dandy et qu’il doit avoir une certaine prestance. Il semble moins à l’aise dans ce rôle, plutôt effacé et « mou ».
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Je suis ressortie de la séance plutôt contente avec le sentiment d’avoir passé un bon moment. Je n’ai pas trouvé qu’il y avait des moments plus longs que d’autres, même l’histoire d’amour qui naît entre deux personnages ne m’a pas semblé trop « naïve et guimauve ».Je reverrai ce film avec plaisir pour son approche plus personnelle du Docteur Frankenstein vu à travers les yeux de son collaborateur et ami Igor.Mais d’un point de vue cinématographique pur, il ne détrône pas les classiques et notamment celui Kenneth Branagh sorti en 1995 avec notamment l’excellent Robert De Niro.
DOCTEUR FRANKENSTEIN Bande Annonce VF (2015)
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