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La Maîtresse de Guerre de Gabriel Katz

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Chronique de KlolianeKloliane

La Maîtresse de Guerre de Gabriel Katz

La Maîtresse de Guerre de Gabriel KatzNombre de pages :  480 pages
Éditeur :  Pocket
Date de sortie :  10 mars 2016
Collection :  Pocket Fantasy
Langue :  Française
ISBN-10:  2266260472
ISBN-13:  978-2266260473
Prix Éditeur :  8,50€
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :

À sa naissance, tout le village du Nordland était en deuil : l’enfant unique d’Horn, le maître d’arme, était une fille.

Vingt ans plus tard, Kaelyn n’aspire qu’à marcher sur les traces de son père et devenir Maîtresse de guerre, la plus haute des distinctions. Armée de son courage, de son talent et de quelques rudiments d’escrime, elle prend la route du lointain sultanat d’Azman, terre barbare en proie aux cannibales.

Mais ce n’est pas sur le champ de bataille que la belle et sensuelle Kaelyn va mener son combat, car de nombreux défis l’attendent avant qu’elle puisse se prétendre digne de porter l’épée…

Mon Avis :

Il y a bien longtemps que je ne suis pas tombée sur un livre que je classe dans la catégorie “Je t’aime, moi non plus”. J’y range tous les romans qui se heurtent à des sentiments contradictoires: Avoir aimé ma lecture et y avoir fait la “danse des sourcils” sur quelques passages du livre où j’ai un avis mitigé (Oui, j’ai des sourcils très expressifs).  Et ce fut le cas pour “La maîtresse de guerre”.

Kaelyn, est une jeune femme de 20 ans, qui a quitté ses terres natales pour les champs de bataille, en Orient, afin d’être reconnue comme maîtresse d’arme. Mais à peine arriver, la situation vire au cauchemar:  son groupe d’éclaireurs se fait massacrer et Kaelyn est capturée en tant qu’ esclave. Son futur “propriétaire”, Hadrian, s’avère être le maître d’arme du sultanat d’Azman. A partir de cet instant, le destin de Kaelyn va être chambouler et elle aura un tout autre regard sur ce” nouveau monde” qui l’entoure

Aimant la Fantasy et connaissant l’auteur par le biais d’autres lecteurs, je me suis plongée très vite dans les aventures de cette jeune femme, qui essaye de s’imposer dans une discipline tenue, jusqu’à maintenant, par des hommes. Et je dis bien aventure ! Je vous avoue, à part la présence minime de sorciers lors d’une bataille et celle d’un nécromancien pour une scène importante, il y’ a peu d’utilisation de la magie. J’aurais aimé une présence plus mystique surtout que l’histoire se passe en Orient ( l’utilisation de djinns, par exemple).

Puis, au fil de ma lecture et appréciant  cette vaillante Kaelyn qui sait montrer sa force autant que ses faiblesses, je me suis lassée lorsqu’on la renvoie, à chaque fois, à sa féminité (ses formes féminines, ses longues boucles de cheveux roux, l’effet qu’elle fait aux hommes). On a bien compris, c’est une jolie fille ! Certes, on voit son courage et sa grande dextérité aux combats, mais pourquoi toujours revenir à son statut de femme. Il est fort probable que le contexte de l’histoire y porte beaucoup, mais tout de même. Le seul moment où cette intervention a tout un sens, c’est lorsqu’elle demande une cuirasse plus féminine pour ses seins (Ce qui m’a fait sourire).  Quoi qu’il en soit,  j’ai mis de côté tout ceci…

Car oui, malgré ces détails qui ont causé ma “danse des sourcils”, j’ai lu ce roman en deux jours. J’ai pris ce récit comme une simple histoire d’aventure qui semble similaire, par certains points, à la période des Croisades. La plume de l’auteur est très agréable et nous emporte dans un univers oriental, aux paysages envoûtant. La lecture est captivante par le biais de petites intrigues qui donne du dynamisme au roman. Ils sont représentés sous les traits de deux personnages rongés par la jalousie. Ils sont tellement mesquins et prêts à tout ! (Fénia, nièce du sultan, dont j’ai adoré son machiavélisme sans limite et Dikaon, se laissant envahir par sa rage pour devenir un véritable monstre dans tous les sens du terme).

J’ai assez apprécié la romance qui se développe entre Kaelyn et Hadrian, qui la formera aux armes et aux stratégies militaires. Elle ne monopolise pas l’attention du lecteur (Même si je ne comprends pas trop ce que peut lui trouver notre héroïne. La froideur de cet homme et ses rares expressions ne sont guère attirant). Et les scènes d’action… J’ai adoré! J’aime les histoires de combats, où on doit aller au-delà de ses forces et faire preuve d’intelligence (les tactiques militaires, mises en place lors des batailles, sont très inventifs). Bon, on se dit que certaines scènes de combats sont un peu “too much” (A la “Kill Bill” ) mais ça ne gâche pas le plaisir. Attention aux plus sensibles ! C’est assez (beaucoup ? ) sanguinolent !

Et je signale une note de complète satisfaction sur la scène de fin, me rendant encore plus admirative sur le personnage de Kaelyn dont je garderai un bon souvenir.

Pour conclure,  j’ai vraiment apprécié ce moment partagé avec cette héroïne et voir son ascension pour enfin devenir maîtresse de guerre. Certes, il y’ a quelques points sur lesquels je reste dubitative, mais ce récit a réussi à me charmer à travers ses mots.  Pour les lecteurs, à la recherche de récit d’aventure et riche en actions, je peux que vous conseillez de le lire. Mais pour les fans de Fantasy, ce roman ne sera qu’un bon divertissement.

Très bon

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Chronique de KlolianeKloliane

La Maîtresse de Guerre de Gabriel Katz

La Maîtresse de Guerre de Gabriel KatzNombre de pages :  480 pages
Éditeur :  Pocket
Date de sortie :  10 mars 2016
Collection :  Pocket Fantasy
Langue :  Française
ISBN-10:  2266260472
ISBN-13:  978-2266260473
Prix Éditeur :  8,50€
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :

À sa naissance, tout le village du Nordland était en deuil : l’enfant unique d’Horn, le maître d’arme, était une fille.

Vingt ans plus tard, Kaelyn n’aspire qu’à marcher sur les traces de son père et devenir Maîtresse de guerre, la plus haute des distinctions. Armée de son courage, de son talent et de quelques rudiments d’escrime, elle prend la route du lointain sultanat d’Azman, terre barbare en proie aux cannibales.

Mais ce n’est pas sur le champ de bataille que la belle et sensuelle Kaelyn va mener son combat, car de nombreux défis l’attendent avant qu’elle puisse se prétendre digne de porter l’épée…

Mon Avis :

Il y a bien longtemps que je ne suis pas tombée sur un livre que je classe dans la catégorie “Je t’aime, moi non plus”. J’y range tous les romans qui se heurtent à des sentiments contradictoires: Avoir aimé ma lecture et y avoir fait la “danse des sourcils” sur quelques passages du livre où j’ai un avis mitigé (Oui, j’ai des sourcils très expressifs).  Et ce fut le cas pour “La maîtresse de guerre”.

Kaelyn, est une jeune femme de 20 ans, qui a quitté ses terres natales pour les champs de bataille, en Orient, afin d’être reconnue comme maîtresse d’arme. Mais à peine arriver, la situation vire au cauchemar:  son groupe d’éclaireurs se fait massacrer et Kaelyn est capturée en tant qu’ esclave. Son futur “propriétaire”, Hadrian, s’avère être le maître d’arme du sultanat d’Azman. A partir de cet instant, le destin de Kaelyn va être chambouler et elle aura un tout autre regard sur ce” nouveau monde” qui l’entoure

Aimant la Fantasy et connaissant l’auteur par le biais d’autres lecteurs, je me suis plongée très vite dans les aventures de cette jeune femme, qui essaye de s’imposer dans une discipline tenue, jusqu’à maintenant, par des hommes. Et je dis bien aventure ! Je vous avoue, à part la présence minime de sorciers lors d’une bataille et celle d’un nécromancien pour une scène importante, il y’ a peu d’utilisation de la magie. J’aurais aimé une présence plus mystique surtout que l’histoire se passe en Orient ( l’utilisation de djinns, par exemple).

Puis, au fil de ma lecture et appréciant  cette vaillante Kaelyn qui sait montrer sa force autant que ses faiblesses, je me suis lassée lorsqu’on la renvoie, à chaque fois, à sa féminité (ses formes féminines, ses longues boucles de cheveux roux, l’effet qu’elle fait aux hommes). On a bien compris, c’est une jolie fille ! Certes, on voit son courage et sa grande dextérité aux combats, mais pourquoi toujours revenir à son statut de femme. Il est fort probable que le contexte de l’histoire y porte beaucoup, mais tout de même. Le seul moment où cette intervention a tout un sens, c’est lorsqu’elle demande une cuirasse plus féminine pour ses seins (Ce qui m’a fait sourire).  Quoi qu’il en soit,  j’ai mis de côté tout ceci…

Car oui, malgré ces détails qui ont causé ma “danse des sourcils”, j’ai lu ce roman en deux jours. J’ai pris ce récit comme une simple histoire d’aventure qui semble similaire, par certains points, à la période des Croisades. La plume de l’auteur est très agréable et nous emporte dans un univers oriental, aux paysages envoûtant. La lecture est captivante par le biais de petites intrigues qui donne du dynamisme au roman. Ils sont représentés sous les traits de deux personnages rongés par la jalousie. Ils sont tellement mesquins et prêts à tout ! (Fénia, nièce du sultan, dont j’ai adoré son machiavélisme sans limite et Dikaon, se laissant envahir par sa rage pour devenir un véritable monstre dans tous les sens du terme).

J’ai assez apprécié la romance qui se développe entre Kaelyn et Hadrian, qui la formera aux armes et aux stratégies militaires. Elle ne monopolise pas l’attention du lecteur (Même si je ne comprends pas trop ce que peut lui trouver notre héroïne. La froideur de cet homme et ses rares expressions ne sont guère attirant). Et les scènes d’action… J’ai adoré! J’aime les histoires de combats, où on doit aller au-delà de ses forces et faire preuve d’intelligence (les tactiques militaires, mises en place lors des batailles, sont très inventifs). Bon, on se dit que certaines scènes de combats sont un peu “too much” (A la “Kill Bill” ) mais ça ne gâche pas le plaisir. Attention aux plus sensibles ! C’est assez (beaucoup ? ) sanguinolent !

Et je signale une note de complète satisfaction sur la scène de fin, me rendant encore plus admirative sur le personnage de Kaelyn dont je garderai un bon souvenir.

Pour conclure,  j’ai vraiment apprécié ce moment partagé avec cette héroïne et voir son ascension pour enfin devenir maîtresse de guerre. Certes, il y’ a quelques points sur lesquels je reste dubitative, mais ce récit a réussi à me charmer à travers ses mots.  Pour les lecteurs, à la recherche de récit d’aventure et riche en actions, je peux que vous conseillez de le lire. Mais pour les fans de Fantasy, ce roman ne sera qu’un bon divertissement.


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