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Les Prodiges de Jeremy Scott

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Les Prodiges de Jeremy Scott

Les Prodiges de Jeremy ScottNombre de pages : 414 pages
Editeur : Michel Lafon
Date de sortie : 24 mars 2016
Langue : Français
ISBN-10: 2749928206
ISBN-13: 978-2749928203
Prix Editeur : 17,95€
Disponible sur liseuse : OUI

Son résumé :

Lorsque son père lui annonce qu’il est temps d’avoir une discussion sérieuse, Philip, 14 ans, craint le pire. Il n’a aucune envie que son père lui parle de sexualité. Mais cet échange prend un tournant inattendu quand il apprend qu’il est… un super-héros. Comme ses parents et ses grands-parents avant lui, et comme la plupart des habitants de sa petite ville apparemment si tranquille.
Philip est télékinésiste, il peut déplacer les objets par la pensée. Mais quel intérêt quand on est aveugle ?
Dès le lendemain, lors de son premier jour au lycée, Philip intègre une classe spéciale. La classe des super-héros handicapés. Il est effondré.
Mais pas le temps de se lamenter car un super-criminel menace la sécurité de leur ville. Philip et ses nouveaux compagnons de classe vont devoir maîtriser leurs pouvoirs et montrer à tous de quoi ils sont vraiment capables.

Mon Avis :

Une histoire de super-héros handicapés est assez peu commune, j’étais très curieuse de voir comment Jeremy Scott allait nous amener tout cela. Il y avait aussi la couverture, juste  sublime et accrocheuse des éditions Michel Lafon qui lui conférait un écrin nous faisant vraiment miroiter le meilleur. Même s’il n’est pas mauvais, Jeremy Scott a vraiment mal su véhiculer les idées de son récit.

Le lecteur va donc suivre les aventures hors-normes de Philipp et de sa bande de copains, ayant tous un handicape physique ou mentale. De l’aveugle à celui atteint de trisomie, le lecteur va vouloir s’attacher à eux malheureusement parfois avec bien du mal. Le roman part sur une base simple : le héros intègre une école de super-héros à ses douze ans. Le jour où il apprend qu’un projet de super-simulation aura lieu et que tout le monde peut y participer sauf la classe des handicapés, il va monter un projet pour les faire participer eux aussi. Bien sûr, rien ne se passe comme prévu plus tard et se greffe alors un autre scénario avec des extrémistes religieux qui attendent la venue d’un super-héros qui aurait tous les pouvoir réunis.

Le héros, Philipp va se retrouver pris malgré lui dans cette histoire infernale où le méchant va tout faire pour le recruter en lui promettant la lune. Ce personnage du nom de Mr Finch, va faire preuve de très grande cruauté envers Philipp pour lui faire exprimer tout son potentiel.

En parlant de ça, cela ne vous rappelle-t-il pas une autre histoire ?

Le tout aurait pu être vraiment génial mais Jeremy Scott s’est un peu perdu dans ce qu’il tentait de nous faire véhiculer comme message. Quant à la fin, elle était tellement prévisible et là encore ça m’a rappelé un autre film vu il y a longtemps.

Dans l’ensemble, même si on se perd un peu, Les Prodiges se lit avec un certain plaisir. L’idée de départ est bonne. Il ne faut jamais se fier aux apparences et c’est souvent celui que l’on attend le moins qui vous surprendra le plus. J’ai adoré l’idée de ce genre d’école de super-héros où même les handicapés y ont leur place. Pour ce qui est de la radicalisation et de l’endoctrinement concernant ce mouvement religieux qui croit en la venue d’un grand héros et dont le méchant fera tout pour avancer son apparition peut éventuellement rappeler aussi l’actualité des ces dernières années cependant ce n’est ni assez aboutis, bien trop superflus et, amené aussi avec pas mal de maladresses.

Au final, j’ai eu beaucoup de peine pour le héros Philipp, il croyait vivre les aventures de sa vie malheureusement son entrée dans cette super école tournera vite au cauchemar et j’ai trouvé la encore que l’auteur en faisait trop. Pauvre gamin.

Je suis ressortie de ce livre avec un sentiment mitigé. J’aurais aimé qu’il soit moins tape à l’œil, moins brouillon et que, à la rigueur, Jeremy Scott fasse preuve d’une meilleure maitrise de son sujet de départ. Un bon roman mais sans plus qui aurait mérité sans doute un traitement plus abouti des sujets qu’il amène.

Bon

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Les Prodiges de Jeremy Scott

Les Prodiges de Jeremy ScottNombre de pages : 414 pages
Editeur : Michel Lafon
Date de sortie : 24 mars 2016
Langue : Français
ISBN-10: 2749928206
ISBN-13: 978-2749928203
Prix Editeur : 17,95€
Disponible sur liseuse : OUI

Son résumé :

Lorsque son père lui annonce qu’il est temps d’avoir une discussion sérieuse, Philip, 14 ans, craint le pire. Il n’a aucune envie que son père lui parle de sexualité. Mais cet échange prend un tournant inattendu quand il apprend qu’il est… un super-héros. Comme ses parents et ses grands-parents avant lui, et comme la plupart des habitants de sa petite ville apparemment si tranquille.
Philip est télékinésiste, il peut déplacer les objets par la pensée. Mais quel intérêt quand on est aveugle ?
Dès le lendemain, lors de son premier jour au lycée, Philip intègre une classe spéciale. La classe des super-héros handicapés. Il est effondré.
Mais pas le temps de se lamenter car un super-criminel menace la sécurité de leur ville. Philip et ses nouveaux compagnons de classe vont devoir maîtriser leurs pouvoirs et montrer à tous de quoi ils sont vraiment capables.

Mon Avis :

Une histoire de super-héros handicapés est assez peu commune, j’étais très curieuse de voir comment Jeremy Scott allait nous amener tout cela. Il y avait aussi la couverture, juste  sublime et accrocheuse des éditions Michel Lafon qui lui conférait un écrin nous faisant vraiment miroiter le meilleur. Même s’il n’est pas mauvais, Jeremy Scott a vraiment mal su véhiculer les idées de son récit.

Le lecteur va donc suivre les aventures hors-normes de Philipp et de sa bande de copains, ayant tous un handicape physique ou mentale. De l’aveugle à celui atteint de trisomie, le lecteur va vouloir s’attacher à eux malheureusement parfois avec bien du mal. Le roman part sur une base simple : le héros intègre une école de super-héros à ses douze ans. Le jour où il apprend qu’un projet de super-simulation aura lieu et que tout le monde peut y participer sauf la classe des handicapés, il va monter un projet pour les faire participer eux aussi. Bien sûr, rien ne se passe comme prévu plus tard et se greffe alors un autre scénario avec des extrémistes religieux qui attendent la venue d’un super-héros qui aurait tous les pouvoir réunis.

Le héros, Philipp va se retrouver pris malgré lui dans cette histoire infernale où le méchant va tout faire pour le recruter en lui promettant la lune. Ce personnage du nom de Mr Finch, va faire preuve de très grande cruauté envers Philipp pour lui faire exprimer tout son potentiel.

En parlant de ça, cela ne vous rappelle-t-il pas une autre histoire ?

Le tout aurait pu être vraiment génial mais Jeremy Scott s’est un peu perdu dans ce qu’il tentait de nous faire véhiculer comme message. Quant à la fin, elle était tellement prévisible et là encore ça m’a rappelé un autre film vu il y a longtemps.

Dans l’ensemble, même si on se perd un peu, Les Prodiges se lit avec un certain plaisir. L’idée de départ est bonne. Il ne faut jamais se fier aux apparences et c’est souvent celui que l’on attend le moins qui vous surprendra le plus. J’ai adoré l’idée de ce genre d’école de super-héros où même les handicapés y ont leur place. Pour ce qui est de la radicalisation et de l’endoctrinement concernant ce mouvement religieux qui croit en la venue d’un grand héros et dont le méchant fera tout pour avancer son apparition peut éventuellement rappeler aussi l’actualité des ces dernières années cependant ce n’est ni assez aboutis, bien trop superflus et, amené aussi avec pas mal de maladresses.

Au final, j’ai eu beaucoup de peine pour le héros Philipp, il croyait vivre les aventures de sa vie malheureusement son entrée dans cette super école tournera vite au cauchemar et j’ai trouvé la encore que l’auteur en faisait trop. Pauvre gamin.

Je suis ressortie de ce livre avec un sentiment mitigé. J’aurais aimé qu’il soit moins tape à l’œil, moins brouillon et que, à la rigueur, Jeremy Scott fasse preuve d’une meilleure maitrise de son sujet de départ. Un bon roman mais sans plus qui aurait mérité sans doute un traitement plus abouti des sujets qu’il amène.


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