Le 28 mars 2016
Synopsis :
Quand son mariage et son entreprise familiale font naufrage, Polly Waterford quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d’une île des Cornouailles. Elle s’installe seule dans un minuscule appartement situé au-dessus d’une boutique laissée à l’abandon. Pour se remonter le moral, elle se consacre à son plaisir favori : fabriquer du pain. Alors qu’il n’y a plus dans le village qu’une boulangère irascible au pain sans saveur, les arômes de levain qui s’échappent de chez elle attirent très vite la curiosité et la sympathie des habitants. Petit à petit, d’échanges de services en petits bonheurs partagés, elle ravive l’esprit d’entraide et de partage dans le village. Au fil des rencontres farfelues (un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands) et au gré des événements heureux ou tragiques qui touchent la communauté, ce qui ne devait être qu’un simple » break » devient l’entreprise de sa vie. Polly se révèle enfin à elle-même : une femme déterminée et créative, prête à mordre dans la vie comme dans une mie de pain chaude et croustillante. Un feel good book qui, sur fond de crise économique prône des valeurs de partage et d’entraide. Un ton bienveillant et drôle, pour une histoire romantique avec quelques accents mélancoliques qui ne tombe jamais dans la mièvrerie.
Mon avis :
Polly est brisée, elle n’a plus rien, elle a tout perdu. La faillite de son entreprise l’a non seulement mise sur la paille financièrement, mais elle a aussi détruit son mariage. Avec Chris, elle avait tout pour être heureuse, ils incarnaient à eux deux, la réussite éblouissante de deux jeunes gens dans le vent. Maintenant, elle doit recommencer à zéro.
Pour nouveau départ, elle choisit de s’établir à Mount Polbearne, une petite île de Cornouaille, seulement reliée à la terre ferme par une chaussée submersible. Elle a besoin de se ressourcer, d’oublier, de s’isoler. Mais elle n’a pas un sou vaillant en poche, d’ailleurs c’est aussi pour ça qu’elle n’a pas le choix, elle doit s’élloigner de la ville. Elle loue donc un meublé au dessus d’une boulangerie inoccupée. C’est un appartement presque insalubre. Mais elle n’a pas le choix, Polly est décidée malgré les mises en garde de Kerenza sa meilleure amie.
Les débuts de Polly, loin de chez elle ne sont pas faciles, elle se sent seule, se fait presque harceler par sa propriétaire, une vieille femme acariâtre qui vend du pain abominable, ne trouve pas de travail.
Mais elle finit par se lier d’amitié avec une équipe de pêcheurs du coin, puis avec un apiculteur. Elle commence à faire son pain elle même, car elle a toujours eu cette passion, le pain frais qui fleure bon, la croute bien dorée et craquante, la mie tendre. Et si la solution était tout simplement là ?
J’ai adoré ce roman, vraiment. C’est un livre doudou, il est réconfortant, comme le dit le synopsis, c’est un feel good. Un pur bonheur.
L’écriture est simple et efficace, le scénario est certes quasi cousu de fil blanc, mais on s’en fiche. C’est un pur bonheur. J’ai tout aimé, le lieu, l’histoire, les personnages. Les lieux sont bien décris, ça me donne presque envie d’y aller.
La suite, Une saison à la petite boulangerie sort à la fin du mois aux éditions prima, je sais déjà que je la lirai, avec plaisir.
Ce premier tome est disponible aux éditions prima depuis janvier 2015 ou chez Pocket depuis janvier 2016.