
Le vieux dancing délabré devint une extraordinaire pépinière de talents, particulièrement des auteurs-compositeurs-interprètes. Georges Brassens, Jacques Brel, Boris Vian, Guy Béart, Juliette Gréco, Raymond Devos, Serge Gainsbourg, Boby Lapointe, Henri Salvador ou encore Pierre Perret doivent beaucoup à l'endroit.
Avec le départ de Jacques Canetti en 1967, la salle devient un sex-shop puis un cabaret érotique, et une salle de concert pop/rock du milieu des années 1990 (L’Erotika) avant d'être réhabilitée par la Ville de Paris. Depuis janvier 2013 une nouvelle formule est lancée, sous l'égide de la société 3 Anes Prod et la direction d'Olivier Poubelle et Alice Vivier.
La programmation est très large avec plusieurs formules permettant vraiment aux artistes en devenir ou un peu plus expérimentés de se constituer un public. La salle de concert a été entièrement refaite. Sa capacité de 200 places assises garantit une certaine forme d'intimité. La salle de restaurant est complémentaire pour une séance en acoustique avec 130 personnes.

Le chanteur ne manque pas d'humour. Il en faut pour occuper la scène alors que le public est venu pour un autre. D'ailleurs il a taggué sa guitare d'un "J'y suis toujours". Il commence par Rien à dire, et il faut du culot pour démarrer avec un tel titre.
Avec la Tombe, on pense à Adamo. La chanson à texte bascule brutalement dans le rock. Puis Scarlett, une chanson qui figurait déjà sur son deuxième album, Notre Jeunesse, sorti en 2008. Il la chante et la joue avec humour quand besoin est. ses chansons sont interprétées comme de petites scènes de théâtre. Interchangeable ne sera pas sur le prochain qui sera nettement plus rock prévient-il.
Il termine avec Décomplexe, qui envoie, même sans batterie, pourvu qu'un peu de réverb donne de l'ampleur. On retrouve ces chansons dans son dernier album Gloires, enregistré il y a un an enregistré par le réalisateur Ian Caple (Bashung, Emilie Simon, Simple Minds, Cocoon…) et qui a reçu le coup de coeur de l'Académie Charles Cros 2015. Beaucoup d'autres récompenses saluent sa rage et sa plume.
Interrogé sur sa rencontre avec Benoît Dorémus il m'a confié que ce n'était pas Francis Cabrel qui les avait réuni même si, lui aussi, est passé par Astaffort. Ils se sont croisés dans le milieu underground, et surtout à Chantappart. Ils se sont aperçus qu'ils aimaient tous les deux Bob Dylan comme Eminem et "ça l'a fait" ...

Je n'ai que le potentiel (...)Moi je voulais être un vrai dur (...)Avec la musculature (...)Je voulais me poser moins de questions.











