Le 4 avril 2016
Synopsis :
Quelques mois après la shoah, Miklós Gárdos, vingt-cinq ans, est envoyé en Suède pour soigner sa tuberculose. Il apprend à son arrivée qu’il est au stade terminal de la maladie et qu’il lui reste six mois à vivre. Il prend alors une folle décision : se marier avec une jeune fille de son pays. Il écrit à cent dix-sept d’entre elles. La lettre est la même, seul le nom change. L’une des destinataires est Lili Reich. Elle a dix-huit ans et est hospitalisée pour un problème au rein. Par jeu, parce qu’elle est jeune et s’ennuie dans son lit d’hôpital, elle répond à Miklós. Des décennies plus tard, Lili confie à leur fils, Péter, les deux grosses liasses de lettres d’amour qu’elle a échangées avec Miklós.
Livre La fièvre de l’aube de Péter Gardos publié chez Robert Laffont en avril 2016
" data-orig-size="248,395" aperture="aperture" />Livre la fièvre de l’aube de Peter Gardos (couverture étrangère)
" data-orig-size="308,475" data-image-title="la fièvre de l’aube" class="attachment-thumbnail size-thumbnail" data-orig-file="https://1000etunepages.files.wordpress.com/2016/03/17791642.jpg" aperture="aperture" />Livre la fièvre de l’aube de Peter Gardos (couverture étrangère)
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" data-orig-size="318,318" data-image-title="La fièvre de l’aube" class="attachment-thumbnail size-thumbnail" data-orig-file="https://1000etunepages.files.wordpress.com/2016/03/27242486.jpg" aperture="aperture" />Livre la fièvre de l’aube de Peter Gardos (couverture étrangère)
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" data-orig-size="300,475" data-image-title="La fièvre de l’aube" class="attachment-thumbnail size-thumbnail" data-orig-file="https://1000etunepages.files.wordpress.com/2016/03/29533897.jpg" aperture="aperture" />Mon avis :
J’ai eu la chance de recevoir les Epreuves non corrigées d’un livre qui sort très bientôt aux Editions Robert Laffont, et de le lire ainsi en avant première, il s’agit de La fièvre de l’aube de Péter GÁRDOS.
Il s’agit d’un livre qui raconte l’histoire des parents de l’auteur, leur rencontre, et l’histoire de la naissance de leur amour, une histoire incroyable et magnifique. Cette histoire sera portée au cinéma également dans le courant de l’année 2016.
Lili et Miklós ne se connaissent pas, mais ils ont plusieurs points communs :
- Ils sont tous les deux Hongrois
- Ils sont tous les deux rescapés de la Shoah
- Et ils sont tous les deux envoyés en Suède pour se rétablir après leur sauvetage des camps de concentration.
Comme je l’ai dit, plus haut, ils ne se connaissent pas, et ils ne sont pas dans les mêmes centres pour se rétablir, ils n’auraient jamais du apprendre à se connaitre, mais c’était sans compter sur la ténacité de Miklós, un homme incroyable.
Miklós est en Suède pour soigner sa tuberculose, mais en fait, le médecin est formel, il est condamné. Il n’a plus que Six mois à vivre dans le meilleur des cas. Mais Miklós ne peut accepter son sort, il veut s’en sortir.. Il va s’en sortir, il le sait, quoi qu’en dise son médecin. Et il a va même se marier et fonder une famille.
Pour cela, il écrit à toutes les femmes d’origine Hongroise rescapées des camps et en soin en Suède. Il écrit à 117 femmes, la même lettre. Quelques-unes répondent, mais une seule va lui faire battre le coeur plus vite, celle de Lili, une jeune femme de dix-huit ans.
Dans ce roman, l’auteur ne s’attarde pas sur le drâme vécu par ses parents lors de la guerre, ou si peu, ça n’est pas l’objet de ce livre. Il se concentre vraiment sur l’histoire de Miklós et Lili, et la naissance de leur amour. On le voit naitre sous nos yeux.
Je dois dire, qu’au départ, j’ai été un peu déçue par ce livre, je ne m’attendais pas à ce genre d’histoire. Mais en fait, après quelques chapitres, il s’est passé quelque chose, comme un déclic, je me suis attachée en particulier à la fragile Lili. J’avais envie de suivre le combat de ce couple naissant, pour pouvoir vivre sa romance, timide au départ, puis plus passionnée par la suite, mais toujours tout en pudeur.
L’écriture m’a également quelques peu perturbée au départ. Je l’ai trouvée assez hachée, faite de phrases assez courtes et très ponctuées. Mais en fait après quelques temps, je m’y suis habituée, et ça ne m’a pas plus dérangée que ça.
Après quelques temps d’adaptation pour ma part, et d’hésitations pour vraiment entrer dans l’histoire, j’ai trouvé que La fièvre de l’aube était un beau livre, et surtout un bel hommage de l’auteur à ses parents. C’est l’histoire extraordinaire d’un homme qui voulait encore croire à la vie et à l’amour après être sorti de l’enfer.
Je vous le recommande !
A découvrir aux Editions Robert Laffont dès le 7 avril 2016.