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Sans pitié ni remords par Claude

Par Livresque Du Noir @LivresqueduNoir
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L’histoire commence par les obsèques de Jacques Morel, un très bon ami de Mehrlicht. Un notaire parisien remet à Mehrlicht une enveloppe de la part de Jacques Morel. Pour l’ouverture de cette enveloppe, un responsable de la Police de l’Art est présent. L’enveloppe contient un diamant brut qui est aussitôt identifié comme l’œil d’une statue dérobée au Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie dix ans plus tôt.

Cette statue a pour nom « le Gardien des Esprits » et est recherchée par la Police des Arts de Paris. Comme le défunt Jacques Morel est accusé dans cette affaire, Mehrlicht fera tout pour innocenter son ami et honorer sa mémoire. Le capitaine sera prêt à se lancer dans une chasse au trésor et à déchiffrer des énigmes.

Parallèlement à cela, les lieutenants Latour et Dossantos sont appelés pour constater un suicide puis assistent à la défenestration  d’une femme. Que se passe-t-il ?

Ces deux enquêtes, menées de front par Mehrlicht et son équipe, apporteront leur lot de questions et il faudra y répondre rapidement. Car le temps joue contre eux et tout va très vite…

EXTRAITS

 « T’aurais pas un flingue à me prêter ? C’est pour un prêtricide… Je vais lui greffer un aller simple en plomb pour l’au-delà, un billet première classe Paris-Saint Pierre sans correspondance. Et histoire qu’il soit en règle pendant le voyage, je vais lui poinçonner la chasuble aux six-coups. Après, on jette le corps dans le trou, ni vu ni connu… »

« Il paraît qu’ils ont créé un CAP de cuisine où les gamins apprennent à réchauffer les barquettes ! T’entends ça ? Un cuistot, maintenant, c’est un type qui sait mettre un surgelé au four ! Putain… Tu dis « vinaigrette » à un cuisinier aujourd’hui, pour lui, tu parles de chimie ! Il cherche les ingrédients dans le tableau de Mendeleïev ! »

MON AVIS

Nicolas Lebel nous sert un polar très noir et nous plonge dans le milieu de l’Art. Il pointe les dérives du système. Que se soit l’exposition de statues africaines par des musées français ou le vol caractérisé d’œuvres d’art.

Pour son troisième opus, Nicolas Lebel a frappé très fort. Il nous embarque dans une enquête qui va à cent à l’heure et qui ne compte pas ses morts ! On passe par toutes les émotions avec notre capitaine Mehrlicht et son équipe.

L’auteur sait nous mettre sous tension en faisant intervenir des protagonistes prêts à en découdre avec la Police. D’ailleurs ceux-ci s’affranchissent des règles et ont leurs propres codes.

Il va y avoir du sport, de l’humour et des scènes très noires ! Il va falloir s’accrocher au fauteuil durant cette chasse à l’homme !

Nicolas Lebel possède un style personnel et reconnaissable. En plus de l’humour, il manie très bien la langue française et nous donne à lire un peu de poésie. Cela nous fait chaud au cœur et l’on en a bien besoin.

En effet, dès l’intermède fini, les hostilités reprennent et ça envoie du lourd ! Vous aurez votre dose d’adrénaline et les scènes d’actions seront violentes. Planquez-vous bien !

Merci à Nicolas Lebel pour ce très bon polar noir ! Et vous, chers lecteurs, plongez-vous dans l’univers de cet auteur, vous ne le regretterez pas !


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