Sharknado 2 : The Second One. 1 heure 27. États-Unis. Science-Fiction – Comédie. Sortie en France directement en vidéo le 9 décembre 2014. Réalisé par Anthony C. Ferrante avec Ian Ziering, Tara Reid, Vivica A. Fox, Mark McGrath, Kari Wuhrer, Dante Palminteri, Judd Hirsch, Kurt Angle…
Fin Shepard, devenu un héros national après avoir sauvé la ville de Los Angeles d une tornade de requins, se rend à New York avec son ex-femme April. Mais il ne va pas tarder à découvrir que les requins ont également fait le voyage…
Tout de suite dans la foulée du premier opus et profitant de sa programmation à la télévision, j’ai tout de suite enchaîné avec cette suite de tempête de requins avec « Sharknado 2 : The Second One » en espérant que le trip aille cette fois-ci un peu plus loin.
Ce ne fut malheureusement pas le cas. Cette suite reprend la même trame que le premier film et reste sur ses acquis. Si je conçois que le cadre new-yorkais apporte un petit plus et que le final s’avère être de meilleur facture, le résultat reste cependant sensiblement le même à savoir un nanar assumé qui fait le boulot, qui m’a divertit mais qui peine quand même à me faire sourire franchement même si je reconnais qu’ici, ça fonctionne quand même un peu mieux (je suis peut-être cette fois-ci mieux rentré dans ce délire).
Côté distribution, même punition. On retrouve ici Ian Ziering (Fin) qui semble toujours s’amuser à jouer la caricature du héros. C’est très mauvais mais on est dans le thème et j’admets que rien que pour son discours sur le camion de pompier, le film mériterait presque le coup d’œil. Face à lui, un peu plus présente que dans la précédente aventure, Tara Reid (April) m’a enfin paru utile même si on ne l’exploite pas assez. C’est presque dommage car sa séquence finale avec la scie à la place de la main vaut elle aussi le détour.
Le reste suit dans la surenchère même si je retiendrais sans doute un peu plus Vivica A. Fox (Skye) et Judd Hirsch (Ben) que j’avais adoré découvrir dans la série « Forever ». Quant à Kari Wuhrer (Ellen), si dans ma jeunesse sa présence suffisait, ici, elle est malheureusement inexistante au même titre que Mark McGrath (Martin)…
Derrière la caméra, Anthony C. Ferrante reste fidèle au poste. Il a eu le temps de faire ses armes sur le premier film et semble mieux armé pour sa suite. Je ne dis pas que c’est bon, c’est toujours aussi mauvais avec un montage désastreux ainsi que des effets visuels et des incrustations très hideuse mais ça passe quand même un peu mieux, le cadre new-yorkais aidant je pense à moins que je ne sois définitivement rentré enfin dans ce délire.
Pour résumer, « Sharknado 2 : The Second One » est sensiblement meilleur comparé à son prédécesseur ou du moins, j’ai une petite préférence pour ce deuxième volet. Je ne vais pas vous mentir, ça reste toujours aussi mauvais en tout point mais je suis mieux rentré dans le trip de ce nanar qui s’assume. Si je suis content d’avoir découvert ça à la télévision et non en Blu-ray, je continue d’être curieux et je me ferais peut-être le troisième film quand l’occasion se présentera maintenant, je ne comprends toujours pas pourquoi ce nanar a une telle aura comparé à d’autres nanars…