Partager la publication "[Dossier] TGS Springbreak 2016 : le printemps des geeks"
Ceux qui nous suivent depuis longtemps savent qu’à On Rembobine, nous ne ratons jamais l’occasion de nous rendre au Toulouse Game Show. Qu’il s’agisse de la version automnale, en grand format, ou de la version printanière, plus cosy, dont il est question ici. Car en effet, le TGS Springbreak vient de tirer sa référence au terme de deux journées extrêmement bien remplies. Un événement que nous avons souhaité couvrir du mieux possible, en mettant en place un dispositif massif. Nous étions ainsi trois à parcourir les allées du salon, qui se tenait comme à l’accoutumée à Labège, histoire de ne rien louper !
Compte-rendu de Gilles
Samedi 9 avril, 9 h : c’est parti ! Les journalistes et les VIP entrent dans le centre de congrès Diagora, tandis que les visiteurs commencent à former une file d’attente toujours plus impressionnante. Il ne fait pas spécialement beau et même carrément frisquet, mais ce n’est pas grave : il en faut plus pour arrêter les geeks, y compris celles et ceux dont les déguisements ne couvrent qu’une infime partie de leur corps.
Premier objectif : faire le tour du propriétaire afin de prendre la température du lieu avant l’arrivée des visiteurs. Un moment privilégié qui permet de voir plus confortablement les stands des associations et des commerçants qui ont répondu présent. Et puisque nous en sommes à parler des stands, autant vous faire part des jolies découvertes de cette édition 2016 !
Tout d’abord, parlons un peu de Geek Crafts et de leurs étonnantes créations. Des artisans qui présentaient leurs œuvres, soit des tableaux ou des objets fabriqués à l’aide de petites billes de plastique afin de retranscrire les pixels qui composent les personnages des jeux-vidéos et de la culture geek. Que ce soit les Pokemons, Alex Kidd, les combattants de Street Fighter ou Link de Zelda, tous ont été « reconstitués » par les petites mains de Geek Crafts. En résultent des tableaux étonnants, composés de plusieurs milliers de petites billes. À noter qu’il est également possible de passer commande pour acquérir des créations personnalisées. Bien sûr, nous ne saurions trop vous conseiller d’aller jeter un œil sur leur site (geek-crafts.fr).
Autre coups de cœur : Nous Sommes des Héros. Des artisans bijoutiers notamment mis en lumière dans l’émission de M6, 66 Minutes, qui évoluent quant à eux dans un domaine plutôt pointu. Ancien prothésiste dentaire, le créateur qui nous a parlé nous a ainsi expliqué avoir développé un alliage unique, appelé le Galaxium. Un metal hypoallergénique et très résistant à l’aide duquel il modèle des bijoux. Des colliers ou encore des bagues à l’effigie de personnages de la culture geek, comme Batman, Iron Man, les Chevaliers du Zodiaque ou encore Sauron du Seigneur des Anneaux. Franchement impressionnant, notamment grâce à un niveau de détail hallucinant, le travail de Nous Sommes des Héros s’inscrit en plus dans une démarche aussi originale qu’incarnée, caractérisée par une passion dont ce bijoutier pas comme les autres, se fait le vecteur. Et là encore, il est tout à fait possible voire vivement recommandé de proposer des projets personnalisés, afin d’acquérir un objet unique (des-heros.com).
Outre ces deux stands, plusieurs habitués avaient à nouveau fait le déplacement, à l’image de FX Predator, l’association qui propose des reproductions d’accessoires et de tenues de films, ou les passionnés de Star Wars de la Rebel Legion French Base.
Du cosplay, des manèges…
Généreux, le TGS Springbreak avait à nouveau déployé un dispositif destiné à contenter et à divertir le plus grand nombre. Les stands donc, mais aussi la fête foraine en extérieur, entièrement gratuite, l’espace jeu-vidéo avec les consoles et les PC mis à disposition, les jeux de plateaux, les jeux de société, les ateliers, l’espace massage… Sans oublier les conférences, nombreuses comme toujours, sur lesquelles vont revenir Sacha et Nicolas, mes deux acolytes sur cette édition.
Le cosplay, cet art qui consiste à se confectionner des déguisements afin d’entrer dans la peau de son personnage favori était encore une fois au centre de toutes les attentions grâce aux visiteurs, dont les tenues ont comme à l’accoutumée conféré au TGS de joyeux airs de carnaval flamboyant. L’occasion de croiser au détour des allées, des personnages bien connus, issu du manga, des jeux-vidéos, du cinéma ou des séries TV.
Stargate et Kaamelott dans la place
Niveau invités, le TGS Springbreak avait convié Peter Williams, alias Apophis dans Stargate SG-1. Un acteur visiblement heureux d’être à Toulouse, toujours très souriant et avenant. Bô Gauthier, que l’on a pu voir dans La Tour Montparnasse Infernale et dans Kaamelott était aussi présent (et heureux de l’être), tout comme Guillaume Briat, alias le roi Burgonde dans Kaamelott. Le doublage, toujours représenté au TGS, était cette fois dignement incarné par la fidèle Brigitte Lecordier (San Goku dans Dragonball) et par Patrick Borg (David Boreanaz, Charlie Sheen dans Hot Shots! et Dragon Ball). Sans oublier les nombreux YouTubeurs et acteurs et réalisateurs de Web séries (Noob mais pas seulement), les invités jeux-vidéos et bien sûr l’impressionnant panel d’artistes comics, à l’image du génie Dave Gibbons, le dessinateur de Watchmen et du comic book Kingsman.
Enfin, finissons par un scoop ! Les organisateurs nous ayant également dévoilé que le TGS de décembre recevrait l’acteur John Noble. Un comédien australien connu pour avoir incarné Denethor, l’intendant du Gondor dans Le Seigneur des Anneaux, mais tout aussi célèbre pour avoir tenu le rôle principal de la série Fringe plusieurs années durant.
Peter Williams
Bô Gauthier et Guillaume Briart
Le panel Web Séries
Un grand merci aux organisateurs et au service presse ! Merci également à Marion de Gloss N’ Roses pour les photos !
@ Gilles Rolland