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L’éco-mobilité passe aussi par les transports individuels

Publié le 14 avril 2016 par Pnordey @latelier

#DISTREEConnectDays L’éco-mobilité ne se résume pas aux voitures électriques, covoiturage démocratisés et transports en communs. Pour les courts trajets, les transports individuels électriques sont une alternative en vogue et nécessitent une réglementation à part entière.

Ils semblent tout droit sortis des films Retour vers le futur, mais sont une alternative bien réelle à l’engorgement et à la pollution des villes : les transports individuels électriques. Intégrés à la smart mobility, gyropodes, smart boards ou encore scooters pliables complètent l’offre des véhicules autonomes, de l’autopartage ou encore de la voie des airs, en étant à contre-courant de la tendance du transport en commun. On parle d’ « éco-mobilité » car ces engins sont non-polluants, silencieux et facilement transportables. Selon Michel Sebis, co-fondateur d’Eco-Riders rencontré à l’événement #DISTREE ConnectDays, ils peuvent être une alternative pour les trajets courts, mais surtout complémentaires pour les plus longs « afin de favoriser l’intermodalité dans les zones urbaines surchargées.»

Plusieurs difficultés résident. La première, ce type de transport n’a pas de classification légale. A l’heure actuelle, ils sont tous considérés comme des « piétons », à l’instar des skateboards et rollers classiques. De ce fait, ils doivent circuler sur les trottoirs à une vitesse maximale de 6 km/h et ne sont que « tolérés » sur les pistes cyclables. La seconde, des aménagements urbains sont à prévoir, car tous les véhicules existants aujourd’hui ne peuvent cohabiter sur le même espace sans risque. Agrandir un trottoir ou une piste cyclable dans les « zones urbaines modernes » est envisageable afin de sécuriser davantage l’utilisation des engins électriques. Et pourquoi pas les intégrer davantage à l’espace public sur le même principe que la ville de Grenoble, qui propose des micro-véhicules électriques se rapprochant de la moto en auto-partage.

« Les pouvoirs publics ont un rôle important à jouer dans la reconnaissance de ces produits. Aujourd’hui, la Mairie de Paris attribue une prime jusqu’à 300 € pour l’achat d’un vélo à assistance électrique, mais pour autant les autres engins de déplacement individuels électriques ne bénéficient de rien. C’est très dommage, car il n’y a pas de raison de faire une distinction. Je pense qu’en 2016 il va se passer quelque chose, car le législateur commence à être sollicité notamment en termes d’assurance » relate Michel Sebis.

Photo : © Eco-Riders


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