Avant toute chose, un grand merci à l’auteur qui a eu la gentillesse de me faire découvrir son livre en avant-première.
Ça y est, c’est le jour J, Arnaud Codeville revient et signe son deuxième roman avec 1974. Et attention, vous êtes prévenus, ça va déménager !!!
Voilà une parution que j’attendais avec beaucoup de curiosité et beaucoup d’impatience. Pour les personnes qui me suivent, vous savez donc que ce genre littéraire (fantastique/horreur) est assez difficile pour moi. Un style qui me plaît certes, mais avec lequel je suis malheureusement souvent déçue. C’est dans ces conditions que j’ai découvert le premier roman d’Arnaud Codeville. Après une énième déception, j’avais pu échanger avec l’auteur et je m’étais laissé tenter pour découvrir « La tour de sélénite », son premier roman. Un premier roman qui m’a totalement convaincu (chronique ici ) et pour lequel j’ai eu un gros coup de cœur (je vous invite d’ailleurs vraiment à le découvrir si ce n’est pas déjà fait). J’ai donc entamé ma lecture de 1974 avec une certaine excitation mais toujours avec cette petite pointe d’appréhension. Une appréhension, qui n’a pas duré très longtemps…A peine avais-je commencé ma lecture, que je me suis laissé totalement happer par cette histoire, plongeant sans aucune retenue dans l’univers diabolique que nous délivre Arnaud Codeville. Et quand je dis diabolique, croyez-moi, je n’exagère pas !
16 rue Jean Jaurès, dans un petit village du Nord de la France. Les pompiers mettent le feu à une maison, il paraît qu’elle est hantée ! De loin, un homme observe tout cela, un sourire de satisfaction sur le bord des lèvres. Que s’y est-il passé ?
Et vu que moi-même je suis diabolique ( ah ah😉 ), je ne vous dirais rien de plus de ce qui figure sur la 4eme de couverture. L’histoire, à vous de la découvrir, mais préparez-vous à avoir les poils qui se dressent, le cœur palpitant, les yeux écarquillés et surtout, n’oubliez pas de jeter des petits regards furtifs derrière vous…on ne sait jamais 😉 !
Car si vous avez frémi à la lecture de « La tour de sélénite », préparez-vous à déjanter, car avec 1974, Arnaud Codeville hausse le ton et gravit les échelons supérieurs en nous faisant plonger cette fois-ci dans la terreur et l’horreur la plus totale. Un premier chapitre mystérieux, écrit telle une vieille légende, qui tout de suite a attiré mon attention et éveillé ma curiosité. Voilà, ça y est me voici prise au piège, prise entre les griffes de l’auteur et le cauchemar n’a fait que commencer…C’est simple, je n’ai pas lu ce livre, mais je l’ai totalement dévoré incapable de me sortir de cette tension terrifiante et omniprésente qui m’a habité de la première à la dernière page. Encore une fois, l’auteur fait preuve d’une maîtrise du suspense remarquable avec toujours ce style fluide et efficace qui m’avait déjà particulièrement plu. Mais comme je l’ai déjà dit, avec 1974, Arnaud Codeville va encore plus loin. Que ce soit en matière de personnages ou de descriptions, l’auteur a accordé beaucoup d’importance aux détails sans pour autant avoir apporté de longueurs à son récit. Non, au contraire j’ai vraiment apprécié retrouver ici les scènes d’horreur, poussées plus loin, travaillées avec méticulosité dans chaque mot choisi de façon à nous plonger encore plus dans l’horreur et dans la peur. Une scène en particulier de « La tour de sélénite » est restée (et le restera pour longtemps) gravée dans ma mémoire. Là encore, avec 1974, il y a un passage que je n’oublierais pas de sitôt écrite avec une subtilité déconcertante et qui m’a collé les frissons partout sur le corps comme peu de livres l’ont fait !! Hé Arnaud Codeville, il ne faudrait pas prendre cela pour habitude de me filer les larmes aux yeux😉
Deuxième roman lu de l’auteur et deuxième coup de cœur. Un livre qui a fait parfaitement fait le job (même au-delà de mes espérances), captivant et impossible à lâcher. Une tension extrême, tel un sentiment d’urgence, qui m’a comprimé de plus en plus fort au rythme des événements, plongeant toujours plus loin dans l’horreur. Tellement captivant et pour la petite anecdote, moi lectrice, amoureuse du papier, incapable d’aller au bout d’un livre ( même de mes auteurs fétiches) en format numérique et criant à qui veut l’entendre, moi le numérique JAMAIS….j’ai découvert ce livre sur ma tablette et j’ai même pris beaucoup de plaisir à lire de cette manière !!! C’est dire qu’une fois après avoir ouvert la première page de 1974, je me suis laissée totalement absorber par cette intrigue machiavélique écrite par un auteur allant au bout de ses idées, pour notre plus grand plaisir !
Pour les amateurs du genre, un livre et un auteur que je vous conseille de découvrir. Si vous n’avez pas peur des cauchemars ou des nuits blanches, partez à la rencontre de Joël et franchissez le seuil du 16 rue Jean Jaurès…mais attention aux conséquences, vous êtes prévenus, forts risques d’addiction et de frissons à la clé😉
Ma note : ♥♥♥♥♥
Résumé officiel :
À Sebourg, petit village du nord de la France, c’est l’effervescence. Les pompiers mettent le feu au 16 de la rue Jean Jaurès.
La plupart des habitants se massent pour admirer le spectacle. Tous redoutent la vieille demeure et tous se réjouissent de la voir disparaître à jamais du paysage et pour cause : elle serait hantée…
Parmi la foule de curieux, un homme assiste à l’incendie. Il est sans doute le seul à être aussi fasciné par l’agonie de la bâtisse.
Pour rien au monde, il n’aurait raté ce moment…
Pour vous procurer les livres d’Arnaud Codeville :
Profitez-en, pour chaque commande l’auteur vous offre la possibilité de recevoir votre exemplaire dédicacé.