J’aimerai tout d’abord remercier les Editions Préludes pour la découverte de ce thriller, je dois dire que le résumé ainsi que la comparaison avec le livre de Gillian Flynn « Les apparences » ont eu rapidement raison de mon envie et j’ai facilement cédé à la tentation. Cette référence est très cohérente et c’est d’autant plus appréciable.
Nous suivons l’histoire de Lyzzie et de son mari Zach mort dans un accident ; l’auteur a eu la très bonne idée d’alterner la narration avec Lyzzie au présent, quelques temps après la mort tragique de son époux et Zach au passé, juste un peu avant leur rencontre. Cela procure un très bon rythme au récit et nous permet d’avoir d’une les pensées de chacun mais aussi tout le déroulement jusqu’à cette date fatidique ainsi que la perception des sentiments de chacun.
Lyzzie voit son mari partout mais ses proches lui disent que c’est un phénomène courant après la perte d’un être cher, le temps d’assimiler l’absence. Mais elle le connaissait, pas comme eux, elle sait qu’il était prêt à tout pour elle, qu’il l’aimait plus que sa propre vie, qu’il serait capable de tout même à se venger. Mais connaît-on vraiment la personne qui partage notre vie ?
C’est dans ce climat de tension palpable, ce rythme soutenu que l’histoire se déroule, difficile pour nous de lâcher le livre, de ne pas continuer à tourner les pages tellement la psychologie névrotique est ambiante voir même rémanente.
Sabine Durrant maîtrise avec brio la manipulation et nous pauvres hères influençables nous en redemandons.