Beaucoup de lumière
Éblouissante
Le mieux, c'est que je me borne à décrire ce qui se passe autour de moi
Puisqu'à l'intérieur de mon crâne je me sens hagard
Nous sommes j + 1 après la mort de Prince et je
Me dis que la gloire et le talent sont bien peu de chose
Au regard de la pendule au salon
Qui dit oui qui dit non
Je l'ai déjà répétée plusieurs fois, celle-là
C'est le grand Jacques qu'il faut remercier
Étant donné que nous sommes tous pareils face au destin
Qui nous attend
À quoi bon fleurir les phrases
À quoi bon chanter le soleil
À quoi bon cueillir les roses
Le clin d'œil est à peine esquissé que
Déjà je dois vous quitter
Nous rêvons tous d'éternité
En sachant qu'un jour faudra bien trinquer
Mais le cœur ne veut pas
Le cœur a peur
Je ne sais plus quel fut mon départ
Quelle sera mon arrivée
Le rêve est bien amoché
Je me sens parfois réconforté dans l'instant
Dans la caresse infiniment douce
De ceux que j'aime
Le miroir est dans le tiroir
Oui j'écris ce que je veux
Et je le pense en plus
Ma liberté de disserter
De baguenauder
Au gré de mes humeurs
M'est chère et précieuse
Comme ma petite Indienne
You know who I mean
Je disais donc : merci merci la vie
Tant que tu souffles sur moi
Je peux et je veux
Et je dis meuh
Et je m'émeux
Il y a 32 ans, un matin j'écoutais la chanson
À la radio
Il y avait Prince, puis Stranglers, puis David Bowie
Puis XTC
Puis Tom Waits
Puis Kate Bush
Puis Lewis Furey et Carole Laure
Puis Elvis Costello
Puis Joe Jackson
Puis David Sylvian
Puis
Aujourd'hui
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble