Synopsis : Biopic sur le funambule français Philippe Petit, célèbre pour avoir joint en 1974 les deux tours du World Trade Center sur un fil, suspendu au-dessus du vide.
C'est un fait, chaque long-métrage de Robert Zemeckis intrigue. Grâce à la franchise « Retour vers le futur » on ne peut douter du fait que le « Monsieur » sait raconter une histoire. "The Walk - rêver plus haut" en est une énième confirmation. L'histoire vraie du funambule français, Philippe Petit n'a pourtant pas de quoi galvaniser la foule, on se dit qu'un biopic de deux heures sur un gars qui marche sur un câble joignant les deux tours du World Trade Center, ça pouvait faire beaucoup et que l'on finirait fatalement par s'ennuyer. Eh bien il n'en est rien, émotion, suspense et vertige sont au rendez-vous.
Copyright Sony Pictures Releasing France
Il faut l'avouer, à première vue l'histoire semblerait banale. Mais voilà un a priori erroné. Le personnage incarné par l'excellent Joseph Gordon-Levitt (Fraggle Rock, Lincoln) est tout aussi attachant qu'agaçant. C'est vrai qu'il faut être sacrément courageux pour envisager d'accomplir un tel exploit. Mais pour en avoir eu l'idée, il faut aussi avoir un sacré grain de folie. L'entêtement dont il fait preuve peut-être considéré comme une vertu ou très bien être rangé dans la catégorie des défauts. Un entêtement qui le fera marcher sur la frontière de la folie, avec presque autant de dextérité que sur son câble. Et c'est grâce à cet entêtement que l'histoire prend vie.
" UN VERTIGE SINON RIEN !!"
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À côté de cela il faut vraiment souligner le casting adroit qui a été réalisé, Gordon-Levitt nous prouve qu'il a parfaitement sa place dans cette nouvelle génération d'acteurs qui font les beaux jours et le futur d'Hollywood. À côté de lui l'une des anciennes Miss météo de Canal+, Charlotte Le Bon (Iris, Les Recettes du bonheur). Cette dernière nous offre une prestation souriante et teintée de fraîcheur.Mais le sentiment est que Zemeckis avait un tout autre objectif. Au-delà de l'histoire de Philippe Petit, qui bien sûr méritait d'être racontée, le film rend clairement hommage aux tours jumelles du World Trade Center. À aucun moment l'on évoque le 11 septembre 2001 et à juste titre le film se déroule au milieu des années 70. Mais avec ce long-métrage on comprend l'importance que ces bâtisses avaient au cœur de New York. Elles représentaient tout ce que l’Amérique dégage, un chef-d’œuvre d’architecture excessif. Si aujourd’hui les tours jumelles n’existent plus, The Walk - rêver plus haut nous en rend un portrait magnifique parsemé de nostalgie et de prouesses technologiques.
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Oui, les effets spéciaux sont parfaitement maîtrisés, on jurerait que les tours existent toujours et les plans de hauteur que nous offre,Zemeckis, nous donnent littéralement le vertige. Dommage qu’au milieu d’un film aussi abouti, il y ait la place pour cette caricature que le cinéma américain véhicule systématiquement des Français. Nous sommes encore une fois représentés comme des naïfs un peu trop amoureux du vin. Mais malgré cette maladresse que l’on peut aisément pardonner à Robert Zemeckis, The Walk - rêver plus haut est un vrai moment de cinéma à ne pas rater.
THE WALK Bande Annonce VF (2015)
GIANNUS LE CACTUS .
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