Chronique de la Luciole
Antoine et la fille trop bien de Alexandre Franc
Nombre de pages : 80 pages
Editeur : Sarbacane
Date de sortie : 6 avril 2016
Collection : BD Jeunesse
Langue : français
ISBN-10: 2848658681
ISBN-13: 978-2848658681
Prix Editeur : 13,90€
Disponible sur Liseuse : NONSon résumé :
Comme chaque année, les vacances d’été ont commencé dans la grande maison familiale. Antoine, adolescent fluet, s’ennuie un peu. Il traîne, maussade, dans un short trop grand, avec son petit frère qui le colle. Heureusement, la jolie Adèle, fille d’une amie de sa mère, est là…
Mon avis :
Antoine et la fille trop bien raconte l’histoire d’Antoine, un adolescent de 13 – 14 ans, qui — tandis qu’il s’ennuie en vacances — s’intéresse à Adèle, la fille trop bien, donc. Qui n’a a mon sens de « trop bien » que le nom, mais c’est sans doute parce que je ne suis pas un adolescent de quatorze ans, et que je ne perçois pas tout son potentiel de « trobienittude »!
D’un premier abord, je ne dirai pas que c’est une histoire qui m’a particulièrement touchée. Je ne me suis pas forcément sentie concernée personnellement, mais je reconnais que c’est une BD qui n’est pas dépourvue de qualités.
J’ai trouvé qu’Alexandre Franc dépeignait l’adolescence de manière un peu différente de ce que je peux avoir l’habitude de lire. Ça m’a semblé plutôt intelligent et juste, avec une certaine douceur qui n’est finalement qu’apparente : un peu à l’image de l’adolescence elle-même, en fin de compte ! Antoine est surtout intéressé par Einstein : ce n’est pas le mec « cool » ; même si les filles aiment bien les gars gentils, elles préfèrent les rebelles ; « Mais n’importe quoi, je ne suis pas puceau ! » : autant de petites vérités sur l’adolescence qui sont évoquées tout en discrétion dans l’histoire et sans en faire trop …
Antoine, timide, qui ne s’intéresse pas aux filles (« C’est pas mon copain, Bruno, et Adèle, c’est une fille, alors … ») se retrouve brutalement projeté face à ses premières attirances. Et, surtout, face à ses premiers rejets, à la jalousie envers son frère, et il doit apprendre à gérer tout ça alors qu’il ne comprend pas encore très bien ce qu’il lui arrive, ou du moins qu’il ne s’y attendais pas. Ça lui tombe dessus un peu à l’improviste.
J’ai bien aimé les illustrations à l’intérieur de la première et de la quatrième de couverture : sur la première Antoine est à vélo, tout joyeux, sur la seconde, il vient de tomber du vélo. C’est externe à l’histoire mais pour moi, cela la résume parfaitement : il a envie de croire à une histoire avec Adèle, mais il se casse la figure, se trouve face à des portes (presque) closes. C’est cruel pour Antoine, et sous ses airs de petite fable mignonne, Antoine et la fille trop bien aborde au final les questionnements de l’adolescence de façon très directe et sans épargner les personnages.
Je suis restée plus perplexe sur la fin. Elle me semblait moins plausible que le reste de l’histoire, moins dans le ton. Et je dois avouer ne pas avoir compris les deux dernières cases : que ce passe-t-il, et pourquoi … ? J’y réfléchis depuis, je ne doute pas que l’auteur voulait faire passer quelque chose, mais cela reste très brumeux pour moi …
Pour faire court, c’est une histoire agréable, menée très intelligemment et qui sort des clichés sur l’adolescence. Je n’ai pas été vraiment touchée personnellement, car l’histoire ne me faisait pas échos, mais je ne doute pas que certains seront bien plus réceptifs que moi ! Et malgré tout, certains passages et comportements des personnages m’intriguent encore. Alors rien que pour ça, c’est réussi !
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Chronique de la Luciole
Antoine et la fille trop bien de Alexandre Franc
Nombre de pages : 80 pages
Editeur : Sarbacane
Date de sortie : 6 avril 2016
Collection : BD Jeunesse
Langue : français
ISBN-10: 2848658681
ISBN-13: 978-2848658681
Prix Editeur : 13,90€
Disponible sur Liseuse : NONSon résumé :
Comme chaque année, les vacances d’été ont commencé dans la grande maison familiale. Antoine, adolescent fluet, s’ennuie un peu. Il traîne, maussade, dans un short trop grand, avec son petit frère qui le colle. Heureusement, la jolie Adèle, fille d’une amie de sa mère, est là…
Mon avis :
Antoine et la fille trop bien raconte l’histoire d’Antoine, un adolescent de 13 – 14 ans, qui — tandis qu’il s’ennuie en vacances — s’intéresse à Adèle, la fille trop bien, donc. Qui n’a a mon sens de « trop bien » que le nom, mais c’est sans doute parce que je ne suis pas un adolescent de quatorze ans, et que je ne perçois pas tout son potentiel de « trobienittude »!
D’un premier abord, je ne dirai pas que c’est une histoire qui m’a particulièrement touchée. Je ne me suis pas forcément sentie concernée personnellement, mais je reconnais que c’est une BD qui n’est pas dépourvue de qualités.
J’ai trouvé qu’Alexandre Franc dépeignait l’adolescence de manière un peu différente de ce que je peux avoir l’habitude de lire. Ça m’a semblé plutôt intelligent et juste, avec une certaine douceur qui n’est finalement qu’apparente : un peu à l’image de l’adolescence elle-même, en fin de compte ! Antoine est surtout intéressé par Einstein : ce n’est pas le mec « cool » ; même si les filles aiment bien les gars gentils, elles préfèrent les rebelles ; « Mais n’importe quoi, je ne suis pas puceau ! » : autant de petites vérités sur l’adolescence qui sont évoquées tout en discrétion dans l’histoire et sans en faire trop …
Antoine, timide, qui ne s’intéresse pas aux filles (« C’est pas mon copain, Bruno, et Adèle, c’est une fille, alors … ») se retrouve brutalement projeté face à ses premières attirances. Et, surtout, face à ses premiers rejets, à la jalousie envers son frère, et il doit apprendre à gérer tout ça alors qu’il ne comprend pas encore très bien ce qu’il lui arrive, ou du moins qu’il ne s’y attendais pas. Ça lui tombe dessus un peu à l’improviste.
J’ai bien aimé les illustrations à l’intérieur de la première et de la quatrième de couverture : sur la première Antoine est à vélo, tout joyeux, sur la seconde, il vient de tomber du vélo. C’est externe à l’histoire mais pour moi, cela la résume parfaitement : il a envie de croire à une histoire avec Adèle, mais il se casse la figure, se trouve face à des portes (presque) closes. C’est cruel pour Antoine, et sous ses airs de petite fable mignonne, Antoine et la fille trop bien aborde au final les questionnements de l’adolescence de façon très directe et sans épargner les personnages.
Je suis restée plus perplexe sur la fin. Elle me semblait moins plausible que le reste de l’histoire, moins dans le ton. Et je dois avouer ne pas avoir compris les deux dernières cases : que ce passe-t-il, et pourquoi … ? J’y réfléchis depuis, je ne doute pas que l’auteur voulait faire passer quelque chose, mais cela reste très brumeux pour moi …
Pour faire court, c’est une histoire agréable, menée très intelligemment et qui sort des clichés sur l’adolescence. Je n’ai pas été vraiment touchée personnellement, car l’histoire ne me faisait pas échos, mais je ne doute pas que certains seront bien plus réceptifs que moi ! Et malgré tout, certains passages et comportements des personnages m’intriguent encore. Alors rien que pour ça, c’est réussi !