Couverture du numéro spécial du Bulletin du Centre Naval (BCN)
à l'occasion du centenaire du siège du club
Lundi prochain, le Centro Naval ouvre ses portes au public : ce lieu somptueux où l'architecture de Versailles se mêle à celle du Palais Garnier, dans un cocktail improbable entre le classicisme Grand-Siècle et le rococo débutant, se laissera donc enfin visiter. Une belle mise en valeur de ce patrimoine portègne si bigarré. Les Argentins aiment dire que leur capital ressemble à Paris. Les Parisiens ne sont pas vraiment d'accord avec eux mais il y a des petits bouts de la Ville Lumière qui se laissent apercevoir au milieu d'un patchwork où vous pourrez reconnaître quelque chose de Rome, de Florence, de Milan et de Turin, de Paris et de Lyon, de Londres et de Vienne... L'originalité argentine !
L'immeuble dont la très majestueuses entrée d'honneur se situe à l'angle de la rue Florida et de l'avenue Córdoba a été dessiné par deux architectes, un Suisse et un Français, au moment du centenaire de l'Argentine et les travaux se sont étalés de 1911 à 1914. Et c'est le 14 mai 1914, dix jours avant la fête nationale, que le Centro Naval a inauguré son somptueux palais... Jusqu'à ce moment-là, ce cercle de la marine n'avait pas de siège à proprement parler et se réunissait un peu partout dans ce quartier de Retiro, qui à Buenos Aires accueille les institutions militaires depuis l'époque coloniale. Le Centro Naval dispose d'une importante collection d'œuvres d'art, souvent en lien avec la Marine et la mer mais pas toujours. Le lieu est donc à inscrire sur un programme culturel à Buenos Aires.
Page 17 du numéro spécial centenaire du BCN
La salle à manger du sixième étage
Les visites du Centro Naval seront obligatoirement guidées, en groupe de trente personnes maximum, du lundi au vendredi, avec deux départs, l'un à 12h, l'autre à 16h, à quoi s'ajouteront des visites spéciales le samedi. Tous les groupes se verront offrir le thé dans la salle à manger du sixième étage, d'où la vue sur les environs doit être des plus impressionnantes.
Il faut réserver à l'avance par téléphone.
Pour en savoir plus : lire l'article de La Nación visiter le site Internet de l'institution et sa page Facebook