Chronique d’Eole
⭐ Tu n’as rien à craindre de moi, Joann Sfar
Nombre de pages : 98
Éditeur : Rue de Sèvres
Date de sortie : 16 avril 2016
Collection : BD Ado-Adultes
Langue : Français
ISBN-10: 2369812311
ISBN-13: 978-2369812319
Prix Éditeur : 18€
Disponible sur Liseuse : NonSon résumé :
C’est l‘histoire des meilleurs moments de l’amour : ils se rencontrent, se regardent, se parlent des nuits entières, s’aiment sans cesse… il la peint, elle s’amuse à être peinte…et après ? Véritable portrait d’un couple contemporain, cet album traverse les questions éternelles de l’amour et les éternelles questions de son auteur : l’art, la religion, l‘amitié. Le mot de l’auteur : « C’est si fréquent, de traverser sans trembler de vrais drames de vie, et d’être fichu par terre par une bête histoire d’amour. D’une façon ou d’une autre, cet album de bandes dessinées essaie de trouver comment on s’en remet, comment on retrouve le sourire. »
Mon Avis :
Je ne vais pas vous mentir, je suis mitigée sur cette bande-dessinée.
Tout d’abord le dessin, il faut avouer qu’il est spécial et ne peut pas plaire à tout le monde. Globalement j’ai eu beaucoup de mal avec, c’est un type de trait que je ne trouve pas vraiment gracieux ou harmonieux. Mais en m’attardant sur les détails, je lui ai trouvé un certain charme. L’auteur sait mettre en valeur certains éléments par la suggestion. Les traits sont parfois si fins que les expressions faciales semblent vraiment prendre vie. Des fois, j’avais l’impression que par ses traits disgracieux, il montrait la vérité des gens à travers ses dessins. C’était très particulier et il m’a fallu une lecture lente et attentive pour le remarquer.
Ensuite concernant l’histoire, on suit un couple composé d’un peintre et d’une étudiante en latin qu’il surnomme Mireille D’arc, comme une actrice. Pour un musée, l’homme doit peindre un sexe féminin et il demande à sa compagne de poser pour lui, ce qu’elle accepte avec plaisir. En parallèle de ce couple, on suit Mireille et son amie Protéine.
Dans cette bande dessinée, on suit le quotidien d’un couple. Les amours, les emmerdes, les discussions, les sentiments qui changent, les retrouvailles, les taquineries. A travers eux et leurs amis, c’est pleins de réflexions sur la politique, la sexualité, l’art ou la philosophie que nous livre l’auteur. J’ai particulièrement été saisie par le personnage de Protéine dont j’ai trouvé les réflexions pleines de bon sens et assez drôles parfois. Je l’ai trouvée pleine de piquant et de naturel. Au contraire, j’ai eu plus de mal avec les deux personnages principaux. J’ai eu du mal à m’attacher à eux car je n’ai pas vraiment compris leur façon de fonctionner. A part au lit, il ne semblait pas y avoir d’alchimie entre eux, et c’est peut-être ce que l’auteur a voulu montrer à la fin. Ce qui ressortait de leur couple étaient leurs interrogations sur l’art et la particularité de l’homme d’idéaliser la femme, ne serait-ce qu’en la surnommant du nom d’une actrice.
En refermant la bande dessinée, je me suis dit que je n’avais pas tout compris, mais que pour autant je n’étais pas encore prête à la relire. Selon c’est une bande dessinée qu’il faut prendre le temps de murir pour vraiment l’apprécier, qu’il faut peut-être relire plusieurs fois pour vraiment en comprendre toutes les implications. Clairement, ce n’est pas un titre que je conseille aux plus jeunes, ne serait-ce que parce qu’il y a beaucoup de nus dedans, et ensuite parce qu’elle est compliquée.
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Chronique d’Eole
⭐ Tu n’as rien à craindre de moi, Joann Sfar
Nombre de pages : 98
Éditeur : Rue de Sèvres
Date de sortie : 16 avril 2016
Collection : BD Ado-Adultes
Langue : Français
ISBN-10: 2369812311
ISBN-13: 978-2369812319
Prix Éditeur : 18€
Disponible sur Liseuse : NonSon résumé :
C’est l‘histoire des meilleurs moments de l’amour : ils se rencontrent, se regardent, se parlent des nuits entières, s’aiment sans cesse… il la peint, elle s’amuse à être peinte…et après ? Véritable portrait d’un couple contemporain, cet album traverse les questions éternelles de l’amour et les éternelles questions de son auteur : l’art, la religion, l‘amitié. Le mot de l’auteur : « C’est si fréquent, de traverser sans trembler de vrais drames de vie, et d’être fichu par terre par une bête histoire d’amour. D’une façon ou d’une autre, cet album de bandes dessinées essaie de trouver comment on s’en remet, comment on retrouve le sourire. »
Mon Avis :
Je ne vais pas vous mentir, je suis mitigée sur cette bande-dessinée.
Tout d’abord le dessin, il faut avouer qu’il est spécial et ne peut pas plaire à tout le monde. Globalement j’ai eu beaucoup de mal avec, c’est un type de trait que je ne trouve pas vraiment gracieux ou harmonieux. Mais en m’attardant sur les détails, je lui ai trouvé un certain charme. L’auteur sait mettre en valeur certains éléments par la suggestion. Les traits sont parfois si fins que les expressions faciales semblent vraiment prendre vie. Des fois, j’avais l’impression que par ses traits disgracieux, il montrait la vérité des gens à travers ses dessins. C’était très particulier et il m’a fallu une lecture lente et attentive pour le remarquer.
Ensuite concernant l’histoire, on suit un couple composé d’un peintre et d’une étudiante en latin qu’il surnomme Mireille D’arc, comme une actrice. Pour un musée, l’homme doit peindre un sexe féminin et il demande à sa compagne de poser pour lui, ce qu’elle accepte avec plaisir. En parallèle de ce couple, on suit Mireille et son amie Protéine.
Dans cette bande dessinée, on suit le quotidien d’un couple. Les amours, les emmerdes, les discussions, les sentiments qui changent, les retrouvailles, les taquineries. A travers eux et leurs amis, c’est pleins de réflexions sur la politique, la sexualité, l’art ou la philosophie que nous livre l’auteur. J’ai particulièrement été saisie par le personnage de Protéine dont j’ai trouvé les réflexions pleines de bon sens et assez drôles parfois. Je l’ai trouvée pleine de piquant et de naturel. Au contraire, j’ai eu plus de mal avec les deux personnages principaux. J’ai eu du mal à m’attacher à eux car je n’ai pas vraiment compris leur façon de fonctionner. A part au lit, il ne semblait pas y avoir d’alchimie entre eux, et c’est peut-être ce que l’auteur a voulu montrer à la fin. Ce qui ressortait de leur couple étaient leurs interrogations sur l’art et la particularité de l’homme d’idéaliser la femme, ne serait-ce qu’en la surnommant du nom d’une actrice.
En refermant la bande dessinée, je me suis dit que je n’avais pas tout compris, mais que pour autant je n’étais pas encore prête à la relire. Selon c’est une bande dessinée qu’il faut prendre le temps de murir pour vraiment l’apprécier, qu’il faut peut-être relire plusieurs fois pour vraiment en comprendre toutes les implications. Clairement, ce n’est pas un titre que je conseille aux plus jeunes, ne serait-ce que parce qu’il y a beaucoup de nus dedans, et ensuite parce qu’elle est compliquée.