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Marcus Goldman est de retour

Par Carmenrob

Pour m’extirper du monde fascinant de Downton Abbey dans lequel j’avais sombré corps et âme durant de longues semaines, j’avais besoin d’une lecture tout aussi captivante, dans laquelle je plongerais sans effort et qui me garderait dans un état d’apesanteur jusqu’à la conclusion. Et j’avais ce qu’il me fallait sous la main : Le Livre des Baltimore, de Joël Dicker, l’auteur de l’époustouflant Grand Prix du roman de l’Académie française 2012 et du Goncourt des lycéens 2012 : La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert.

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Dans Le livre des Baltimore, on retrouve Marcus Goldman, l’auteur s’étant donné pour mission de publier un livre qui révélerait toute la vérité sur l’affaire Harry Québert. Cette fois-ci, le récit de Marcus Goldman tourne plutôt autour d’un drame familial, le Drame, comme il le nomme d’entrée de jeu, et surtout de sa genèse. Deux familles sont au cœur du récit, les Goldman-de-Montclair dont est issu Marcus et les Goldman-de-Baltimore, adulés et admirés par le jeune Marcus en raison de leur réussite sociale et familiale. Les frères Goldman ont chacun un garçon du même âge, Marcus et Hillel, des inséparables auquel se greffera Woody, un ado recueilli par la famille de Baltimore. Ces trois comparses s’affubleront du titre de Gang des Goldman pour marquer leur amitié qu’ils voulent indéfectible, amitié durement mise à l’épreuve par Alexandra, une jeune fille dont les trois garçons seront amoureux.

Dans cet éloquent hommage aux amitiés de jeunesse, l’auteur nous guide avec beaucoup d’habileté vers l’issue dramatique de l’aventure, depuis les éblouissements de son jeune narrateur jusqu’à la maturité de l’auteur célèbre, parcours parsemé de petites et de grandes joies, de désillusions, d’amour, de trahison. À mesure que Marcus fait la lumière sur les circonstances du Drame, les apparences trompeuses volent en éclat, nous révélant les déchirements secrets qui ont marqué les membres de la famille Goldman et leurs répercussions sur les enfants de la famille.

Moins tiré par les cheveux que le précédent roman de Dicker, l’intrigue du Livre des Baltimore est convaincante, les personnages, attachants. Narrés à la première personne, on se prend à croire à ces souvenirs d’enfance comme s’il s’agissait d’une autobiographie. Un fort agréable moment de lecture.

Joël Dicker, Le Livre des Baltimore, Éditions de Fallois, Paris, 2015, 476 pages


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