Tous d’accord ! Hum…
Les nombres au pluriel…
Au départ, il y a un énoncé très simple : les nombres ne s’accordent pas. J’ai quatre semaines de vacances, ce qui veut bien dire plusieurs semaines, mais, même si le mot « semaine » va être au pluriel, puisqu’il y en a quatre, le mot « quatre » ne bouge pas et reste imperturbablement singulier… et ceci même si une cinquième semaine est obtenue !
Mais…
Mais, évidemment, il y a des exceptions !
Pour les trouver, allons chercher du côté de 20, 100, et 1000… oups, pardon…du côté de vingt, cent et mille !
Accord de vingt, cent et mille.
Vingt reste sagement invariable quand on lui ajoute un petit quelque chose (vingt-six).Par contre, si on le multiplie, là, il se sent très pluriel (quatre-vingts).
Et qu’est-ce qu’il se passe si on ajoute un petit quelque chose à ce vingt multiplié ? Et bien, comme il a de la suite dans les idées, il revient à la première règle, et laisse tomber l’accord (quatre-vingt-deux).
C’est simple, non ?
Et pour son copain « cent », c’est la même chose. Cent, c’est singulier. Cent huit, c’est toujours singulier. Mais trois cents, c’est multiplié, et c’est pluriel. Mais si on ajoute encore quelque chose, trois cent sept, on retourne au singulier.
C’est simple, non ?
Et mille, le cousin, lui, il ne fait rien ! « Mille sabords » comme disait le capitaine Haddock, ce « bachibouzouk » ne varie jamais, et reste singulier en toutes circonstances. Trois mille !
Par contre il est possible que le capitaine Haddock écrive, lui, trois milles… avec un « s » ! Bien sûr, car il parle certainement de milles marins, le « mille » marin étant une unité de mesure de distance, égale à 1852 mètres !
C’est simple, non ?