: cuisine décevante
: cuisine correcte
: cuisine intéressante et gourmande
: cuisine de haut niveau… à tous les niveaux
: cuisine exceptionnelle
Le meilleur du Liban à Paris
La cuisine libanaise, qui exerce toujours une fascination et un attrait sur les gourmets français, sait mélanger avec talent une certaine rusticité prise dans les plus lointaines traditions et une sophistication digne des plus grandes cuisines européennes.
Cuisine au carrefour de nombreuses autres influences et apports : arabes, orientales et européennes. Comme souvent dans de nombreuses cultures culinaires, on y trouve des produits qui sont devenus au fil du temps les bases de la nourriture du pays. Le riz, le blé concassé ou boulghour, les légumes méditerranéens, et l’huile de sésame qui viendra parfumer tout ce beau monde et le personnaliser.
En viande, le mouton est omniprésent et préparé sous diverses formes : en boulettes, au four, ou en brochettes et rôti, il est à la base d’un des plats emblématiques du Liban, le kébbé : des boulettes de mouton haché avec boulghour, oignons, pignons et amandes.
Le plus fascinant et gourmand demeure le rituel libanais du mezze, ce festival de hors-d ‘œuvres qui emplissent toute la table et où tout le monde se sert suivant ses goûts et ses envies. Opulence d’un instant, envie de tout ce qui est mis à disposition par un appétit toujours relancé par la diversité des goûts et des saveurs. Le mot d’ailleurs vient de mezza, la table, où l’on sert les mezze.
On trouve ce rituel en Turquie et en Grèce, mais c’est au Liban que l’assortiment est le plus varié et le plus riche. Tarama, oignons, petits légumes crus, olives vertes et noires, pasterma (viande séchée à l’ail), boulettes de viande (kefta), homos (purée de pois chiche), purée de fèves à l’huile de sésame, purée d’aubergines, concombre à la menthe et au yaourt, feuilles de vignes farcies, et le grand taboulé, cette merveille avec boulghour, menthe, tomates, épices, le tout macéré au citron et à l’huile.
Le sucré est immuable : dattes, loukoum, confitures de figues, baklava, et des glaces parfumées à la fleur d’oranger, entre autres desserts fortement basés sur le sucre.
A lui seul, Al-Ajami fait vivre toutes ces richesses, ces variétés, ces délices dans un style unique. Un décor chic et chaleureux, un accueil et un service proche de la perfection, et surtout une exigence sur la qualité des produits qui en fait le meilleur libanais de la place de Paris.
Une famille libanaise qui avait ouvert son premier restaurant à Beyrouth dans les années 1920, et qui est vite devenu le rendez-vous gourmand et gourmet de la ville. La succursale parisienne est dans le droit chemin de l’original avec tous les codes et toutes les qualités qui en ont fait une réputation internationale. Mezze de référence, dont un chef-d’œuvre de homos, savoureux, variés, avec quelques techniques particulières qui viennent en droite ligne de Beyrouth pour rendre au mieux la qualité des produits utilisés, mais aussi des recettes et des alliances uniques à ce restaurant. Variations sur le mouton en différentes cuissons et donc en goûts plus ou moins marqués mais toujours d’une grande finesse. Kebbeh superbes, makanek délicieux, houmous délicat, et tous les baklawas à se régaler, tout est un délice. On pensait connaitre la cuisine libanaise, mais c’était avant ce restaurant, avant cette expérience, avant ce festival de plats, après… vous aurez tout compris de cette cuisine si proche de nous mais si particulière et si typée.
58, rue François 1er75008 Paris
Tél : 01 42 25 38 44
[email protected]
www.ajami.com
M° : Franklin Roosevelt
Voiturier
Ouvert tous les jours de 12h à minuit
Menus : Levant : 17 €
Beyrouthin : 29 € (3 plats)
Dégustation : 49 € (4 assortiments différents)
Semainier