© Warner Bros. France
Le Twist est roi en 1961 est la première rencontre avec le cinéma de Joe Pesci. Indissociable « surexcité » doté d’une énergie à toute épreuve, il sera l’un des meilleurs seconds rôles du cinéma américain des années 80-90. Il connaitra l’apothéose et une reconnaissance éternelle du public grâce à Martin Scorcese, notamment dans Raging bull, au côté d’un certain Robert de Niro, pour lequel il sera nominé aux oscars pour le meilleur acteur dans un second rôle.
En 1990, son interprétation de mafieux totalement dément et instable, permet de donner une « image » au terme de « psychopathe » avec "Les Affranchis » pour lequel il remportera, cette fois-ci, l’Oscar du meilleur second rôle. Inséparable à cette époque, le duo de Niro-Pesci sera à maintes fois réitéré (Casino, Il était une fois en Amérique). Son acolyte et ami le feront apparaitre dans ses propres films (Il était une fois le Bronx, Raisons d’état). Il fera partie de la manigance de l’assassinat de Kennedy dans JFK d’Oliver Stone. Joe Pesci est le personnage le moins « fréquentable »de cette génération de films sous la houlette de Martin Scorcese, Oliver Stone et Sergio Léone, excusez du peu.
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Mais son physique sérieux, paradoxalement, va le transformer en un acteur de comédies à ce jour devenues des incontournables du cinéma. Rappelons-nous de Léo Getz l’indic, totalement dépourvu de bon sens et naïf, de Mel Gibson et Danny Glover dans la saga de "L'Arme Fatale" de Richard Donner. Insatiable, avec ses monologues à tirades infinies, il deviendra l’une des pièces maîtresses de la franchise où il crèvera l’écran.
Avec Chris Columbus, il campera un cambrioleur complètement loufoque, inepte et « abruti » dans la franchise « Maman, j’ai raté l’avion » encore de grands succès au box-office. Il sera tout de même la vedette de Mon cousin Vinny de Jonathan Lynn, film qui obtiendra une réussite totale auprès du public.
Si l’on devait consacrer un acteur atypique, au faciès représentatif, à la dégaine racée, versatile, colérique, comique, Joe Pesci mériterait sans nul doute d’y figurer. C’est donc avec frénésie que nous jubilons à l’approche en 2016 de son dernier long-métrage The Irishman aux côtés de Martin Scorcese et Robert de Niro, Espérons que le glas n'est pas sonné d'ici là...
When Pesci Attacks: Greatest Hits
CHRISTIAN.
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