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La proie du papillon de Stéphane Soutoul

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Chronique de LittlepadfootLittlepadfoot

La proie du papillon de Stéphane Soutoul

La proie du papillon de Stéphane SoutoulNombre de pages :  416 pages
Editeur :  Pygmalion
Date de sortie : 
24 février 2016
Collection :  Romans
Langue :  Français
ISBN-10:  2756418048
ISBN-13:  978-2756418049
Prix Editeur :  17€
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :

Sulfureux. Indécents. Mortels…
Avez-vous déjà entendu parler des Fils d’Éros ? On prétend à mi-voix que ces professionnels de la séduction joueraient avec les sentiments et bouleverseraient la vie de leurs victimes.
Judith de Ringis est une femme d’affaires aussi douée qu’impitoyable. Pour se débarrasser d une concurrente gênante, elle requiert les services de l’un de ces mercenaires. Marco, dit le Papillon, s’engage à briser sa proie.
Cependant, manipuler les choses de l’amour n’est jamais simple, surtout quand les plus redoutables prédateurs se révèlent, eux aussi, capables d’émotions…

Mon avis :

J’ai mis du temps à écrire cette chronique, chose assez rare, mais il m’a fallu un temps de réflexion après ma lecture, car ce livre est différent et dérangeant.

Le résumé de ce livre est assez succint : Judith de Ringis, riche femme d’affaires, va faire appel aux Fils d’Eros, une société très secrète et dangereuse, où les membres sont des professionnels de la séduction, afin de réduire à néant sa rivale, Annie Laurens. C’est Marco DiValto, surnommé le Papillon, qui va mener à bien les désirs de Judith.

L’histoire paraît donc très simple mais ce roman français sort de tous les sentiers battus que je connaissais ! L’auteur arrive avec brio à mélanger deux genres souvent liés, le thriller et la romance, principalement l’érotisme. Mais cela n’a rien à voir avec ce que j’ai pu lire auparavant, les deux genres se mêlent, sont tour à tour prédominants selon les moments du roman. On ne sait jamais vraiment sur quel tableau les personnages jouent, un peu à l’image du roman. Le mélange entre les deux est parfait et il m’a plongé dans une tension formidable.

Mais il est plus que temps que je vous parle de la personnage principale et de la narratrice, Judith de Ringis. Rarement un personnage ne m’a rendue aussi indécise. C’est une femme d’affaires, plus que sûre d’elle, qui carbure à la coke et qui prend et jette les hommes comme des papiers mouchoirs ! Elle vit seulement pour sa propre personne et ne ressent jamais vraiment d’émotions positives, mis à part la joie lorsque tout se passe selon ses désirs. Bon, vous l’avez compris, on est une face à une anti-héroïne, une véritable harpie, une garce comme on aime détester. Etrangement, je l’ai apprécié, je l’a trouvait très drôle parfois tellement elle était horrible dans ses actes et ses pensées. J’ai également fini par l’apprécier, surtout dans un sentiment de pitié et de compassion quand j’ai cru entrapercevoir un elle un semblant d’humanité. Je n’ai pas totalement détesté ce personnage pour cela et également car finalement, elle m’a changé des personnages féminins habituels et parfois trop classiques, même si il y a un sacré revirement tout de même.

Dans ce roman qui m’a tout de même mis une sacré claque, j’ai trouvé quelques longueurs qui ont fait que je n’ai pas été entièrement captivé tout du long de ma lecture. Mais c’est un défaut assez minime et  qui s’évapore assez vite lorsque les évènement s’enchaînent à partir de la moitié du livre. Tout va très vite que ça soit du côté du suspense que de l’émotion, pour aboutir à un final désarmant, que je n’ai pas soupçonné à un seul instant. L’auteur m’a totalement baladé et je ne me suis doutée de rien.

La plume de l’auteur est remarquable, au niveau des descriptions je me suis totalement projeté dans la sphère de l’élite new-yorkaise. Il décrit aussi bien les scènes d’actions que les scènes intimes, qui sont renversantes et dans l’érotisme pur, vous ne trouverez pas une once de vulgarité dans les scènes sexuelles de ce roman.

Ce roman est époustouflant dans son intrigue, tout est dosé à la perfection, malgré quelques longueurs, qui sont vite rattrapés par la plume percutante de Stéphane Soutoul. Un livre à lire et à savourer !

Excellent

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La proie du papillon de Stéphane Soutoul

La proie du papillon de Stéphane SoutoulNombre de pages :  416 pages
Editeur :  Pygmalion
Date de sortie : 
24 février 2016
Collection :  Romans
Langue :  Français
ISBN-10:  2756418048
ISBN-13:  978-2756418049
Prix Editeur :  17€
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :

Sulfureux. Indécents. Mortels…
Avez-vous déjà entendu parler des Fils d’Éros ? On prétend à mi-voix que ces professionnels de la séduction joueraient avec les sentiments et bouleverseraient la vie de leurs victimes.
Judith de Ringis est une femme d’affaires aussi douée qu’impitoyable. Pour se débarrasser d une concurrente gênante, elle requiert les services de l’un de ces mercenaires. Marco, dit le Papillon, s’engage à briser sa proie.
Cependant, manipuler les choses de l’amour n’est jamais simple, surtout quand les plus redoutables prédateurs se révèlent, eux aussi, capables d’émotions…

Mon avis :

J’ai mis du temps à écrire cette chronique, chose assez rare, mais il m’a fallu un temps de réflexion après ma lecture, car ce livre est différent et dérangeant.

Le résumé de ce livre est assez succint : Judith de Ringis, riche femme d’affaires, va faire appel aux Fils d’Eros, une société très secrète et dangereuse, où les membres sont des professionnels de la séduction, afin de réduire à néant sa rivale, Annie Laurens. C’est Marco DiValto, surnommé le Papillon, qui va mener à bien les désirs de Judith.

L’histoire paraît donc très simple mais ce roman français sort de tous les sentiers battus que je connaissais ! L’auteur arrive avec brio à mélanger deux genres souvent liés, le thriller et la romance, principalement l’érotisme. Mais cela n’a rien à voir avec ce que j’ai pu lire auparavant, les deux genres se mêlent, sont tour à tour prédominants selon les moments du roman. On ne sait jamais vraiment sur quel tableau les personnages jouent, un peu à l’image du roman. Le mélange entre les deux est parfait et il m’a plongé dans une tension formidable.

Mais il est plus que temps que je vous parle de la personnage principale et de la narratrice, Judith de Ringis. Rarement un personnage ne m’a rendue aussi indécise. C’est une femme d’affaires, plus que sûre d’elle, qui carbure à la coke et qui prend et jette les hommes comme des papiers mouchoirs ! Elle vit seulement pour sa propre personne et ne ressent jamais vraiment d’émotions positives, mis à part la joie lorsque tout se passe selon ses désirs. Bon, vous l’avez compris, on est une face à une anti-héroïne, une véritable harpie, une garce comme on aime détester. Etrangement, je l’ai apprécié, je l’a trouvait très drôle parfois tellement elle était horrible dans ses actes et ses pensées. J’ai également fini par l’apprécier, surtout dans un sentiment de pitié et de compassion quand j’ai cru entrapercevoir un elle un semblant d’humanité. Je n’ai pas totalement détesté ce personnage pour cela et également car finalement, elle m’a changé des personnages féminins habituels et parfois trop classiques, même si il y a un sacré revirement tout de même.

Dans ce roman qui m’a tout de même mis une sacré claque, j’ai trouvé quelques longueurs qui ont fait que je n’ai pas été entièrement captivé tout du long de ma lecture. Mais c’est un défaut assez minime et  qui s’évapore assez vite lorsque les évènement s’enchaînent à partir de la moitié du livre. Tout va très vite que ça soit du côté du suspense que de l’émotion, pour aboutir à un final désarmant, que je n’ai pas soupçonné à un seul instant. L’auteur m’a totalement baladé et je ne me suis doutée de rien.

La plume de l’auteur est remarquable, au niveau des descriptions je me suis totalement projeté dans la sphère de l’élite new-yorkaise. Il décrit aussi bien les scènes d’actions que les scènes intimes, qui sont renversantes et dans l’érotisme pur, vous ne trouverez pas une once de vulgarité dans les scènes sexuelles de ce roman.


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