Zlatan Gubic est tireur de haute précision à la Brigade de Recherche de d’Investigation de la PJ parisienne. Il fait son job avec professionnalisme. Son job ? Cela consiste à attendre. Attendre encore. Tirer parfois, quand il entre dans le cadre de la légitime défense d’autrui. Et alors, il tire pour tuer. Il est bon pour ça. C’est son boulot. Quand il a fini sa journée, il rentre à Cergy Pontoise, retrouver sa femme Veronica. Ils commandent un chinois, regardent un film à la télé. Ils ont une vie simple.
Mais, soudain, des meurtres inexpliqués viennent bouleverser cet équilibre. Et le passé de Zlatan sur lequel il pensait avoir tiré un trait définitif, refait surface.
Après deux enquêtes du commissaire Kuhn (le jeu de l’assassin et la fille qui en savait trop – éditions City) ce troisième polar est un one shot, plus sombre. Le personnage principal est Zlatan Gubic mais Nils Kuhn n’est pas bien loin. Après tout, ils travaillent dans le même bâtiment mythique, le 36 quai des Orfèvres.
Le titre est un clin d’oeil à JP Manchette, inventeur du néo-polar qui signa dans les années 80-90 quelques formidables petits bouquins, secs et tranchants, sans fioritures. Je ne sais pas si l’hommage est réussi, en tous les cas, j’aurai essayé 😉