Résumé : L’empereur Obéron III, aidé du préfet Hoffmann, souhaite débarrasser Sequana des êtres féeriques qui la peuplent. Georges Beauregard, ingénieur-mage au service du ministère des Affaires étranges, recueille toutefois certaines de ces créatures dans son hôtel particulier. C’est ainsi qu’il découvre et prend sous son aile Jeanne, une jeune fille amnésique aux étranges pouvoirs. Ensemble, aidés de la déesse Isis et de Condé, l’automate, ils vont devoir enquêter sur la disparition du neveu de l’empereur, menacé d’être démembré par son mystérieux ravisseur. Arpentant la ville-lumière, ils iront de surprise en surprise afin de découvrir qui menace l’équilibre délicat entre êtres humains et féeriques.
Avis : Je ne sais pas vraiment que penser de ce livre. Dans un sens j’ai bien aimé, mais certaines choses ont un peu gâcher ma lecture, si bien que je n’arrive pas totalement à me décider.
Je vais d’abord parler de ce que je trouve négatif.
Le début, on est tout de suite projeté dans un monde qu’on ne connait pas, mais sans avoir aucune explication à ce sujet, ou bien des explications qui ne nous aident pas du tout à suivre l’histoire. Dès les premières pages j’étais complètement paumée, et l’impression de ne rien comprendre de ce qu’il se passait. Obligée de relire plusieurs fois certains passages, sans qu’ils ne m’apparaissent beaucoup plus clair. J’avais l’impression aussi des fois de sauter du coq à l’âne, de partir dans tous les sens, sans comprendre où l’auteur voulait en venir.
Bon au bout d’un moment qui m’a quand même paru long, j’ai fini par rentrer dans l’histoire, c’est surtout l’arrivé de Jeanne qui a un peu tout débouché, ainsi que le début de l’enquête. Disons qu’on avait enfin une direction, le récit se focalisa un peu sur ça et j’ai eu plus facile à suivre.
Malgré cela, il arrivait parfois que je ne comprenne tout simplement pas ce qu’il se passait ou la façon dont Beauregard menait son enquête. J’ai pris la décision de lire ces passages un peu en diagonale et de m’intéresser plus au récit.
Les notes de bas de pages, bien qu’amusantes, m’ont paru parfois très lourdes, surtout quand elles se trouvaient dans des moments d’actions et coupaient totalement le récit, si bien que c’était difficile de s’y remettre.
Le mot « femelle » pour designer les femmes, employé par Beauregard, m’a sérieusement gonflé aussi.
J’ai aussi trouvé que l’enquête utilisait pas mal de raccourcis, par moment. Bien sûr ils viennent d’un monde Féérique alors on peut se dire qu’on peut utiliser la magie pour ceci, pour cela, mais moi ça m’a parfois un peu gêné.
Pour ce que j’ai adoré, j’aimais pas mal les dialogues, les personnages aussi qui sont assez jetés j’ai trouvé, j’ai beaucoup aimé Jeanne notamment, elle avait un sacré caractère et une grande faculté pour se plonger dans les ennuies. J’ai aimé l’histoire en elle-même. J’ai trouvé triste la façon dont Obéron III faisait en sorte de détruire la magie de la ville, ne voyant pas qu’en faisant ça, il détruisait la ville en elle-même. C’était très triste de voir cette haine envers les personnages féériques qui étaient pourtant là en premier finalement. J’aime vraiment pas Obéron III, et il ne mérite guère d’être protégé à mon avis.
J’ai aimé aussi l’Hôtel de Beauregard, qui accueille des êtres Féériques dans le besoin. C’était sympathique et j’aurais voulu en savoir plus sur les personnages qui peuplait l’Hôtel.
Le passé mystérieux de Beauregard est intrigant, le fait qu’il ne rêve pas mais se mette à rêver soudainement, son enquête personnel, ça m’a pas mal intéressé. Pareil pour Jeanne, elle m’intrigue beaucoup.
La curiosité de comprendre ce qu’il se passait, faisait que je tournais les pages quand même assez vites. J’ai bien aimé comme plusieurs enquêtes finissent par se croiser à la fin. Même si le dénouement ne m’a pas transcendé plus que ça et que je suis un peu resté sur ma faim.
Je pense quand même que je lirai la suite, car j’ai très envie d’en apprendre plus sur les personnages.
En bref, ce n’était pas une mauvaise lecture, j’ai passé un bon moment, surtout grâce aux personnages. Mais certaines choses ont quand même un peu rendu cette lecture moins intéressantes qu’elle aurait pu l’être.