Stratégies se moque de la nouvelle communication de l’Assureur et de sa musique. Logique ou pas ?
Ce n’est pas tous les jours que « le Flop de la Semaine » de Stratégies parle de musique.
Le célèbre magazine dédié à la communication étrille Allianz et son agence Ogivy sur le thème du « sans personnalité et sans surprise ». Des communications aseptisées, on en voit tous les jours mais cette fois-ci Stratégies cite la musique parmi les gros loupés de la marque. Pas faux mais pas simple si l’on veut bien revenir en arrière.
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Depuis environ 6 ans, Allianz investit sur un tube mondial du groupe britannique « Yes » et qui date du début des années 80 : « Owner of a lonely heart ». Rock, puissant et populaire, la chanson a autant de légitimité à être l’identité sonore d’Allianz que celle d’ouvrir le bal des débutantes. Mais avec le temps, à force de répétition, l’accouplement avait fini par porter quelques fruits. La récurrence de l’expression avait le mérite de la cohérence mais la modernité du traitement visuel ne collait pas avec une musique très identifié à une période bientôt trentenaire…
L’an dernier, patatra, tout cela disparait et Allianz se lance dans un essai de signature musicale pour le moins aseptysé. On se demande même comment on a pu passer d’un gros tube rock à ce petit synthé scintillant qui ressemble par sa texture à la signature de historique de Philips comme deux gouttes d’eau. Presque timide, ce jingle dénotait avec la stature de la marque.
On se disait bien que ça ne durerait pas. Et bien, … ça n’a pas duré. Le dernier film révélé par Stratégie apporte de nouvelles réponses pas beaucoup plus satisfaisantes. La musique et la signature sont assez caricaturales et aseptisées. Comme le sous-entend Stratégies, nul doute que l’agence a joué la carte du zéro risque. Sauf que ça ne paye pas. La musique est dans le cliché des musiques de combats et comme le dit Stratégies, on peut effectivement déploré « une musique inspirée d’un jingle de podium d’un meeting départemental ». Quand à la signature sonore, on est là aussi dans la caricature. 5 notes plutôt fades, portées par une voix féminine sans grande conviction : une sorte de sous-jingle SNCF version produit de beauté, pas très à l’image d’un leader mondial de l’assurance.
Le jingle de l’an passé aura duré un an. Combien de temps le nouveau jingle vivra-t-il ? Difficile à dire.
A suivre donc …