Valence, tranquillement historique

Notre séjour à Valence nous a juste donné l'envie de revenir un autre jour pour visiter systématiquement cette superbe cité.

Moins célèbre que Barcelone, plus agricole avec ses étendues immenses de vergers d'orangers, la vieille cité calée au creux du fleuve Turia, détourné aujourd'hui et remplacé par un immense jardin interieur, les extraordinaires façades de l'Eixample - une architecture moderniste raisonnée et particulièrement gaie sous le soleil - sans oublier les gestes d'architecture des plus audacieux bâtiments récemment construits : voilà Valence.

Nous avons simplement fait quelques incursions dans la veille ville - Claude est encore handicapé par son tendon déchiré - juste de quoi repérer les endroits qui nous feront revenir : les toiles de Joaquin Sorolla au Musée des Beaux-Arts, la loge de la soie ...

Valence assume : fondée par les Romains au deuxième siècle sous le nom de Valentia Edetanorum, elle vécut sous la domination arabe du 7ème au 13 ème siècle, et c'est la ville où s'illustrèrent Rodrigue Le Cid puis son épouse Chimène ...

Moi, j'ai surtout apprécié l'ambiance vibrante de cette vile de 800000 habitants, les restaurants où l'on se gorge de tapas (en particulier les patatas bravas* que m'a fait découvrir Clara), de paëlla et d'orxata, le soleil et toujours le vent marin.

Et puis l'extraordinaire hôtel particulier du XVIIIème siècle qui abrite aujourd'hui le musée de la céramique. Pas tant pour les collections que pour le décor fouillé à l'extrême de l'édifice ...

Plus de détails sur le diaporama, en haut à droite ...

* patatas bravas : il faut d'abord cuire les pommes de terre à l'eau avant de les égoutter et de les faire sauter à l'huile d'olive.

Chaudes, on les enrobe d'une sauce faite à base d'oignon, d'ail, de piment et de poivre de Cayenne, un peu de fécule ou de farine, de la purée de tomate fraîche, le tout bien mixé : la sauce est versée sur les pommes de terre sautées. C'est fantastique !