Broché : 350 pages
Éditeur : Le Masque
Date de parution : 7 Janvier 2015
Collection : MsK
Langue : Français
ISBN-10 :2702440118
ISBN-13 :978-2702440117
Disponible sur liseuse : OuiPrix éditeur : 17€00
Son résumé :
Manhattan, XXIe siècle. Un virus a décimé toute la population des États-Unis, à l’exception des adolescents. Plus d’électricité, plus d’eau courante, plus de transports, plus d’Internet, les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. L’Upper East Side est devenu le territoire des Résidentiels, tribu violente et machiste qui domine le marché noir. Dans le Village, plusieurs tribus coexistent plus ou moins pacifiquement. Parmi eux, les Washington Square. Il y a Donna, Jeff, Peter, Brainbox et Opaline. Cinq ados privés de repères qui ont vu leur avenir se désintégrer sous leurs yeux.
Lassés d’attendre la mort, ils partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver l’origine du virus qui a décimé le continent.
Relecture moderne de Sa Majesté des mouches, The Young World happe le lecteur dès les premières pages grâce à des personnages bien campés et des rebondissements en chaîne.
Mon avis :
Une fois n’est pas coutume, quand tout le monde adore un roman, quand je le lis je suis assez déçue, voire je le déteste carrément. Malheureusement pour moi, The Young World n’a pas échappé à cette règle de la très grosse déception et je suis ressortie de ce roman avec un sentiment de soulagement de l’avoir terminé, mais aussi avec la certitude que je ne lirais pas la suite.
J’attendais beaucoup de The Young World et de Chris Weitz, peut-être même un peu trop, et la chute a été aussi difficile que brutale. Je n’ai pas su entrer dans l’histoire, dans l’univers que l’auteur a construit et tout le long de ma lecture, je me suis horriblement ennuyée. Si le résumé me promettait monts et merveilles, je me suis finalement retrouver face à quelque chose de plat, qui manque de piquant et de saveur et qui, malgré de nombreuses scènes d’action, n’a pas su m’emballer et m’entraîner avec lui.
En lisant The Young World, j’ai plus d’une fois eu l’impression de lire une succession de scènes sans qu’il y ait vraiment de liens entre elles par moments. En effet, j’ai trouvé que l’intrigue manquait cruellement de profondeur et que l’on reste beaucoup trop dans le flou, sauf qu’à trop rester dans le vague, on finit par se perdre et à ne plus rien comprendre à ce que l’auteur nous raconte. Ici, je sais qu’il y a un Avant apocalypse, et un Maintenant. Le pourquoi du comment ? Aucune idée. On ne sait pas comment est apparue la maladie qui a décimé quasiment tout le monde, et qui continue de le faire, on ne sait pas comment elle s’est manifestée, etc. J’ai vraiment eu cette très désagréable impression qu’il manquait un bout de l’histoire.
De la même façon, je n’ai pas non plus su m’attacher aux personnages, que ce soit au couple Jefferson/Donna ou aux autres. J’ai eu du mal à comprendre les relations entre les protagonistes et entre les différents clans, à comprendre le comportement de certains vis-à-vis des autres. De fait, je suis restée très antipathique face aux jeunes que l’on suit et j’ai été incapable de m’attacher à eux, de les trouver touchant ou de m’inquiéter pour eux, ce qui est un sentiment que je déteste vraiment. Malheureusement, leur côté trop peu développé puisque l’on sait peu de choses sur eux, m’a perturbé et ne m’a pas aidé à les apprécier.
Enfin, dernier point qui m’a dérangé durant ma lecture, c’est le côté trop visuel du roman. Chris Weitz est réalisateur de profession et ça se sent tout au long du roman qui est très descriptif, très visuel et peut-être trop. L’auteur ne laisse pas la place à l’imagination du lecteur et je l’ai profondément regretté car, si cet aspect ne perturbera pas tout le monde, j’aime me projeter dans un univers en le visualisant de la façon dont j’ai envie et sans avoir cette sensation que l’on m’impose une vision des choses.
Finalement The Young World aura été une très grosse déception pour moi. J’attendais beaucoup de cette histoire et j’ai été profondément déçue. Si le roman pourra sûrement plaire à nombre de personnes, je ne suis visiblement pas la cible de cette série qui se termine ici pour moi puisque je ne lirais pas la suite.
Chronique tome 1 par Mymyworm.
Broché : 350 pages
Éditeur : Le Masque
Date de parution : 7 Janvier 2015
Collection : MsK
Langue : Français
ISBN-10 :2702440118
ISBN-13 :978-2702440117
Disponible sur liseuse : OuiPrix éditeur : 17€00
Son résumé :
Manhattan, XXIe siècle. Un virus a décimé toute la population des États-Unis, à l’exception des adolescents. Plus d’électricité, plus d’eau courante, plus de transports, plus d’Internet, les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. L’Upper East Side est devenu le territoire des Résidentiels, tribu violente et machiste qui domine le marché noir. Dans le Village, plusieurs tribus coexistent plus ou moins pacifiquement. Parmi eux, les Washington Square. Il y a Donna, Jeff, Peter, Brainbox et Opaline. Cinq ados privés de repères qui ont vu leur avenir se désintégrer sous leurs yeux.
Lassés d’attendre la mort, ils partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver l’origine du virus qui a décimé le continent.
Relecture moderne de Sa Majesté des mouches, The Young World happe le lecteur dès les premières pages grâce à des personnages bien campés et des rebondissements en chaîne.
Mon avis :
Une fois n’est pas coutume, quand tout le monde adore un roman, quand je le lis je suis assez déçue, voire je le déteste carrément. Malheureusement pour moi, The Young World n’a pas échappé à cette règle de la très grosse déception et je suis ressortie de ce roman avec un sentiment de soulagement de l’avoir terminé, mais aussi avec la certitude que je ne lirais pas la suite.
J’attendais beaucoup de The Young World et de Chris Weitz, peut-être même un peu trop, et la chute a été aussi difficile que brutale. Je n’ai pas su entrer dans l’histoire, dans l’univers que l’auteur a construit et tout le long de ma lecture, je me suis horriblement ennuyée. Si le résumé me promettait monts et merveilles, je me suis finalement retrouver face à quelque chose de plat, qui manque de piquant et de saveur et qui, malgré de nombreuses scènes d’action, n’a pas su m’emballer et m’entraîner avec lui.
En lisant The Young World, j’ai plus d’une fois eu l’impression de lire une succession de scènes sans qu’il y ait vraiment de liens entre elles par moments. En effet, j’ai trouvé que l’intrigue manquait cruellement de profondeur et que l’on reste beaucoup trop dans le flou, sauf qu’à trop rester dans le vague, on finit par se perdre et à ne plus rien comprendre à ce que l’auteur nous raconte. Ici, je sais qu’il y a un Avant apocalypse, et un Maintenant. Le pourquoi du comment ? Aucune idée. On ne sait pas comment est apparue la maladie qui a décimé quasiment tout le monde, et qui continue de le faire, on ne sait pas comment elle s’est manifestée, etc. J’ai vraiment eu cette très désagréable impression qu’il manquait un bout de l’histoire.
De la même façon, je n’ai pas non plus su m’attacher aux personnages, que ce soit au couple Jefferson/Donna ou aux autres. J’ai eu du mal à comprendre les relations entre les protagonistes et entre les différents clans, à comprendre le comportement de certains vis-à-vis des autres. De fait, je suis restée très antipathique face aux jeunes que l’on suit et j’ai été incapable de m’attacher à eux, de les trouver touchant ou de m’inquiéter pour eux, ce qui est un sentiment que je déteste vraiment. Malheureusement, leur côté trop peu développé puisque l’on sait peu de choses sur eux, m’a perturbé et ne m’a pas aidé à les apprécier.
Enfin, dernier point qui m’a dérangé durant ma lecture, c’est le côté trop visuel du roman. Chris Weitz est réalisateur de profession et ça se sent tout au long du roman qui est très descriptif, très visuel et peut-être trop. L’auteur ne laisse pas la place à l’imagination du lecteur et je l’ai profondément regretté car, si cet aspect ne perturbera pas tout le monde, j’aime me projeter dans un univers en le visualisant de la façon dont j’ai envie et sans avoir cette sensation que l’on m’impose une vision des choses.
Finalement The Young World aura été une très grosse déception pour moi. J’attendais beaucoup de cette histoire et j’ai été profondément déçue. Si le roman pourra sûrement plaire à nombre de personnes, je ne suis visiblement pas la cible de cette série qui se termine ici pour moi puisque je ne lirais pas la suite.