
Le quartier gitan. Autant, à Séville, les gitans sont rassemblés dans ce qui ressemble à nos cités de banlieue parisienne, c'est-à-dire des tours et des barres de bétons qui forment des quartiers excentrés de la ville et où la police n'entre plus, autant à Grenade, le quartier gitan est plus "typique". En fait, il s'agit de ruelles (dont certaines sont tellement courtes et / ou étroites qu'elles ne portent même pas de nom) à travers lesquelles il est très facile de perdre son chemin, et d'un méli-mélo de maisons toutes blanches, parfois troglodytiques. Je me souviens y avoir mangé des beignets d'aubergines dans un restaurant où j'étais la seule étrangère + la seule fille... C'était délicieux, mais assez refroidissant ! J'y ai aussi vu défiler une procession religieuse gitane, depuis le bas du quartier jusqu'en haut de Sacromonte où là, pour le coup, on se trouve au cœur du quartier gitan. Impressionnée, intimidée, je n'avais pas osé les suivre. Je sentais de trop.
De là haut, en tout cas, on peut voir les anciennes murailles arabes qui cernent la ville et se dressent encore sur le flanc des collines.



Le Realejo
Un quartier pas très éloigné du centre-ville (à Grenade, rien n'est très éloigné du centre) où les villas rivalisent d'élégance. Des maisons totalement mégalo et une belle vue sur le reste de la ville. Un quartier très calme, un peu à l'écart du circuit touristique et où j'aimais bien me balader.

Carmen de los Martires
Un sublime petit jardin non loin de l'Alhambra, avec des palmiers, des paons, des oiseaux qui chantent, aucun autre bruit et une vue sublime sur les maisons blanches de Sacromonte et les montagnes de la Sierra Nevada. J'adore cet endroit !

