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Chefs-d'oeuvre de Budapest au Musée du Luxembourg

Par Mpbernet

budaexpoaffiche

Quand on visite une ville et ses musées majeurs, on a la chance et la surprise de découvrir des tableaux inconnus car très peu représentés. C’est toujours un plaisir … Et quand on a la chance qu’un musée européen profite d’une réfection pour prêter à Paris ses œuvres emblématiques, il ne faut pas rater l’occasion. Et, de fait, je ne vois pas ce qui nous pousserait à aller jusqu’à Budapest et donc nous sautons sur l’occasion qui nous est donnée de voir les trésors du Szépmuveszeti Müseum et de la Galerie Nationale Hongroise, aujourd’hui exposés au Musée du Luxembourg.

El Greco

Artemisia Gentileschi

cranach

Un survol de la peinture européenne en raccourci : depuis les maîtres de la peinture italienne de la fin du moyen-âge et de la Renaissance et leurs disciples, puis la Renaissance germanique (merveille du portrait de jeune homme d’Albrecht Dürer), plusieurs Greco, puis les lumières du XVIème siècle italien (surprenante statuette en bronze d’homme à cheval de Leonard de Vinci, vierge à l’enfant de Giovanni Antonio Boltraffio, sublimes Artemisia Gentilleschi et Lucas Cranach), le nouvel élan religieux (l’immense Saint Jacques de Tiepolo, jamais exposé à l’endroit pour lequel il avait été commandé) … avec encore le mystère planant sur l’attribution du délicat portrait de cette jeune fille endormie sur le dos d’un fauteuil … joyau de la peinture italienne du XVIIIème siècle.

jeune homme Durer

Goya

Rendons grâce aux collectionneurs mécènes comme Nicolas II Esterhazy qui ouvrit sa Galerie au public, à Vienne en 1812 …

viergeàlenfant

estacadetrouvilleclaudemonet

léonarddeVinci

ma maîtresse de beauelaire

On ne manquera pas les trois Goya et leur contexte politique, la découverte de la « nouvelle peinture » dont plusieurs Cézanne, le portrait de la maîtresse de Baudelaire avec son étrange crinoline blanche et son teint basané par Manet, ou l’estacade de Trouville de Claude Monet. Et puis aussi, naturellement, des peintres hongrois dont nous n’avons jamais entendu parler : Pal Szinyei Merse, Arnold Böcklin, Janos Vasary, Jozef Rippl-Ronaï (l’étrange image de l’affiche : la femme à la cage de 1892), pour la plupart ayant fait plusieurs séjours à Paris.

jeunefilletudors

Une exposition toute en inédits, un concentré de l’art européen où se presse peu de monde : les meilleures conditions pour visiter ! En attendant la rétrospective Henri Fantin-Latour à l’automne prochain …

Chefs-d’œuvre de Budapest, exposition au Musée du Luxembourg – ouvert tous les jours jusqu’au 10 juillet, 12€


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