Paris,
combien ais-je aimé
dans ton tourbillon de culture être emportée?
Tes bouquinistes, tes cafés, tes ruelles, tes musées,
comme autant de clins d’œil, comme autant de jalons,
du futur, du présent, du passé.
Paris,
combien ais-je aimé
ton renouvellement constant, ton incessante nouveauté?
Je n’ai eu de cesse, allons, allons,
de battre ton pavé,
toujours à la recherche de surprises cachées.
Paris,
et tu étais là,
toujours, immuable, majestueuse mais effrénée,
regardant le temps lentement se déverser,
le soleil léchant ta pâle figure de ses couleurs dorées.
Paris,
mystérieuse, sombre, orageuse,
tu pouvais l’être aussi,
enveloppée de ton velours gris.
Et je t’ai si souvent souhaité
de tes atours crachotants te voir démunie.
Paris, Paris,
On dit que les murs ont des oreilles,
quand les tiens n’ont que merveilles!
A ces mains qui t’ont tant de fois effleurée,
à ces complots manqués,
à ces paroles d’amour, aux êtres qui s’y sont aimés,
aux ambitions ténues, aux rêves d’enfants,
aux chuchotement comme aux rires fusants,
je remercie.
Une page se tourne et la prochaine s’annonce comme une aventure.
Je ne quitte pas seulement une ville, je quitte aussi un pays.
Le pays d’où j’écris, n’est pas bien grand mais si impressionnant!
Le pays d’où j’écris, regorge de montagnes, de fleurs, de lacs, de paysages grandioses.
Le pays d’où j’écris, est une promesse de grands espaces et de vues à couper le souffle.
Le pays d’où j’écris, reconnait trois langues officielles.
J’écris depuis la Suisse.
J’écris depuis Zürich, une ville probablement imaginée selon le conte d’Hansel et Gretel, ou inversement.
Et je l’aime tant déjà!
Je partagerai très bientôt avec vous mes nouvelles échappées belles, de celles qui font palpiter les cœurs et les sacs à dos!
A très vite, et Liebe Grüße comme l’on dit par ici,
Marie
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