Le Yasukuni-jinja, littéralement « le sanctuaire shinto du pays apaisé », est un sanctuaire shinto situé dans l’arrondissement de Chiyoda-ku à Tōkyō.
Le sanctuaire fut fondé en 1869 sous le nom de Tokyo Shokonsha sur une commande de l’empereur. Le mot Shokonsha ou Shokonjo, signifie le tombeau ou endroit où les esprits divins de ceux qui ont fait de grands sacrifices sont invités. On pourrait rapprocher ce temple aux tombes de soldats inconnus que nous avons en Europe.
C’est l’empereur Meiji en 1879 qui donna son nom actuel au sanctuaire. Plus de 2.500.000 noms de militaires sont enfermés et vénérés ici d’avant l’air Meiji à l’air Showa (1945).
Ainsi, chaque année le 15 août, le premier ministre, M. Koizumi venait se recueillir au sanctuaire, provocant la colère des Chinois et des Coréens. En effet, plusieurs criminels de guerre sont enterrés ici. Les premiers ministres suivant ont fait profiles bas et ne vont plus au temple le 15 août.
Le musée Yūshūkan présente des objets historiques et des panneaux explicatifs retraçant l’histoire militaire du Japon. Le ton y est critiqué comme étant nationaliste et tendancieusement révisionniste.
Ce sanctuaire fut construit en 1869 pour rendre hommage aux Japonais « ayant donné leur vie au nom de l’empereur du Japon ». Les âmes de plus de deux millions de soldats japonais morts de 1868 à 1951 y sont déifiées.
Lorsque j’y suis allée c’était le 23 décembre jour de l’anniversaire de l’empereur, il y avait donc beaucoup de camions et de militants nationalistes. Ils se rendaient ou revenaient du palais impérial.
Considéré comme l’un des symboles du passé colonialiste du Japon et des nationalistes, il est célèbre pour les polémiques qu’il suscite en Extrême-Orient, et notamment en Chine et en Corée.
On peut y acheter des omamori (voir ici), on peut y trouver un tampon pour sa collection (voir ici) et acheter un drapeau japonais au musée Yūshūkan.
Photos prise en décembre 2007 (voir tout le voyage)