L’atelier de modèle vivant où nous mène Hélène Joannidès nous permet de voir que cet exercice est partagé. Les traits n’isolent pas le modèle mais l’inscrivent bien dans une pièce, au milieu d’un groupe. Des silhouettes apparaissent derrière les formes que l’artiste inscrit sur les papiers ou les toiles qui étaient exposées. Deux oeuvres ont retenu mon attention.
La première était pour moi une image de la nuit et du jour : nuit sur laquelle le corps est étendu, naissance du jour qui se lève sur l’échelle.
La seconde évoque une sorte d’élévation, le bouillonnement de la base donnant l’élan à la partie supérieure du papier, dont le format, beaucoup plus haut que large, invite le regard à monter vers la lumière.
J'ai vu cette exposition fin mai à Alfortville (94).