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Joyeux suicide et bonne année de Sophie de Villenoisy

Par Emeralda @emeralda26000
Joyeux suicide et bonne année de Sophie de Villenoisy
Le livre : 
Joyeux suicide et bonne année de Sophie de Villenoisy aux éditions Denoël, 170 pages, 15 € 90. Publié le 2 mai 2016. 
Pourquoi cette lecture : 
Il s'agit d'un partenariat avec les éditions Denoël. Je me suis simplement laissée tenter par un pitch prometteur et une envie de lire un ouvrage un peu plus léger. 
Le pitch : 
«Célibataire, peu d’amis, pas de parents, pas de mec ni d’enfants, Sylvie est persuadée que sa vie ne rime à rien. Le suicide semble être l’option la plus alléchante. Elle est suivie par Franck, un psy, qui lui suggère des épreuves les plus farfelues les unes que les autres. Mais elle n’en démord pas : le 25 décembre sera le jour de son suicide, jusqu’à ce qu’elle rencontre une SDF qui va bouleverser toutes ses certitudes. 
Tour à tour hilarant et émouvant, Joyeux suicide et bonne année est un roman salutaire par les temps qui courent : un hymne à la vie, le tout raconté avec finesse et impertinence par Sophie de Villenoisy. Quelque part entre La vie est belle de Franck Capra et Bridget Jones, elle installe son style dès les premières lignes, un mélange savoureux d’humour et de tendresse qui réserve bien des surprises».
Ce que j'en pense : 
Avec un titre pareil, on se dit que c'est quitte ou double : - Soit c'est déprimant et limite on va chercher une corde pour se pendre. - Soit c'est drôle et rafraîchissant, bonne pioche. J'ai fait ce pari en espérant fort, fort, fort être dans le second cas de figure. J'en avais tout bonnement besoin. 
J'ai au final gagner ce pari. Si cet ouvrage ne sera jamais un prix Goncourt, il a le mérite de m'avoir divertis agréablement et même de m'avoir fait rire. En effet, c'est rythmé et le style est frais, efficace et remplis de deuxième, voir troisième degré. La pauvre Sylvie déguste, mais c'est un personnage que l'on aime vite. Certes, j'ai eu envie de la secouer parfois, mais sa maladresse, son manque de confiance en ses propres capacités sont touchantes, exaspérantes, amusantes, maladroites et j'en passe. 
On se doute bien que l'ouvrage est au final positif et que dans l'ensemble c'est une happy end qui nous attend, mais peu importe. On tourne les pages. 
Il y a aussi une belle réflexion sur ce fléau dont on parle peu : la solitude. Oui, on peut être extrêmement seul de nos jours et tous les réseaux sociaux n'y changeront rien tant qu'un minimum d'humanité ne se transmet pas. Tendre la main pour un coup de pouce, c'est beau, c'est salvateur, c'est essentiel et vital. 
Un livre que l'on dévore pour se distraire, pour se faire du bien, pour voir le monde d'aujourd'hui pas seulement par le bout de la lorgnette... 
Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20 

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