Il faut que je vous raconte quelque chose avant de commencer, j’ai sympathisé avec Sandrine Roy via facebook, j’ai trouvé derrière mon écran une femme pétillante.
Je pense pouvoir dire que le coup de foudre humain est réciproque, cette passion qu’est la littérature m’amène à rencontrer des gens formidables.
J’ai donc attendu avec impatience la sortie de ce roman mais avec une appréhension, celle de ne pas aimer le livre et oui ça peut arriver.
Cependant mon avis serait resté objectif bien entendu, l’un n’empêche pas l’autre mais les Editions Lajouanie ont un sacré catalogue donc no stress.
Je suis donc rentrée tout doucement dans les premières pages et tout juste sur la onzième j’ai levé le nez avec soulagement en me disant que c’était bon et même très bon, déjà harponnée par l’histoire.
Simon, geek en informatique rencontre Lynwood, l’américain dont l’installation au village fait jaser.
Ils se lient d’amitié rapidement et vont s’entraider quand Lynwood sauve une jeune femme séquestrée qui vient de subir des sévices sexuels.
Le bel américain la confie aux soins de l’hôpital le plus proche et va rester auprès d’elle jusqu’à son difficile réveil.
A partir de ce moment là il va se rendre compte que Eli est un être à part et son but ultime sera de la protéger et de retrouver les criminels qui en ont après elle…
Argument de choc, on va d’action en action, l’attention du lecteur est boostée.
L’auteure possède un style racé, elle dépose déjà sa propre patte, en voyant les lignes défiler je me suis dit que l’écriture est un don, on l’a ou on ne l’a pas mais dans le cas présent c’est juste incroyable, je ne peux pas croire qu’il s’agisse d’un premier roman.
Comme je l’ai dit plus haut j’ai attendu plusieurs semaines la sortie de ce roman, j’ai donc pu cumuler les fausses idées.
En premier lieu je m’attendais à un rythme plus calme et c’est carrément punchy, ça va vite, très vite et j’aime ça plus que tout.
Je m’attendais aussi à du polar soft et bien c’est encore raté nous sommes face à une violence contenue mais bien réelle, ça dépote même.
Est glissé subtilement un soupçon d’humour bien appréciable, j’ai adoré le prénom du chien de Simon appelé Maurice en hommage au poisson rouge de la pub mais si vous savez celui qui a bouffé tous les Choco suisse.
L’auteure ressent un réel amour pour ses personnages, c’est fort, c’est beau, ils vivent à travers les pages, c’est perceptible.
J’ai pour le coup éprouvé une attraction envers eux, je suis donc ravie de savoir qu’il s’agit d’une série avec plusieurs volumes, c’est addictif.
Une maîtrise à tous niveaux c’est beau, une fin intense et poignante, je vais être claire j’ai adoré ce bouquin, l’enchaînement des événements est juste excellent.
Oui oui oui c’est un coup de foudre pour Lyndwood Miller !!!