Sébastien Mousse s’est prêté au jeu de l’interview Livresque du Noir.
Bonjour Sébastien et bienvenue sur Livresque. On commence ?
- Un auteur, c’est souvent un univers. Quelle photo serait la plus appropriée pour illustrer le tien ?
Un portrait de Frédéric Dard, il m’a appris lire, j’essaie maintenant d’apprendre à écrire…
Je lis beaucoup, mais je relis toujours ses livres, les San-Antonio comme les romans noirs.
- Que recherches-tu dans l’écriture ?
A raconter des histoires, à faire peur, rire, pleurer… donner des émotions tout simplement.
- Quand tu écris le mot “Fin” sur un manuscrit, qu’est-ce que cela représente pour toi ?
Qu’il faut commencer un nouveau manuscrit, que c’est une aventure qui se termine afin de mieux en commencer une nouvelle.
- Les salons et séances de dédicaces sont-ils des étapes nécessaires dans ton activité d’auteur ?
Oui, pour aller à la rencontre des lecteurs, discuter avec eux, mieux connaître leurs attentes, puis voir les copains auteurs aussi…
- Quel rôle joues-tu dans le choix du titre et de la couverture de tes romans ?
Si c’est à l’Atelier, je décide de tout, c’est ça la double casquette et le totalitarisme reptilien… Chez Lajouanie, j’ai été martyrisé, on m’a changé mon titre, et je n’ai pas eu mon mot à dire sur la couvrante. Bon ok, le titre de Jean-Charles est plus vendeur, et je « kiffe » la couverture de Caroline.
- Les blogs littéraires sont légion. Quel regard portes-tu sur ce qui y est publié, notamment sur tes œuvres ?
J’y fais très attention, les bloggeuses et bloggeurs sont des avis très importants, certains blogs sont très lus par le public… J’ai noué des relations amicales avec certaines ( plus de femmes que d’hommes dans le milieu) au fil des salons. Je pense qu’une bonne chronique sur un blog est plus « vendeuse » qu’un article dans la presse.
- Le livre numérique se développe de plus en plus. Comment ressens-tu ça ?
Cela ne me dérange pas plus que ça. Je suis attaché à l’objet, c’est un fait, mais tant qu’une personne lit, cela me va. Peu importe le support, l’important c’est de lire, la culture est l’arme de la liberté.
- Quelle serait ta définition d’un bon libraire ?
Un conseiller passionné, et non pas un simple vendeur… on peut mettre au féminin. Suffit d’aller à Montargis…
- La France reste un des rares pays où les auteurs sont peu nombreux à être représentés par un agent littéraire. Selon toi, c’est une bonne ou mauvaise chose ?
Je n’en sais rien, je ne suis pas assez connu, célèbre, talentueux, qu’importe pour avoir besoin d’un agent. J’ai pas grand-chose à négocier.
- Quel livre n’aimerais-tu surtout pas écrire ?
Merci pour ce moment, Hollande n’est pas mon genre de femme.
- Enfin, que dirais-tu aux lecteurs pour les encourager à lire tes romans ?
J’ai une femme et des enfants, ayez pitié ! On a déjà dû tuer le chat pour survivre… Après ce sont les enfants, pensez à eux, merci.
Merci Sébastien d’avoir répondu à nos questions.