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Don d'organes: une journée pour sensibiliser les jeunes

Publié le 20 juin 2007 par Willy
Don d'organes: une journée pour sensibiliser les jeunes  Ils sont sous le choc, terrassés par la nouvelle, et n'ont que quelques minutes pour accepter de donner les organes de leur enfant dont le corps encore chaud repose à côté dans une chambre d'hôpital: une situation dramatique qu'affrontent chaque année des centaines de parents. Pour faciliter leur décision, l'Agence de biomédecine, qui organise ce vendredi la 7ème journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe autour du message: "dire sa position, c'est aussi aider ses proches", a choisi cette année de s'adresser en particulier aux jeunes de 16 à 24 ans. "Les jeunes sont favorables aux dons à plus de 85%", déclare à l'Associated Press, le Dr Jacky Claquin, chef de service régional de l'Agence de biomédecine. "Une étude menée en 2006 par notre Agence a montré qu'à cet âge, on est très réceptif à ce message". Or faute d'en avoir parlé en famille, "au moment du décès, c'est aux parents de décider et 30% d'entre eux refusent", a ajouté Jacky Claquin. Résultat: en 2006, "239 des 12.450 personnes en attente de greffe sont mortes par manque d'organes", rappelle-t-il. En France, le don d'organes est réglementé par les lois bioéthique 2004 qui donnent à chacun la possibilité de faire son choix. Si on est en faveur du don d'organes ou de tissus, le fait d'en parler à sa famille ou ses proches facilite le travail des équipes médicales. A l'inverse, lorsqu'on est contre, il est possible de s'inscrire sur le registre national des refus et/ou d'en faire part à ses proches. Après un décès, seules les personnes en état de mort encéphalique peuvent être prélevées. Traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral..., "tout ce qui détruit le cerveau peut entraîner un état de mort encéphalique", a expliqué le Pr Legendre, chef du service de transplantation rénale adulte, hôpital Necker, Paris. "Mais elles ne représentent que 1 à 2% des morts". Le nombre de personnes recensées en état de mort encéphalique dans des services de réanimation est passé de 2.262 en 2003 à 3.067 en 2006, élevant dans le même temps celui des prélèvements de 1.119 à 1.442. Mais cela ne couvre pas les besoins, le nombre de personnes en attente de greffe ayant parallèlement augmenté. Leur nombre est passé de 9.000 environ en 2003 à 12.450 en 2006. "Les indications augmentent du fait du vieillissement de la population", explique Christophe Legendre et "on a toujours 30% de gens opposés aux prélèvements". Pour en savoir plus: 0 800 20 22 24 (numéro vert) Sur le Net: http://www.ledonlagreffeetmoi.com http://www.agence-biomedecine.fr

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