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Isabelle adjani - interview

Par Aelezig

Source : Elle - Mai 2016

Elle hésite avant d'accorder un entretien, mais quand elle accepte, elle se livre totalement : l'amour, la carrière, le corps, la politique, l'enfance... Il n'y a pas de tabou pour Adjani. Rencontre lumineuse.

Ca a commencé comme toujours avec elle : des rendez-vous manqués, des émoticônes charmants et des soupirs désolés. Mais, à la fin, Isabelle Adjani est bien là dans le palace parisien où elle a ses habitudes - sans y habiter. On l'y retrouve un jour de travaux, parmi des familles fortunées buvant le thé dans le bruit entêtant des marteaux piqueurs. Cela fait rire mademoiselle Adjani. Elle dit aimer plus que tout les situations baroques, felliniennes. L'actrice la plus titrée du cinéma français (cinq Césars de la meilleure actrice, un prix d'interprétation à Cannes, deux nominations aux Oscars) ne fait pourtant plus grand-chose depuis des années, disent les mauvaises langues... Entre des choix cinématographiques parfois hasardeux (Sous les jupes des filles d'Audrey Dana) et une réputation des plus contrastées - que l'on fait souvent aux personnes exigeantes, surtout si elles sont femmes -, le mythe Adjani s'est quelque peu voilé.

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Mais nous continuons de la voir, à ELLE, dont elle fit trente-cinq fois la couverture, comme une femme libre, d'une intelligence incroyable, peut-être trop lucide, et qui a sacrifié beaucoup sur l'autel de l'amour et de l'absence de compromission. Son nouveau film, Carole Matthieu, n'a pas été sélectionné à Cannes, là où elle avait reçu en 1981 le prix d'interprétation pour Possessions d'Andrzej Zulawski, et Quartet, de James Ivory. Une époque de braise où jamais peut-être sa bauté ne fut plus éclatante - vous souvenez-vous d'elle dans Pull marine, le clip de Luc Besson ? Quelle merveille...

Isabelle n'est donc pas sur la Croisette. Elle s'en désole à peine, pas le genre de la maison. Et nous, désireux de la mettre à l'honneur malgré tout, l'avons justement invitée à ce moment-là. Et sa tâche, celle de rédactrice en chef de ELLE, elle l'a accomplie avec une rigueur incroyable. La voilà donc, cette puriste désarmante, cette femme blessée que l'orgueil, la bienveillance, et le désir de réaliser encore de belles choses font tenir debout. Mais surtout : voilà une femme qu'on a envie d'aimer.

Pourquoi semblez-vous si réticente aux interviews - et ce, depuis toujours ?

Je n'ai jamais eu envie de parler de moi. J'ai été élevée dans la culture du secret, de la mise en garde contre l'échange qui devient vite confidence. Une interview reste pour moi quelque chose d'étranger, que je peux réaliser avec une habileté acrobatique les bons jours. Quand j'étais très jeune, j'allais pleurer après un entretien : je vivais une agression infligée. Mais je suis contente que ça existe, parce que mes propos représentent au cours du temps le journal intime que je ne tiens pas.

Pour quelqu'un qui n'aime pas parler, vous avez donné, notamment dans ELLE, des interviews passionnantes, d'une grande précision sur votre mal-être, vos hésitations, votre métier.

D'autant qu'il était plus facile, avant, de faire des entretiens profonds. Nous n'étions pas entrés dans l'ère de la disgrâce et des réseaux sociaux. On pouvait exister tels qu'on était ; sa pensée, sa parole, son expression n'étaient pas reconditionnées de manière à vous reformater... Je préfèrerais entrer dans l'anonymat plutôt qu'on me fasse exister de cette façon-là.

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Dans L'histoire d'Adèle H.

Vous avez le entiment de vivre cette pression médiatique avec plus d'acuité aujourd'hui ?

Ce qui me sauve et qui me perd, c'est ma lucidité. Rien ne m'échappe dans le sens où je ne suis pas protégée par quelque chose qui m'aiderait à être dupe. Et j'ai la certitude que tout ça, cette saturation d'information et cette accélération des réactions sans filtre, va changer la démarche des artistes. Dans quelques décennies, il risque d'y avoir du formatage par autoprotection. Et si nous passions de la langue de bois au coeur de bois ? Je ne vois pas bien comment nous pourrons subir autant de pression sans nous modifier... Je pense à mon fils Gabriel-Kane, dont je ne comprends pas la manie du tatouage, avec cette peau qui se transforme chez les jeunes en support à slogan et à épitaphe, à mi-chemin entre les grandes surfaces et le cimetière... Lui qui est si charmant et bien élevé m'écoute lui parler, avec des valeurs qui appartiennent à ma culture, à mon regard esthétique. Et je me suis demandé qu'elle était cette obstination qui consistait à vouloir ramener mon fils vers mes valeurs à moi... Il va falloir lâcher prise. C'est en lisant le dernier livre de Luc Ferry, La révolution transhumaniste (1), que j'ai pris conscience de tout cela...

Vous parliez de lucidité. L'avez-vous forgée au fil des années grâce à la psychanalyse, par exemple ?

Oui, j'ai fait dix ans d'analyse avec un vrai freudien, pas un Parisien mondain, mais un normalien qui parle aussi bien le grec ancien que le latin, un véritable érudit... Sauf que la psychanalyse vous donne les clés pour comprendre mais qu'en est-il pour agir ? Cette question m'a amenée vers la méditation ou vers d'autres techniques qui passent par le corps.

Et l'astrologie, la voyance ?

J'ai essayé dans des situations de perdition amoureuse. Les artistes sont des enfants à qui il est parfois nécessaire de raconter des histoires. C'est tellement régressif comme démarche. Mais je suis sûre qu'il y a des gens réellement connectés. Je crois que j'en fais partie, sauf que je ne sais pas très bien comment me servir du branchement sans m'électrocuter.

Votre enfance vous paraît-elle loin ?

Non, jamais très loin. Comment être un artiste, jouer, peindre, danser ou chanter, tout en étant séparé de son enfance ? Il y a des choses qui peuvent me paralyser si elles me renvoient à des malheurs d'enfance. Mais cette époque-là existe tout le temps dans mon travail...

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Dans Camille Claudel

Votre enfance a été rude, avec des parents durs.Comment transforme-t-on cela ?

J'ai grandi dans une famille où l'on ne me comprenait pas. Et je cherchais, de manière obsessionnelle, à ce qu'on me comprenne. L'inverse me donnait envie de mourir. Alors comment fait-on après ? On sublime. On transforme en sublimant. De ce qui pourrait être source de maladie, de déséquilibre psychique, on crée du réconfort pour les autres. C'est primordial pour moi, cette notion de présence à l'autre... Si je n'avais pas été actrice, j'aurais sans doute été au service des gens, dans l'humanitaire.

Quels sont vos souvenirs de votre Cannes 1981 où vous avez reçu le prix d'interprétation pour Quartet et Possessions ?

C'était une époque où j'étais encore extrêmement craintive. Et je me souviens que je n'avais même pas de robe ! C'est ma voisine Francine Racette, l'actrice et épouse de Donald Sutherland, qui m'avait prêté une jolie robe blanche en dentelle ancienne, pas du tout un vêtement de marque. J'étais dans mon petit monde à moi, un peu en panique. Des barrettes à fleurs dans les cheveux, comme si j'allais au bal des débutantes ! Aujourd'hui, Cannes est sur une autre planète, celle des marchés et de l'industrie.

Pourriez-vous dire que vous avez été une grande amoureuse ?

Vous répondre que j'ai été une petite amoureuse, ça ferait un peu petite joueuse. Alors voyons grand !

On a le sentiment que vous portez un jugement sévère sur vous-même ?

Ah oui, et personne n'a pu m'égaler en la matière. Je suis très très dure envers moi-même. Et ça induit des regrets bien sûr. Je suis la plus grande "regretteuse" que la terre ait portée. Mais attention, les plus grandes regretteuses chantent à tue-tête "Non, rien de rien, non je ne regrette rien..."

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Vous parliez de la pipolisation des médias. Mais n'avez-vous pas franchi vous-même la ligne jaune en rendant publique votre rupture avec Jean-Michel Jarre, dans Paris Match en 2004 ?

Je devais régler cela, j'allais tomber malade sinon. S'exposer, ce n'est jamais une bonne façon. Mais j'ai rencontré des femmes qui m'ont dit merci. Il fallait quand même, vu mon orgueil, que ça devienne un sujet de société et pas de l'auto-victimisation pipolisée.

Dans cette interview-là, vous disiez d'ailleurs ne pas vouloir passer pour une victime...

Disons que j'ai eu, à ce moment, et à d'autres d'ailleurs, la même sensation qu'avec mon père : comme si on voulait me mater, me dresser, et que ça continuerait tant que je ne céderais pas... Il m'a alors fallu recommencer la révolte de la "fille" avec toutes ces choses inabouties, irrésolues, encore en cicatrisation. Car à l'idée que je puisse subir à nouveau, et que cela me ramène à un état de victime, m'était absolument inspportable. Je voulais au contraire me montrer la plus forte possible, quitte à être transgressive.

A propos de transgression : vous a-t-il manqué certains codes à certains moments de votre vie, t cela vous a-t-il pénalisée ?

Les codes, à l'adolescence, comment voulez-vous les avoir ? J'étais issue d'un milieu modeste et les codes bourgeois chics m'intéressaient, je les trouvais extrêmement romanesques. Mais pas jusqu'à l'identification. Sinon, je me serais organisée, protégée, casée avec un de ces millionnaires croisés dans ma vie. Ma trangression à la Fitzgerald se joue là aussi : les accès au pouvoir qui se sont présentés, je les ai consciemment contemplés, approchés mais pas embrassés. Je ne peux pas m'en réjouir car c'est source d'inconfort - et ça ne s'arrange pas avec le temps qui passe - mais j'ai fui la prise de pouvoir par goût de la liberté, même si c'est difficile à croire. Et si on me demandait : "Qu'est-ce qui vous a différenciée des autres actrices célèbres ?", ce serait d'avoir évité Argent, Gloire et Pouvoir. J'ai fait la route toute seule... Et j'arrive sur les rotules mais j'arrive, car j'ai en moi une force virile qui m'a permis de surmonter énormément d'obstacles.

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Gabriel-Kane, qu'elle a eu avec Daniel Day-Lewis - Star en devenir

Votre père était algérien, votre mère allemande. Avz-vous créé des racines quelque part ?

Je parle toujours de racines volantes. J'ai longtemps cherché à les enraciner ici ou là, à travers une relation amoureuse, un lieu. Et je me suis résignée à ne pas y arriver. A un moment, je me suis retrouvée propriétaire et j'en ai développée une phobie : cette maison devenait un pré-tombeau qui me rapprochait de la mort... On me dit souvent qu'avec mon métier précaire je dois faire attention. Mais "assurer ses vieux jours" ou "retraite", je ne sais pas ce que ça veut dire...  Et ce n'est pas dû à un petit côté anarchiste de ma personnalité, plutôt à ma partie nomade. A l'instar de mes parents, tous deux émigrés.

Suivez-vous Nuit Debout ?

Oui. A mon sens, c'est un  immense psychodrame, un happening nécessaire pour faire circuler les souffrances et les espoirs, avec des gens qui ont besoin de désosser le corps politique, en avançant avec de nouveaux rites, de nouveaux totems pour croire ensemble à un avenir meilleur. C'est à la fois archaïque et totalement contemporain. Ca se partage à vif, ici et maintenant.

Vous avez toujours été qulqu'un d'engagé. Que pensez-vous de la crise des migrants en Europe ?

Je déménage en permanence sur mon propre petit terrain et je n'ai pas fini de traverser des frontières imaginaires... Je réfute la notion de dynastie française, d'héritier. Le propre des racines, c'est de pouvoir prendre terre n'importe où, de pouvoir s'adapter, de s'acclimater et de croître. Personne n'est prioritaire par rapport à personne, le droit de vivre des uns n'est pas supérieur au droit de vivre des autres.

Et quelle est votre opinion sur le voile, et le débat récemment relancé par les marques qui proposent des collections de "mode islamique" ?

Le débat est faussé dès le départ parce qu'on confond volontairement plusieurs situations pour radicaliser les positions de chacun. Il y a des femmes qui ne veulent plus porter le voile qu'on leur impose pour les soumettre, il y a des femmes qui portent librement le voile par tradition comme leur mère et leurs grands-mères, et puis celles qui le portent avec une ostentation presque agressive. J'ai l'impression qu'en France les femmes les plus farouchement fidèles au voile sont celles qui se convertissent du jour au lendemain, ces jeunes femmes qui sacrifient leur liberté et parfois leur vie. Quant à ceux happés par la propagande djihadiste, ma vision de la situation, c'est qu'il y a un tel désespoir chez ces jeunes, à un âge où la mort représente quelque chose d'ultra romantique - ne serait-ce que sur le plan hormonal... J'ai toujours imaginé qu'un jour, les enfants entreraient dans les maisons pour tuer les adultes. Car ne les avons-nous pas abandonnés à ce désespoir sec et insurmontable ? Rejoindre l'islam extrémiste, qui leur est pourtant étranger, c'est leur manière à eux de proclamer à la société : "Vous m'avez rendu orephelin, je vais vers ceux qui le sont aussi. Non seulement je suis prêt à mourir, mais également, s'il le faut, à tuer parce que vous méritez de mourir pour tout ce que vous nous avez fait. C'est-à-dire nous mettre en vie sans nous donner ce dont nous avons besoin : du travail, de l'attention, de l'amour..." Symboliquement, c'est ainsi que je vois les choses. Les enfants qui font ce choix ne sont pas des rebelles et rarement des mal-aimés au sein de leur famille, ce sont des enfants perdus dans notre société.

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En tant que féministe, que diriez-vous àc es jeunes femmes qui affirment porter le voile par conviction ?

Mais de quelles convictions parle-t-on ? Je supplie toutes ces jeunes femmes de visionner la plaidoirie de la jeune Yasmina Attia intitulée Jihad au féminin (2) qui m'a bouleversée par son message si fort. A voir et à revoir aussi, les documentaires de Yamina Benguigui, Femmes d'Islam et Le jardin parfumé (3). Et en ce moment, je lis le dernier ouvrage de Gilles Kepel, Terreur dans l'hexagone (4). C'est pour tout cela que la notion de conviction, je n'arrive pas à la comprendre...Savent-elles, ces jeunes filles converties en quelques minutes, qu'elles sont arrivées au bout de leurs possibilités d'exprimer un mal-être ?

Vous avez attendu la mort de votre père, musulman mais non pratiquant, avant de vous dénuder au cinéma. Comment vivez-vous votre rapport au corps ?

Je suis capable de laisser tomber l'impératif de l'image du corps en tant qu'actrice. Ces dernières annés, je me suis contentée, avec un certain courage, d'avoir le corps d'une femme qui vivait, bien ou mal, peu importe le regard des autres. Ce qui comptait pour moi, c'était de vivre dans mon corps tel qu'il était et non dans l'image de mon corps.

Diriez-vous que le corps d'une actrice est un corps contraint ?

Evidemment. C'est un corps otage. Mais je me suis dit que j'allais m'en fiche. Que ce serait ma force alors qu'en fait ça ressemblait à une énorme faiblesse. L'intérêt, c'est que cela m'a amenée vers un cinéma où le corps n'est plus le sujet. Il y a eu mon personnage de La journée de la jupe de Jean-Paul Lilienfeld. Et celui que j'incarne dans mon prochain film, Carole Matthieu, de Louis-Julien Petit, une médecin du travail constamment dans son manteau : son corps est une armure, elle met une distance entre elle et la société. Mais rassurez-vous, l'envie d'être belle est là aujourd'hui, et ça se fait tout seul.

Etes-vous proches de certaines actrices ?

J'adore aimer les actrices quand je les trouve remarquables, comme, par exemple, Isabelle Huppert sur la scène de l'Odéon. Il y a des filles qui me touchent mais nous ne nous voyons pas forcément, parmi elles Mélanie Laurent, Amira Casar... Je suis tellement casanière.

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Dans La journée de la jupe

Que pensez-vous des stars de cinéma qui se montrent "au naturel" sur les réseaux sociaux ? Comme pour reprendre le pouvoir sur ce corps et ce visage qui sont toujours tellement apprêtés ?

J'y vois quelque chose de très courageux, mais aussi une pointe de désespoir... C'est un peu : "Regardez jusqu'où je suis capable d'aller pour me dépouiller d'une vanité qui me fait souffrir parce que ce n'est pas la mienne." Ca m'étreint le coeur. Mon plus jeune fils, Gabriel-Kane, veut me montrer comment fonctionne Twitter, Instagram, mais je lui réponds que moins j'y occupe de place, mieux je me porte. L'idée d'entrer dans la course au nombre de followers, je ne peux pas... Déjà, enfant, si on voulait ma peau, je trouvais le moyen de me défendre, je suis une survivante. Mais la compét' sur Internet, non... Je préfère aller vivre tout en haut, très loin dans la montagne. 

Quand vous parlez de survivante, de quoi parlez-vous ?

De tout. De mon enfance pas très heureuse, de la rumeur à la con du sida, de la méchanceté, de la trahison, de la jalousie... Il y a de quoi faire, non ? Mon sens de l'autodérision est une bonne roue de secours !

Et là, diriez-vous que vous êtes heureuse ?

Par moments. J'ai quelques amis, tout en étant solitaire.

Est-ce que vous pourriez à nouveau vivre une histoire d'amour avec un homme ?

J'en sais rien. Je ne sais même pas quoi répondre, ça me paraît être une question qui s'adresse à quelqu'un d'autre. De la bienveillance, de l'humour chez un homme capable de comprendre une actrice avec ses contradictions et ses élans, ce serait bien... Ce qui m'intéresse avant tout, c'est d'avoir les moyens matériels et l'énergie de mener quelques projets essentiels, ceux qui me permettront de croire que ça n'a pas servi à rien, cette vie d'actrice qui a oublié de savoir se protéger.

Mais vous avez protégé vos enfants, Barnabé et Gabriel-Kane.

Bien sûr, c'était moi la citadelle, mêm façon "tour penchée de Pise". Mais je n'ai pas su faire en sorte qu'on me protège. C'est comme ça. Vous savez, il y a toujours chez les actrices la peur de disparaître : je ne me suis jamais souciée. J'ai vécu comme une plante sauvage, une aborigène dans l'âme, avec des petits accès sophistiqués de temps en temps.

Comment ça se passe aujourd'hui avec vos fils  ?

L'aîné, Barnabé, est merveilleux avec le plus jeune, Gabriel-Kane, qui, lui, a tout compris de notre nouvelle ère médiatique, et la manière dont on s'en sert. Barnabé me ressemble plus, il n'affectionne pas l'exposition. On se voit beaucoup tous les trois. Je fais tout ce que je peux, sincèrement. Et quelle chance pour une mère quand il y a de la reconnaissance dans la tendresse de ses enfants.

(1) Ed. Plon

(2) https://www.youtube.com/watch?v=ORxdDdkCEcM

(3) Le jardin parfumé, DVD Zylo et Femmes d'Islam, éd. Albin Michel

(4) Ed. Gallimard


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