Titre : Les chevaux célestes (Sous le ciel, tome 1)
Auteur : Guy Gavriel Kay
Plaisir de lecture : Livre à découvrir
En hommage au général Shen Gao pour son dévouement lors de la bataille de Kuala Nor, l’impératrice du Tagur offre à son fils cadet Shen Tai, deux cent cinquante coursiers de Sardie. Cette récompense inimaginable va le contraindre à être au centre d’enjeux politiques et d’intrigues dont il n’en connait aucune règle ; on serait prêt à le tuer pour récupérer ces chevaux célestes.
On donnait à un homme un coursier de Sardie pour le récompenser immensément. On lui en donnait quatre ou cinq pour l’élever au-dessus de ses pairs, lui faire tutoyer l’échelon supérieur – et lui gagner la jalousie, parfois mortelle, de ceux qui montaient les chevaux des steppes, plus trapus.
La princesse Cheng-wan, impératrice consort du Tagur depuis vingt ans de paix, venait de lui accorder, avec autorisation, deux cent cinquante chevaux-dragons.
C’était le chiffre exact. Tai le relut une fois de plus.
« Les chevaux célestes » (Under Heaven) est le premier tome d’un diptyque ; dont le second s’intitule « Le fleuve des étoiles » (River of stars).
Comme souvent avec ses autres romans, Guy Gavriel Kay s’intéresse à une période historique, ici la Chine antique sous la dynastie des Tang (618-907 après J.C.) : c’est l’âge d’or de la Chine – avec quelques éléments sanglants pour activer le brillant de l’or, évidemment.
C’est une période que je ne connais absolument pas et j’avais peur d’y être complètement perdue ; c’était sans compter les talents de l’auteur.
Cet univers exotique dépeint une période, des coutumes, une ambiance, des mentalités et la présence des arts dans une Chine imaginaire avec de fortes racines implantées dans le terreau réel. Cet empire, la Kitai, offre son lot de complots et de traditions, le tout saupoudré légèrement de fantastique.
Guy Gavriel Kay mêle avec brio fiction et réalité. L’univers est fascinant et des liens forts s’établissent vite avec les personnages.
L’auteur est réputé pour prendre son temps : dresser le décor, présenter le contexte riche et les personnages à la psychologie complexe ; il tisse les fils avec patience. On pourrait y trouver quelques longueurs mais somme toute, ce pavé est captivant. Le style élégant est poétique et épique, sans jamais perdre le lecteur entre les pages.
« Les chevaux célestes » de Guy Gavriel Kay est le premier tome du diptyque « Sous le ciel ». Il nous entraine dans la Chine du VIIe siècle dans laquelle Shen Tai doit continuer à vivre avec un cadeau gênant. De par son rôle de conteur, l’auteur déploie ses talents pour nous faire entrer dans son histoire passionnante, à condition de savoir prendre le temps de déguster.
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Souvenir de lecture : 250, pas un de moins.
Dans le chaudron :
Fantasy historique
¤ Les lions d’Al Rassan de Guy Gavriel Kay
¤ La mosaïque de Sarance de Guy Gavriel Kay
¤ La Voie des Oracles d’Estelle Faye
¤ La pucelle et le démon de Benedict Taffin
¤ Jonathan Strange & Mr Norrell de Susanna Clarke
¤ La trilogie des magiciens de Katherine Kurtz
.
Ce qui me permet de cocher un nouveau livre de la bibliographie de Guy Gavriel Kay.
Book en stock (Dup), Les Singes de l’espace (LineTje) ont aussi paradé à dos de Sarde.
Illustrations : #01 Illustration de Goni Montes ; #02 et #03 Couvertures de Penguin Random House.
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Classé dans:KAY Guy Gavriel Tagged: fantasy historique, univers sans magie apparente